En Algérie, les investissements de Bristish Petroleum en Algérie sont (déjà) en 2008 de 4,2 milliards de dollars.
Elle exploite, en partenariat avec Sonatrach, des champs gaziers, à In Amenas et In Salah, d’un volume de production annulle globale de 18 milliards de mètres cubes, soit 20% des capacités actuelles de l’Algérie.
A Rhourde El Baguel (REB), à Hassi Mesaoud, la firme exploite un champ pétriolier, mais avec moins de chance puisque la nature fracturée du sol a réduit les capacités d’exploitation limitées à 22 000 barils/jour, loin des 100 000 barils prévus.
Dans le bassin d’Illizi, la firme explore ( début 2008) des champs gaziers. S’ajoute à cela le forage de Bourahat qui n’est pas, mi-2008, encore en activité. La nature des contrats fait que BP ne paye pas de taxes sur les superprofits.
En partenariat avec PETROSER, une entreprise privée , BP va se lancer dans l’industrie des lubrifiants.
Dans les années 1950, BP exploitait des stations-service en Algérie, revendues à l’Etat après l’indépendance. De nos jours, elle gère 30 000 stations à travers le ,monde mais, pour l’Afrique, elle n’est présente qu’en Afrique du Sud. En Algérie, elle a montré de l’intérêt pour gérer des stations-service.
BP emploie, en Algérie, entre contractuels et personnels détachés de Sonatrach, 5 000 salariés, soit plus de 50% de l’ensemble des employés de la firme en Afrique.
Un budget de 5 millions de dolars est consacré à la formation en Algérie.