L'Algérie est, après la Tunisie (1995), Israel (1996), le Maroc (1998), la Palestine, la Jordanie et l'Egypte (200) le sixième pays de la rive sud méditerranéenne à signer l'accord d'association avec l'Union européenne depuis le lancement, à Barcelone, en 1995, de la politique méditerranéenne rénovée de l'Ue.
Cette politique consiste, dans son volet économique, à proposer implicitement aux pays tiers méditerranéens (Ptm) d'ouvrir leurs marchés aux produits industriels européens en contrepartie de quoi les entreprises européennes contribueront au rattrapage économique de ces pays en y intensifiant leurs investissements directs. Dix années après, c'est un certain désenchantement, les flux de capitaux européens vont surtout vers des pays d'Asie et d'Amérique latine à taille de marché équivalente, mais non associés à l'Ue.
Note: - Près de la moitié des industriels algériens , publics et privés, estime "avantageux" les premiers effets induits par la mise en œuvre , à partir de septembre 2005, de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Ue, révèle une enquête réalisée par le Forum des Chefs d'entreprises (Fce) . 46% des industriels interviewés, tous secteurs confondus, estiment avantageux l'accord alors que 18% sont plutôt d'un avis contraire. Le reste des industriels ayant répondu à l'enquête, soit 36%," n'ont pas d'avis à donner sur la question pour le moment" et estiment que les effets de l'accord "ne se manifesteront de manière significative que plus tard".