Selon une étude du Figaro économie (mai 2006), l’Algérie figure à la quatrième place des dix pays producteurs d’eau dessalée d’ici à 2015 avec une production de 2 millions de m3./jour.

Les pays qui occupent le peloton de tête sont ceux qui se portent bien financièrement, comme l’Arabie Saoudite  (5,4 millions de m3/jour), les Emirats arabes unis (4,1 millions de m3/jour) et les Etats Unis (3,7 millions de m3/jour). D’autres pays comme la Libye, le Koweit, Israel, l’Espagne, l’Italie et la Chine font également des efforts pour développer leurs capacités de dessalement . Mais, c’est l’Algérie qui fournit le plus grand effort. 

Elle ambitionne d’augmenter sa production d’eau de l’ordre de 1042% contre 67% pour les Etats-Unis, 83% pour l’Arabie saoudite, 160% pour la Chine, 149% pour l’Italie et 470% pour la Libye. 

L’Algérie compte réaliser,d’ici 2009, 13 usines de dessalement, notamment à Skikda (100 000 m3/jour), Beni Saf (200 000 ml3/jour), Ténès (200 000 m3/jour) et Mostaganem (200 000 m3/jour). Quelque 21 autres stations devront êtere réalisées d’ici 2016 à partir du budget de l’Etat et confiées à la charge de l’Algérienne des eaux.

Un mètre cube d’eau potable produit par les techniques classiques coûte environ 0,2 euro hors taxes et investissements de maintenance et développement, mais le mètre cube d’eau dessalée revient à 0,7 euro (il n’est , pour l’instant, facturé qu’à 50 dinars).

Note : - Selon le ministre de l’Hydraulique,  (samedi 11 mars 2006), l’eau dessalée revient à 48 dinars le m3 .

Toujours selon le ministre (21 mai 2006), l’eau épurée revient à 22 dinars le m3, l’eau dessalée de 46 à 50 dinars le m3 et l’eau transportée des barrages à 22 dinars le m3.

Pour l’irrigation, le prix pratiqué pour le m3 d’eau est passé de 1,5 dinar avant janvier 2005 à 2,25 dinars plus tard et coûte actuellement (mi-2006) jusqu’à 4 dinars le m3.