L’Algérie est membre de la Banque mondiale et elle a son représentant à Washington. En Algérie, c’est le ministère des Finances qui coordonne toutes les actions et toutes les activités entre la Bm et les différents secteurs en Algérie.
A fin novembre 2005, le portefeuille de la Bm en Algérie comprenait neuf opérations en cours et soixante-quatre prêts clos, soit des engagements cumulés nets de 4,5 milliards de dollars. Les engagements nets au titre des neuf opérations s’élèvent à 337 millions de dollars tandis que les remboursements effectués à novembre ont totalisé plus de 3,671 milliards de dollars.
Les 9 prêts actifs concernent les télécommunications, et la poste, la reconstruction d’urgence (Ain Témouchent ), la modernisation du système budgétaire, l’assistance technique dans le secteur de l’énergie et des mines, les infrastructures financières, l’assistance technique dans les transports et le financement hypothécaire, la vulnérabilité aux catastrophes naturelles en milieu urbain et un (le second) projet d’emploi rural.
Le soutien proposé par le groupe de la Bm à l’Algérie pour la période 2004-2006 est axé beaucoup plus sur une coopération immatérielle (conseil, transfert et partage de connaissances, travail analytique et consultatif, vulgarisation, aide à l’organisation ...) que sur des mises à disposition de fonds.
Par ailleurs , compte tenu du niveau des recettes pétrolières et gazières et du niveau des réserves de change, le gouvernement algérien avait décidé de réduire le recours aux emprunts extérieurs, y compris auprès d’institutions internationales comme la Bm, le Fmi ou la Banque africaine de développement. La Banque mondiale n’a, ainsi, signalé aucun prêt nouveau depuis l’exercice 2003 pour l’Algérie. De ce fait, l’option a été de s’orienter vers un accord d’assistance technique remboursable (Atr) dans des secteurs ciblés comme l’hydraulique, l’énergie (la réorganisation du secteur et la mise en place des nouvelles agences et structures de régulation ), l’assainissement et les Ntic.