AGRICULTURE - CULTURES - BLE - MARCHE
- L'Algérie, qui est un grand consommateur de blé dépense annuellement entre 500 et 700 millions de dollars pour couvrir ses besoins. Le blé étant un produit boursier, les prix sur le marché mondial sont donc instables et parfois imprévisibles. La tendance, ces dernières années, est à la hausse et les coûts demeurent très élevés par rapport à la période antérieure à 2003. Ainsi, la tonne de blé tendre, le plus demandé parmi les céréales, a atteint 158 à 178 dollars y compris les charges du fret.
En 2004, l'Algérie a importé 2,46 millions de tonnes de blé dur destiné essentiellement à la mise à niveau de la production nationale, vu la mauvaise qualité par endroits. Pour l'exercice 2004-2005, l'amélioration progressive de la production locale , grâce au Pndar notamment, a permis de réduire les importations de 300 000 tonnes.
En matière de blé tendre, l'Algérie a importé 2,294 millions de tonnes en 2004.
Quant aux besoins nationaux, ils sont estimés à 1,5 millions de tonnes en blé dur et à 2,4 millions de tonnes en blé tendre.
L'Algérie est au 5ème rang mondial des importateurs de blé (5,5 mt) , les quatre premières places revenant respectivement à l'Egypte (plus de 7,5 Mt, , les 25 Etats de l'Union européenne (environ 7 Mt) , le Brésil (près de 6 Mt) et le Japon avec 6Mt également.
Notes : - L'Algérie n'importe plus de semences de céréales depuis une dizaine d'années, celles-ci étant produites localement avec le concours de l'Oaic dans le cadre de ses nouvelles missions. 43 complexes pour la production de semences et plus de 27 stations de conditionnement, d'usinage et de traitement des semences ont été créés pour couvrir les besoins exprimés en la matière.
- La production mondiale de céréales a atteint, en 2005, 606 millions de tonnes soit 14 millions de tonnes de moins que les quantités récoltées en 2004. La consommation mondiale, pour 2005-2006, est évaluée à 616 millions de tonnes soit 3 millions de tonnes de plus que l'année 2004. Ceci influe sur les cours et des hausses sont attendues. Quant au coût du fret, durant les trois années écoulées, il a atteint les 60 dollars en Amérique du nord alors qu'il était de 16 dollars.
- La production céréalière 2005-2006 ayant sensiblement diminué passant à 35 millions de quintaux, contre 42 millions durant la période 2004-2005, une baisse importante, va certainement accroître le dépendance du pays vis-à-vis de l’étranger, l’Algérie étant déjà classée parmi les premiers importateurs de blé dans le monde. Le coût sera d’autant plus élevé que la production mondiale (598 millions de tonnes) a , elle aussi, baissé de 21 millions de tonnes (-3,4%) et les stocks mondiaux vont voir, fin 2008-2007, un recul de 17 millions de tonnes pour chuter à 119 millions de tonnes .
- L’Algérie consomme (c’est un record) 200 kg de blé par an
- Selon les prévisions du Centre international des céréales (CIC), mi- 2007, le volume des importations de l’Algérie atteindra les 5,1 millions de tonnes de blé, ce qui la place au 5ème rang mondial. En 2006, le CIC tablait sur 4,8 millions contre 4,1 millions en 2005
- L'Algérie devrait importer de France en 2008 pour environ 3,5 millions de tonnes de blé, soit une facture de plus d'un milliard de dollars d'importation. En 2007-2008, la France a livré plus de 1,25 million de tonnes de blé tendre et 400 000 tonnes de blé dur. L'Algérie, qui ne produit qu'un million et demi de tonnes de blé, importe pour 6 millions de tonnes dont 4,5 millions de blé tendre et 1,5 million de tonnes de blé dur. - La production céréalières atteint , en 2012, entre 56 et 58 millions de qx (environ pour 2 milliards de dollars) avec des rendements à l'hectare qui ont augmenté de 12 qx/ha en 2000 à plus de 17 qx/ha en 2012 (plus de 70 qx/ha au niveau de l'UE) .....mais 60% des besoins nationaux en blés sont toujours importés (5 milliards de dollars en 2010)