Les investissements directs étrangers (Ide) ont enregistré une hausse importante en 2004, soit près de 400 milliards d'euros contre 275 milliards en 2003.
En 2004, le Maroc est le premier bénéficiaire des Ide de la région Meda avec 120 projets, suivi de l'Algérie avec 59 projets (31 en 2003).
La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont les trois investisseurs directs dans la zone avec respectivement 362, 344 et 235 projets.
L'Algérie reçoit 190 euros par habitant (par le biais des 59 projets).
A noter que sur les 28 projets pétroliers et gaziers enregistrés dans la région en 2004, plus de la moitié est localisée en Algérie contre 5 seulement en 2003.
L'Algérie a réussi à attirer de gros investisseurs dans divers domaines, à savoir la production de sodas, les centrales électriques, les usines de dessalement de l'eau de mer et la construction d'hôtels.
Note : En 2006, selon l’Observatoire de l’investissement en Méditerranée, les investissements directs étrangers attirés par l’Algérie ont atteint 3 milliards de dollars, ce qui la place à la quatrième position derrière la Turquie (17,1 milliards), Israêl (13,2 milliards) et l’Egypte (5,3 milliards) et devant la Tunisie et le Maroc avec respectivement 1,5 et 2,3 milliards de dollars.
Pour Anima (Réseau euroméditerranéen d’Agences de promotion de l’investissement, en 2006 (rapport annuel diffusé en mai 2007), « même si le pays est parvenu à attirer, en 2006, plus de 100 projets, les montants cumulés de ces opérations ,quand ils sont disponibles, donnent un total décevant, à peine supérieur à celui de 2003 (2,36 milliards d’euros contre 2,2). Si l’on considère de plus l’iimportante population du pays (plus de 30 millions d’habitans), les montants d’Ide semblent largement insuffisants : 76,5 euros par habitant, à comparer avec 188 euros par habitant pour le Maroc.. ».
Dans le classement général, le Maroc gagne deux places en 2006 (de 2,382 milliards d’euros en 2005 à 5,397 en 2006). Et, l’Egypte prend la tête du classement
A noter que ce sont surtout les capitaux émiratis qui alimentent l’accroissement des capitaux investis au Maroc et en Tunisie en 2006 (30% du total au Maroc et 80% du total en Tunisie)