ENVIRONNEMENT - DECHET - ALGER
La wilaya d'Alger compte plus de 2 000 tonnes de déchets solides collectés quotidiennement.
Les quantités collectées annuellement dépassent le million de tonnes hors déchets inertes (300 000 tonnes) et déchets hospitaliers (4 000 tonnes).
Concernant l'eau potable, les besoins en eau de la ville étaient estimés (fin 2003) entre 600 000 et 650 000 m3 par jour, alors que la production était de l'ordre de 400 000 à 500 000 m3 par jour, ce qui avait engendré une distribution alternée d'un jour sur deux, voire un jour sur trois.
Notes : - La côte algéroise (4% du territoire national), sur laquelle est concentrée 1/10ème de la population compte 100 agglomérations de différentes tailles. On y retrouve 125 communes où vivent plus de 4 millions d'habitants. Et, il y a 70 points de rejets d'eaux usées qui reçoivent 240 000 m3/jour.
- C'est l'Entreprise Netcom qui gère la collecte des déchets d'Alger: Budget 2011 de 2,5 milliards de centimes / Effectif de 6 200 travailleurs dont 4000 éboueurs (dont des universitaires ) / 2 300 tonnes de déchets ramassés chaque jour pendant les dix premiers jours de Ramadhan au niveau des 28 communes dans lesquelles active Netcom (1 700 tonnes habituellement /....
- En 2013, le volume total des déchets en Algérie est estimé à 2.030.373,00 tonnes pour les 3.082.129 habitants de la capitale.
Ces déchets se répartissent entre les déchets ménagers avec 1 051 343 tonnes, les déchets inertes, 600 000 tonnes et même les déchets spéciaux dangereux avec 265 000/T. Par contre les déchets de soins ont atteint les 4.000 tonnes alors que les déchets d’abattoirs sont de l’ordre de 10.030 tonnes.
Les spécialistes font savoir que « le citoyen dans la capitale, n’a droit qu’à 1 m² d’espace vert ». « L’OMS estime que l’être humain a besoin d’une douzaine de m² d’espaces verts de proximité à environ 300 m de distance de son logement et que les zones d’agglomérées sont nécessaires. Malheureusement en Algérie on n’a pas cela et surtout pas dans la capitale » indiquent-ils . Bien que la législation ait tout prévu à travers la loi 07-06 du 13 mars 2007, il reste que 10 millions de tonnes de déchets municipaux solides générés annuellement en Algérie. 60% de ces déchets sont recyclables, tandis que 5 à 6 % d’entre eux, sont exploités par voie recyclable ». A ce titre, dans le classement annuel de 2013 des villes, « Alger a été classée parmi les 10 villes les moins vivables sur la planète se positionnant à la 134e place parmi les 140 ».