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Medgaz

Date de création: 23-07-2008 13:55
Dernière mise à jour: 09-07-2011 17:30
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ENERGIE - ENTREPRISE - MEDGAZ

 

- L’ensemble des travaux concernant le gazoduc Medgaz devraient être terminés avant la fin 2008, date à laquelle le gazoduc entrera en fonctionnement( ?) avec une capacité initiale de 8 milliards de m3/an de gaz pour approvisionner le marché espagnol.

La partie du gazoduc en territoire algérien (550 km) sera achevée avant 2008. Deux tronçons en souterrain sont (début 2006) en cours de réalisation, alors que la construction d’un troisième tronçon sera adjugée en mai 2006.

S’agissant du tronçon en mer (210 km de long et profondeur d’eau maximale de  2 160 mètres), l’avis d’appel d‘offres a été lancé et l’octroi des contrats doit intervenir avant fin juin 2006.

Medgaz sera le deuxième gazoduc qui reliera l’Algérie à l’Espagne.

 Le premier, le Gme, passe par le Maroc et le détroit de Gibraltar et l’Espagne importe près de 9 milliards de m3 de gaz algérien, soit 60% de ses besoins.

Medgaz reliera directement la ville de Beni Saf (Ouest de l’Algérie)  à la ville d’Alméria (Sud de l’Espagne). Il a été lancé à la fin de l’année 2000 par Sonatrach et la compagnie espagnole Cepsa, qui détiennent chacune 20% dans le consortium qui est aussi composé de Endesa (12%), Iberdrola (12%), Bp (12%), Total (12%), et Gaz de France (12%). Le gazoduc reliera, sur le territoire algérien, Hassi R’Mel à Beni Saf. Le tronçon sous-marin reliera Beni Saf à Alméria sur 200 km avec une profondeur de 2 160 m. Engas qui gère le réseau gazier en Espagne a été chargée de réaliser la tronçon Alméria-Albacete (300 km) qui permettra d’interconnecter la gazoduc avec le réseau espagnol.

Notes : - C’est le 25 mai 2007 que le gouvernement espagnol a donné son autorisation à l’exercice par Sonatrach  des « droits de vote correspondant à sa participation additionnelle de 16% » dans le capital de la société Medgaz , tout en spécifiant les conditions auxquelles est soumise cette autorisation (conditions proposées par la Commission nationale de l’Energie espagnole – dont celle de limiter la possibilité pour Sonatrach de commercialiser moins de 1 million de m3 de gaz directement sur le sol espagnol - et contestées par Sonatrach et…. qui ne furent anulées que vers fin août 2007 par le Conseil des ministres espagnol lui-même,la situation allant déboucher sur une crise). A noter que Sonatrach détenait déjà 20% du capital social. Le capital de Medgaz, après le retrait de Bp et de Total, le 3 décembre 2006, consacre Sonatrach comme actionaire majoritaire avec 36% du capital, suivie de Cepsa et Iberdola qui a remplacé l’Eni en septembre 2003 (20% chacune) et de Endesa et Gaz de France Suez  (12% chacune)

- Après un accident survenu en septembre sur la plateforme SAIPEM 7000 qui a fait 4 morts et trois blessés parmi les travailleurs, l'entreprise italienne, propriétaire et exploitante du navire a réparé la zone de la plateforme touchée par l'accident et les travaux de pose du gazoduc sous-marin Medgaz ont repris. Début octobre 2008, la Saipem doit, à ce moment-là, poser encore environ 45 km de tuyaux pour achever la construction en eaux profondes (jusqu'à 1 260 mètres).Une fois la pose  du gazoduc dans la partie espagnole terminée (120 km),un autre navire reprendra les travaux en eaux algériennes (90 km) . (Voir une étude de Liès Sahar sur "l'histoire" de Medgaz, in El Watan du samedi 26 février 2011, p 6).                                                                                 - Fin 2010, un gros prêt de 500 millions d'euros était accordé par la Banque européenne d'investissement afin d'accélérer la mise en service du gazoduc Medgaz  dès 2011.                                                    C'est mardi 1 mars 2011 que la mise en gaz du gazoduc a été effectuée. Les travaux s'étaient terminés en novembre 2010. Le coût total a été de 900 millions d'euros (1 050 km dont 550 km en territoire algérien)