Pas moins de 600 000 m3 d'eaux usées domestiques et industrielles sont déversées chaque jour sur le littoral algérois. Avant d'atteindre la mer, ces eaux transitent par 45 points de rejets localisés entre l'embouchure de Oued Reghaia et de celle de Oued Mazafran.
Non traitées, ces eaux sont un "réservoir" pour les Mth
A noter que le taux des Mth en Algérie est passé de 2 766 cas en 1993 à 3 545 cas en 1996, pour 100 000 habitants seulement. L'Etat dépense 1,5 milliard de dinars, soit 23 millions de dollars pour la lutte contre ces maladies.
La Capitale, Alger, est dotée de trois grands bassins versants : Oued Reghaia pour Alger Est, Oued El Harrach pour le centre d'Alger et Oued Beni Messous pour la zone Ouest. Les 600 000 m3 que produit la capitale chaque jour sont acheminés vers ces réservoirs topographiques à travers 2 500 km de collecteurs. Souterrains, ces collecteurs sont répartis à travers les 57 communes.
Les trois bassins du Grand-Alger sont équipés de stations de traitement et d'épuration des eaux usées (gérées par l'Ona, créé en 2001 et opérationnel depuis 2003)…celle de Reghaia étant opérationnelle depuis 1997 et sa capacité tourne autour de 80 000 m3
Note : Le volume des eaux usées rejetées chaque année en Algérie est de 600 millions de m3 par an. La région nord, où se trouve une concentration humaine dense, vient en tête avec 550 millions de m3. A l’horizon 2020, ce volume va atteindre le seuil de 1,150 milliard de m3. Au Sud, l’essentiel des eaux usées est déversé à Ouargla, Biskra et El Oued.