(Réunion du gouverneur de la Banque d'Algérie avec les patrons des banques algériennes et étrangères activant en Algérie, dimanche 21 décembre 2008. Extraits ):
- Ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR): 4 200 milliards de dinars à fin novembre 2008 (équivalenbt de 58 milliards de dollars) et excès de liquidités des banques : 2 418 milliards de dinars (équivalent de plus de 33 milliards de dollars)...."ce qui permet de financer les investissements publics pour plus de deux ans et même à un rythme supérieur à celui enregistré en 2008".
- En plus, il y a "l'important niveau " des réserves de changes estimé à 138 milliards de dollars à la fin novembre 2008..."permettant à l'Algérie de faire face sereinement aux chocs extérieurs , même si la crise financière internationale venait à perdurer".
- Dette extérieure à moyen et long termes ramenée à 3,9 milliards de dollars
- "L'importante chute des prix du pétrole réduit de manière considérable les recettes d'exportations de l'Agérie et la capacité d'épargne budgétaire, alors qu'une faiblese durable du prix du baril se traduirait par un fort amenuisement de l'épargne accumulée ainsi qu'une baisse corrélative des réserves de change. Les répercusions de cette crise se traduisent également par une réduction du rendement sur le placement des réserves de change, en conséquence des taux d'intérêts bas sur les marchés internationaux ".
- La situation des finances publiques demeure solide avec un surplus budgétaire global prévu à 9% du PIB ebn 2008 contre 4,9% en 2007...
- Dévelopement rapide du marché obligataire à partir de 2004 pour atteindre à fin 2007 une capiatlisation de 3,1% du PB hors hydrocarbures.
- Concernant le secteur bancaire, perçu sous l'angle de plusieurs indicateurs on relève, que par rapport au PIB, le collecte de l'épargne a représenté 46,8% à la fin 2008 (contre 48,5% en 2007 et 41,3% en 2006) , le total des actifs des banques à 67% en 2008 (contre 69,2% en 2007 et 60,7% en 2006).
- Par rapport au PIB hors hydrocarbures , les crédits à l'économie devraient atteindre 52,5% en 2008 (contre 52,9% en 2007 et 53,8% en 2006), témoignant ainsi de la bonne reprise de cette catégorie des crédits.
- L'encours des crédits au secteur privé par rapport au total des créances distribuées a enregistré une progression significative ces dernières années passant ainsi de 44% en 2004 à 53% en 2007 et 55% en octobre 2008. De même, l'année en cours devrait se solder par une croissance de 14% des crédits à l'économie.
-