Les statistiques de la Banque d’Algérie montrent que la part des banques privées dans la collecte des ressources demeure modeste : 197 milliards de dinars en 2005, soit environ 3 milliards de dollars, contre 2 700 milliards de dinars pour les banques publiques. Leur part s’établit à 6,7% (12,5% en 2002, 5,6% en 2003 et 6,5% en 2004).
Dans l’octroi de crédits , elle est de 7,4%.
Elles ont consenti 131 milliards de dinars au secteur privé. Ainsi , le secteur public continue à dominer le marché (93,3%) en dépit de l’ouverture du marché à nombre de banques privées.
Notes : - La note de conjoncture de la Banque d’Algérie, diffusée début 2007, indiquait qu’en 2006, 91% des crédits à l’économie ont été accordés par les banques publiques et seulement 9% par les banques privées. Sur les 1 025 milliards de dinars accordés au secteur privé, 850 l’ont été par les banques publiques et 177 par les banques privées. Celles-ci n’ont accordé, par contre, au secteur public que 17 millions de dinars sur un total de 916 milliards de dinars.
- Pour l'année 2008, selon le délégué général de l'ABEF (17 février 2009), le financement des banques étrangères établies en Algérie a atteint 2 400 milliards de dinars soirtplus de 25 miliards d'euros, tous secteurs confondus. Le crédit immoboiler inytervient avec 6%, alors que les crédits à la consommation constituent moins de 4% des financements.