La ville de M’Doukal (10 000 habitants) , située à 100 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Batna, compte plus de 16 siècles d’histoire . Ibn Khaldoun y a séjourné et Cheikh El Ourtilani l’évoque dans un récit de voyages. Elle est décrite souvent par le grand poète du melhoun, Benguitoun, l’auteur du chef-d’œuvre Hyzia, interpétée par Abdelhamid Ababsa
Cette oasis est située aux confins des steppes du Hodna et c’est l’une des portes du Sahara.
Située aux points de rencontre des limites des wilayas de M’Sila, Batna et Biskra, s’étendant sur le versant de l’Atlas saharien et faisant face au Grand Sud, M’Doukal signifie « nos amis » en tamazight .
La source de Ras el Ain qui alimente les habitants aurait été aménagée sous les ordres de la Kahina, indique une légende locale.
La palmeraie compte 80 000 dattiers ainsi que des vergers datant de cette époque, disent les historiens.
Le ksar original qui était construit à l’intérieur de la fortification avait quatre portes : Beb Sour, Bab Rahba, Bab Nadeer et Bab Hamraya. C’est l’une des plus belles et des plus vastes palmeraies de la wilaya de Batna qui abrite également, au sud-est , dans la vallée de Opued Abdi, l’oasis de Tifelfel et de Ghouffi.
M’Doukal s’est vu décerner, en 1914, le prix de la plus belle oasis et, chaque année, elle organise un festival « Tourisme et fantasia ».