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Navires- Echouage

Date de création: 15-07-2008 18:06
Dernière mise à jour: 15-07-2008 18:06
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Samedi 13 novembre 2004, en plein Ramadhan, à la veille de l'Aid El Fitr, suite aux très mauvaises conditions climatiques (forte tempête), un navire de la Cnan en rade depuis plusieurs mois au large du port d'Alger, le Béchar, s'échoue ( " en direct" sous les regards des passants de Front de mer)  près de l'Amirauté, les tentatives de sauvetage étant quasiment impossibles. Bilan de l'échouage:16 morts et 2 seuls rescapés de l'équipage qui étaient de permanence. Un autre navire, étranger celui-ci, s'échouait du côté des Sablettes (Alger-moutonnière) sans occasionner de morts, les marins ayant été repêchés.

En 2003, les côtes algériennes ont connu un gros lot d'incidents en mer et plusieurs navires ont coulé :

En 1994, un navire, le Sea Prince avait coulé à R'Mila d'El Marsa (Skikda).

Au mois de novembre 2002, le navire El Hadjar coule au large de Skikda.

Au début de l'année 2003, toujours à Skikda, les navires Val Bruna, battant pavillon italien, Alliance Spirit et Kheymar, battant pavillon chypriote, des navires pétroliers, après leur échouage sur la plage Ben M'hidi, ont failli provoquer une catastrophe écologique. En même temps, à cause des vents violents, une vingtaine d'embarcations coulent à Jijel et à Ziama Mansourah.

Le 1er février 2003, le Nestor C, navire battant pavillon Sainte-Hélène, échoue à Beni Nelaid (Jijel). En avril 2003, c'est au tour du Spruttenberg, battant pavillon chypriote, d'échouer à Saline-Dellys.

En décembre 2003, deux navires, le Ténérife et le Castor I (deux navires cargos) échouent à Ben M'Hidi (Skikda), emportés par des vents soufflant à plus de 80 km/heure.

 

Note : - Mardi 16 mai 2006, le tribunal criminel d’Alger rendait son verdict, après 6 jours de procès, dans l’affaire du naufrage du navire Béchar et du vraquier Batna : L’ex-Pdg du groupe Cnan , Ali Koudil, le directeur de l’armement Ammour Mohand Ouramdane, le divisionnaire chargé de la maintenance des navires, Ikhaladène Kamel,  l’inspecteur technique  Zaoui Salah et Debbah Mustapha, directeur des équipements sont condamnés, chacun, à une peine de 15 ans de réclusion criminelle, « bénéficiant de circonstances atténuantes ». Le commandant du Batna, Benhamou Ouramdane, écopera de deux années de prison ferme et le chef-mécanicien  Ballache Allaoua d’une année de prison ferme.