ECONOMIE - INVESTISSEMENT - MONDE ARABE
Selon l'Organisation arabe de garantie des investissements (Oagi) dont le siège est au Caire, le volume des investissements privés interarabes a atteint, durant l'année 2004, un niveau record de 5,9 milliards de dollars contre 3,8 milliards en 2003, soit une hausse de 35,4%.
L'ensemble de ces investissements, de 1985 à la fin 2004, a atteint quelque 40 milliards de dollars contre 32 milliards de dollars à la fin 2003 avec un flux estimé à 1,8 milliard de dollars.
Huit pays arabes, dont l'Algérie, ont bénéficié de 94% du flux des investissements arabes. L'Arabie Saoudite est le premier récepteur à hauteur de 22% (1,2 milliard de dollars) alors que les Emirats arabes unis sont à la tête des pays exportateurs des investissements à hauteur de 1,9 milliard de dollars (35%). Les investissements interarabes se concentrent dans le secteur des services avec 75% , suivi de l'industrie (23%) et de l'agriculture (1,3%).
Pour le cas de l'Algérie, les investissements directs arabes ont enregistré, lors des dix dernières années, une nette progression en volume. En effet, entre 1997 et 2004, plus de 200 projets arabes d'investissement, totalisant un montant de 300 milliards de dinars (près de 3 milliards de dollars) et touchant à de multiples segments d'activités, ont été déclarés à l'Andi.
C'est le domaine des télécommunicatiosn qui détient le part du lion dans les investissements arabes réalisés en Algérie, avec près de 2 milliards de dollars déjà investis par l'opérateur égyptien Orascom et plusieurs millions de dollars par le koweitien El Wataniya. D'autres investissements arabes dans les services bancaires, l'industrie du ciment, la pharmacie ainsi que la promotion immobilière sont également recensés en Algérie (….).
Note : - L'augmentation des investissements interarabes reste toutefois minime comparée au taux des échanges commerciaux interarabes qui n'excède pas les 9% des échanges globaux de ces pays alors que 1200 milliards de dollars de capitaux arabes sont actuellemnet déposés dans les banques à l'étranger.
-Selon le Forum des Chefs d’entreprises(Fce), l’investisement arabe en Algérie est estimé à environ 1,3 milliard de dollars en 2005. Sur les neuf premiers mois de l’année 2006, il a atteint 824 millions de dollars.Par ailleurs, les investissements arabes directs à l’étranger sont passés, selon les statistiques du Fce, de 8,26 milliards de dollars en 1990 à 32,5 milliards de dollars en 2005 (35 milliards de dollars à la fin du 3ème trimestre 2007...et 50 milliards prévus en 2008). L’Algérie occupe, en 2006, la 9ème place (après les Emirats arabes unis, le Koweit, Bahrein, l’Arabie Saoudite, le Liban, la Libye, l’Egypte, le Maroc) avec 652 millions de dollars. La part de l’Algérie dans les Ide arabes a reculé à 2% en 2005 contre 2,2% en 1990.
-Selon les chiffres de l’Andi fournis début janvier 2008, sur les 562 projets d’investissements directs étrangers réalisés en Algérie depuis 2002, pour un montant global évalué à quelque 9,55 milliards de dolars, 43% émanent de pays arabes notamment des pays du Golfe. Les Ide arabes qui représentent une valeur de 5,8 milliards de dollars, soit 43% de l’ensemble des investissements étrangers enregistrés depuis cette date, « sont appelés à évoluer à la faveur des avantages octroyés au titre de la loi de finances 2008 ». Les Ide arabes devraient atteindre 19 milliards de dollars en 2008.
Ces Ide versent dans le tourisme, la téléphonie mobile, la cimenterie, le dessalement d’eau de mer et le médicament.
- Selon la Banque mondiale (la presse, 11 décembre 2011) le montant des IDE , engagés durant la dernière décennie dans la région MENA -Hors Conseil de coopération du Golfe, a connu une accélération en passant de 10 milliards de dollars en 2003 à 22,7 milliards de dollars en 2010 (pour l'Algérie , le montant est passé de 630 millions de dollars à 2,29 milliards de dollars)