Le Transharian Gas Pipeline (Tsgp ou Nigal) entrera en exploitation en 2015. Ce gazoduc, long de 4 128 kilomètres, de 48 à 56 pouces est prévu pour le transport de 20 à 30 milliards de m3 de gaz naturel par an en majorité vers le marché européen. Il passe par le Nigéria (1037 km), le Niger (841 km) et l’Algérie (2 310 km) via l’Espagne.
Initié au début des années 2000, projet intercontinental d’envergure mondiale, il est destiné au transport du gaz naturel à partir des exploitations du Nigéria vers le continent européen. Sa rentabilité a été établie par les auteurs de l’étude sur la base de la proximité de l’important marché européen et de l’abondance des réserves en gaz au Nigéria et dans la région traversée par l’ouvrage.
Le coût global de l’opération dont la concrétisation est attribuée à Sonatrach et à la compagnie nigérianne Nnpc est estimé à plus de 10 milliards de dollars.
Note : - La voie Béni-Saf- Alméria étant, selon l’étude, la plus économique et la plus rentable, il n’est pas exclu de faire un branchement vers l’Italie avec le projet Medgaz en passant par El Kala (ceci étant plus économique que la voie Hassi-R’Mel- Tarf-Italie).
- A partir de juillet 2007, Sonatrach et des représentants des pays concernés (Nigéria, Niger, Union européenne) ont lancé une campagne de promotion en Europe, à partir de Bruxelles, du projet.
- La rentabilité du projet pour l’Algérie sera de 15% (500 millions de dollars) de recettes pour 3 milliards d’exportations par la Tsgp, et dépassera la moyenne du retour en investissement dans les gazoducs (12-13%)
- En principe, la réalisation du projet sera entamée fin 2009 pour que celui-ci puisse être mis en service en 2015.