FINANCES - DETTE - DETTE PUBLIQUE
- Selon le ministre des Finances (lundi 7 novembre 2005) plus de 900 milliards de dinars de dette publique, soit environ 13 milliards de dollars ont été remboursés depuis 2001, et ce grâce aux entrées du fonds de régulation des recettes.
Le solde de ce compte, créé pour absorber l'écart entre les recettes effectives et celles prévisionnelles de l'Etat a atteint, selon lui, les 1 504 milliards de dinars (quelque 19 milliards de dollars) contre 721 milliards de dinars (9 milliards de dollars) en 2004.
En 2005, la différence entre le volume des réserves de change et celui de la dette extérieure est de l'ordre de 36 milliards de dollars.
A fin septembre 2005, les réserves de change de l'Algérie avaient atteint les 51,7 milliards de dollars alors que la dette extérieure était de 17,8 milliards de dollars.
Le stock de la dette était de 21,4 milliards de dollars à fin 2004 et plus de 30 milliards de dollars en 1999.
A noter que l'Algérie avait payé par anticipation quelque 3 milliards de dollars en 2004 et en 2005. Ce mode de paiement doit être intensifié en 2006.
Notes : - A la fin de l’année 2006, suite à l’exécution du remboursement anticipé, la dette extérieure de l’Etat ne se montait plus qu’à 4,7 milliards de dollars (dont 4 dus par des entreprises).A fin juin 2007, elle n'est plus que de 623 millions de dollars.
- La dette interne, pour sa part, est estimée à 1 779 milliards de dinars à fin décembre 2006. Pour l'essentiel, elle est composée de la dette courante (bon du Trésor sur le marché et sur formule), évaluée à 403 milliards de dinars, et les dettes dites d'assainissement estimées à 1 376 milliards de dinars.
La dette interne algérienne ne représente (si l'on se base sur les "critères de convergence de Maastricht") que 21,3% du Pib. Ce ratio était de 32,6% en 1999. A fin 2008, la dette interne devrait être ramenée à environ 700 milliards de dinars. En outre , le Fonds de régulation des recettes qui a atteint, à fin octobre 2007, 3 654 milliards de dinars (environ 46 milliards de dollars) dépasse très largement le montant de la dette intérieure.
-A la fin de l’année 2007, selon le ministre des Finances, la dette publique interne a enregistré une baisse de l’ordre de 41%. Elle s’est stabilisée à 1 050 milliards de dinars (15% du PIB) contre 1 780 en 2006. Par ailleurs , le Fonds de régulation des recettes a atteint les 3 215 milliards de dinars à fin 2007, contre 2 931 à fin 2006.
- En 2009, la dette publique extérieure de l'Algérie a reculé de 137 millions de dollars. 486 fin novembre 2009 contre 623 à la fin de l'année 2008. Selon le ministre (31-12-2009 à l'APN), la dette publiqe a reculé ainsi à moins de 1% par rapport au Prodits intérieur brut (PIB). La même tendance est prévue pour l'année 2010. La dette extérieure du pays se situait aux alentours de 5 milliards de dollars à la fin de l'année 2006. Elle ne représentait que 2,5% du PIB à fin 2008, 3,6% du PIB en 2007, 34,2% en 2003 et 58,3% en 1999. S'agisant de de la dette intérieure publique, elle, connaît, une tendance à la hausse. Elle passe de 1170 milliards de dinars en juin 2008 à 750 milliards de dinars en juin 2009 pour finir le même exercice à 814,4 milliards de dinars. La dette intérieure (ou "dette domestique") représente l'ensemble des créances (sociales, commerciales et fiscales) détenues par les agents économiques résidents de l'Etat. Elle est insensible aux écarts de change , car généralement libellée dans la monnaie nationale. - En 2010, la dette extérieure à moyen et long terme de l'Algérie s'est située à 3,68 milliards de dollars (3,92 milliards de dollars en 2009) - En 2011, la dette extérieure se situe à 5,2 milliards de dollars et la dette extérieure publique à moins de 480 millions de dollars.
- Dans un rapport spécial réactulaisé sur les perspectives économiques de la région MENA, rendu public samedi 21 avril 2012, le FMI classe l'Algérie au titre du pays le moins endetté des 20 pays de la région Mena pour l'année 2012, et du deuxième plus gros détenteur de réserves officielles de change après l'Arabie saoudite, avec des prévisions de clôture pour l'année 2012 de 205,2 milliards de dollars.. Le FMI prévoit un matelas de devises de 224,1milliards de dollars en 2013 (contre 183,1 milliards de dollars en 2011).Selon les évaluations du FMI, les réserves de change officielles 2012 (hors fonds de souveraineté) des pays pétroliers de la région, les trois plus gros détenteurs de ces réserves sont l'Arabie Saoudite (683,5 milliards de dollars), l'Algérie (205,2 milliards de dollars) et l'Iran (113,1 milliards de dollars)
Le Fonds indique que la dette extérieure brute de l'Algérie ne représentera que 2,4% du PIB en 2012 et devra se maintenir au même taux en 2013 (contre 2,8% en 2011). La dette publique devra baisser , quant à elle, à 8,9% du PIB en 2012 et à 8,6% en 2013 (contre 9,9% en 2011)