Pour le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale (3 avril 2005), qui confirme au passage le taux de 13% de chômeurs (et non 17,7% comme le signalait le Conseil du gouvernement du 14 janvier 2005, sur la base des statistiques de l'Ons), la sensible baisse du taux de chômage a été réalisée grâce aux différents dispositifs et programmes initiés par les pouvoirs publics depuis la fin des années 90:
50 000 universitaires doivent être recrutés (en 2005), 45 000 dans le secteur public et 5 000 dans le secteur privé…..peut-être 60 000.
110 000 émargeront au dispositif du contrat pré-emploi (dont 59 781 recrutés en 2004 et dont les contrats ont été prorogés pour la majorité)
En 2004, on a créé 405 883 emplois dans le cadre des dispositifs existants: Esil, Iaig, Cpe, Tup-Himo et Ansej.
Les emplois de solidarite ont coûté 22,8 milliards de dinars
La demande effective cumulée a atteint, au premier trimestre 2004, 308 486 demandes inscrites au niveau de l'Anem.
En 2004, le Cpe a permis une offre d'emploi de 7 570 postes pour la filière sciences humaines, 1 245 postes pour les sciences technologiques et 9 678 pour les diplômés en langues. Les sciences humaines viennent en tête des inscrits avec un taux de 43%. En seconde position, viennent les demandeurs issus des sciences technologiques avec 22% et en dernière position les diplômés en langues avec 7%.
Le dispositif Cpe consiste en le recrutement de jeunes diplômés demandeurs d'emploi, moyennant une rémunération variant entre 6 000 dinars et 8 000 dinars à la charge de l'Etat. Une sorte de contrat –formation avant que ces "stagiaires" ne trouvent un emploi permanent.