Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Déchets municipaux

Date de création: 22-07-2008 21:14
Dernière mise à jour: 25-12-2012 20:11
Lu: 2275 fois


ENVIRONNEMENT - DECHET - DECHETS MUNICIPAUX

 

La quantité des déchets produits actuellement (2005) en Algérie est de l'ordre de 8,5 millions de tonnes dont environ 1,5 million de tonnes de déchets industriels assimilables à des déchets ménagers. Cette quantité est calculée sur la base des estimations concernant la quantité produite en moyenne par habitant qui est de l'ordre de 0,75 kg par jour.

Une enquête réalisée début 2005, par un organisme du ministère de l'Environnement (Progdem), sur la gestion des déchets fait état d'une régression notable des moyens humains affectés.

Le dispositif est passé de 1 agent pour 500 habitants en 1980 à 1 agent pour 1500 habitants en 2000. Au niveau des moyens matériels, il y avait, en 1980, 1 véhicule pour 7 500 habitants alors que les normes universelles sont de l'ordre de 1 véhicule pour 4 000 habitants. En 2005, le parc de véhicules est estimé à 4 100 véhicules (dont 267 bennes tasseuses) au lieu de 7 500. On a également recensé 3 833 engins de différentes marques avec un taux d'immobilisation de 50% à cause des problèmes d'entretien et de non maîtrise de gestion.

L'enquête fait état, en outre, de 2 100 décharges sauvages sur le territoire national dont 360 se situent au niveau des 40 grandes villes du pays et occupant une superficie de 22 000 hectares.

L'Etat a déjà consacré, à lui seul (à début 2005), plus de 8 milliards de dinars pour l'étude et la réalisation de schémas directeurs et la réalisation de centres d'enfouissement.

 

Notes: - Selon le DG de l'Agence nationale des déchets (El Watan économie, mardi 30 novembre 2010), la quantité de déchets valorisable est de l'ordre de 2 900 000 tonnes par an équivalent de 6 milliards de dinars de gain sur la valorisation par le recyclage.                                                                            - Un rapport de l'AND , publié mi-octobre 2011, indique que  10,3 millions de tonnes de déchets municipaux solides (DMS) sont générées annuellement en Algérie . Un  Algérien produit quotidiennement en moyenne 0,85 kg de décjhets solides et cette production avoisine 1,2 kg dans la capitale, Alger (population du pays : 35 millions d'habitants) .                                                                                          La collecte des DMS atteint les 85% en zones urbaines et 60% en zones rurales.                                                                        Les déchets municipaux solides sont composés notamment de matières organiques (61,7%), de plastiques (11,9%), textiles (11,3%), papiers (9,2%), métaux (2,5%) et verres (1,3%).  Environ 80% des déchets municipaux solides sont deversés dans les décharges, 15% mis dans des centres d'enfouissement technique (CET) et seulement 4 à 5% sont recyclés. Selon le rapport , la production annuelle des déchets ménagers solides dépassera , en 2015, les 12 millions de tonnes et approchera les 17 millions de tonnes en 2025.                                      Selon l'AND, le pays est confronté à la production et au stockage d'une quantité "notable" de déchets industriels (production de 2,5 millions de tonnes/an et stockage de 4,5 millions de tonnes), dont les déchets spéciaux dangereux qui atteignent les 325 100 tonnes/an .                                              - En 2012, près de 12,5 millions de tonnes/an de déchets ménagers sont enlevés par les services communaux (39 184 agents affectés au nettoiement : 20 121 éboueurs, 12 529 balayeurs et 6 634 chauffeurs.....6 055 véhicules de différentes capacités soit globalement 28 686 tonnes       

 

- Le manque à gagner dans la récupération des déchets ménagers en Algérie est de l’ordre de 2 milliards de dinars par an, a indiqué lundi 20 novembre 2012 , le directeur de la politique environnementale et urbaine au ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement,  Tahar Tolba. Seulement 2% des déchets ménagers sont récupérés, pourtant une quantité  importante est valorisable et la conséquence en est la perte de 2 milliards de dinars chaque année, a expliqué T. Tolba sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Le manque des entreprises de récupération a été relevé par le directeur qui a noté que la récupération est conditionnée par la présence des transformateurs. Les déchets pouvant être récupérés sont le plastique (notamment les bouteilles d’eau minérale), le papier et le carton, les pneus, le verre produit à partir du calcin, qui peuvent être “une ressource supplémentaire aux collectivités  locales”, a-t-il dit. T. Tolba a souligné que la récupération devrait être faite à la source, et le tri doit se faire au niveau des ménages, ajoutant qu’un effort supplémentaire est à fournir pour la sensibilisation afin de changer le comportement de la population et palier à l’incivisme qui “coûte cher à la communauté”, selon  lui. La loi prévoit une “contribution populaire” sous forme de taxe de recouvrement des déchets d’une valeur variant entre 500 DA à 1.000 par an par ménage. T. Tolba a regretté que cette dernière n’est pas acquittée à 100%, relevant qu’elle pourrait couvrir de 25% à 30% du coût du transport des déchets ménagers. Pas moins de 10 millions de tonnes de déchets ménagers sont produits par an. A l’horizon 2020, on en produira 17 millions de tonnes, a relevé le  directeur.
Il existe 120 centres d’enfouissement technique en chantier à l’échelle  nationale, 60 sont achevés, et 54 sont en exploitation, 28 en cours de réalisation, 37 sont en phase d’étude. Les centres sont intercommunaux (regroupent plusieurs communes), leur durée de vie est limitée, mais pourrait être prolongée avec l’introduction des techniques de récupération, a encore expliqué M. Tolba. La gestion des centres d’enfouissement technique incombe aux présidents des assemblées populaires communales (APC). Le centre d’enfouissement technique de Ouled Fayet sera fermé en 2013, le temps de mettre en place celui de Hamissi (Corso, wilaya de Boumerdès) dont l’étude est terminée et le choix de l’entreprise est fait, a relevé T. Tolba. La décharge publique de Oued Smar (Alger-est) est officiellement fermée depuis le 5 juin. Les 204 ha qui l’abritaient seront aménagés en parc naturel.