Des espèces de vautours, dont le gypaète, le percnoptère et le vautour fauve, vivent et nichent dans le parc national du Djurdjura.
Chaseur aguerri, le vautour est doté d’une vue très perçante qui lui permet de distinguer à plus de 300 mètres entre un animal mort et un animal endormi, et ce, en restant immobile sur des rochers, guettant ses proies.
Si le gypaète et le vautour fauve vivent dans les montagnes, en haute altitude, il en est autrement pour le percnoptère, appelé isghi dans le parler local. Celui-ci est la seule espèce à fréquenter les alentours des villages situé dans le périmètre du parc national du Djurdjura, où il a coutume de roder sur les dépôts d’immondices à la recherche de nourriture.
Le vautour ne s’attaque jamais à l’homme, il peut vivre jusqu’à 40 ans et ne pond qu’un seul œuf par an. L’unique petit qui naît doit être constamment protégé par le couple contre les attaques des prédateurs, en particulier le grand corbeau.
Il se sigularise par ses longues ailes et sa grande queue qui lui permettent de voler très haut. Cet oiseau est flanqué d’une tête blanche avec une large bande en travers de l’œil, se terminant en avant avec une touffe de plumes en forme de barbe, recouvrant une partie du bec.
Tout le temps silencieux, le gypaète ne se fait entendre qu’en période d’accouplement. Il est solitaire et il ne se joint jamais à la curée des autres espèces de vautour déchiquetant une carcasse animale. Il attend toujours que les autres vautours aient terminé leur festin pour s’emparer des os qu’il brise en les laissant tomber sur un rocher, pour avaler la moelle ainsi libérée.