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Algérie. Etats Unis d'Amérique/Coopération 2025

Date de création: 28-11-2025 14:04
Dernière mise à jour: 28-11-2025 14:04
Lu: 19 fois


RELATIONS INTERNATIONALES- USA- ALGÉRIE.ÉTATS UNIS D’AMÉRIQUE /COOPÉRATION 2025

 

L’ambassadeur d’Algérie aux Etats-Unis,  Sabri Boukadoum, a exprimé son grand optimisme quant à l’évolution et au développement des relations algéro-américaines. Invité le mardi 18 novembre du Stimson Center, un centre de recherche et d’analyse politique indépendant basé à Washington D.C., M. Boukadoum a réaffirmé qu’il n’existait aucune limite à la coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis. « Je suis très optimiste. Je l’ai dit en début d’année et je le redis aujourd’hui : très franchement, il n’y a pas de limite à notre coopération bilatérale. Nous pouvons travailler ensemble sur de nombreux sujets et dans de nombreux secteurs », a-t-il affirmé en réponse à une question sur comment il voyait l’évolution des relations algéro-américaines. L’ambassadeur a rappelé, lors de cette discussion approfondie menée par Hafed AlGhwell, chercheur principal et directeur du programme Afrique du Nord au Stimson Center, les profonds liens historiques entre les deux pays, remontant aux lendemains de l’indépendance des États-Unis en 1776. « Nous sommes les premiers à avoir signé un traité avec les Américains en 1795. Les gens ont tendance à oublier que nous avions d’excellentes relations par le passé, même pendant la colonisation », a-t-il souligné, assurant que « des Algériens ont combattu pendant la guerre civile américaine, du bon côté, avec Abraham Lincoln. Oui, nous avons même des photos de cette époque où ils campaient juste à côté de l’Université américaine de Spring Valley ». M. Boukadoum a également évoqué l’impact des Américains sur la lutte des Algériens pour leur indépendance, suite à leur implication dans la Seconde Guerre mondiale. « Je me souviens que toute la génération plus âgée me parlait de l’arrivée des Américains en Algérie en 1942. Et cela a contribué à faire croire aux Algériens que les Français pouvaient être vaincus », at-il relevé. Interrogé sur la forte présence chinoise en Algérie, l’ambassadeur a précisé que les Chinois se trouvent sur l’ensemble du continent africain. Il a enchaîné en assurant que « les Chinois sont certes présents en Algérie, mais les entreprises américaines le sont également. Et j’espère qu’elles seront encore plus nombreuses à l’avenir ». « C’est à vous, les Américains, d’être davantage présents. Si vous tournez le dos à l’Afrique, ne blâmez pas les Africains », a-t-il soutenu. Les possibilités et les domaines de coopération avec l’Algérie sont nombreux, a-t-il fait remarquer en évoquant l’éducation, l’enseignement supérieur, les nouvelles technologiques, l’intelligence artificielle, l’agriculture et bien évidemment les hydrocarbures et les énergies renouvelables. « J’ai dit que les possibilités étaient infinies », a-til insisté en revenant sur les importantes réformes économiques réalisées au cours de ces dernières années, qui ont substantiellement amélioré le climat des affaires en Algérie et favorisé les investissements nationaux et étrangers. Il a souligné dans ce sillage la ferme volonté du président de la République, à travers une vision judicieuse, de diversifier l’économie nationale et de la libérer de sa dépendance aux hydrocarbures. Il a fait part dans ce contexte du processus de numérisation de l’administration et de l’ensemble des services publiques qui devrait s’achever avant la fin de l’année en cours, conformément aux instructions fermes du chef de l’Etat. L’ambassadeur a aussi cité le développement rapide d’Internet en Algérie, la réforme du secteur bancaire destinée à financer des projets productifs à forte valeur ajoutée, ainsi que les mécanismes d’aide et de soutien aux start-up. Il est également revenu sur les réformes politiques menées par le Président Tebboune durant son premier mandat, marqué par la promulgation d’une nouvelle Constitution en 2020, la création d’une Cour constitutionnelle, d’une Autorité nationale indépendante des élections, d’un Observatoire national de la société civile et d’un Conseil supérieur de la jeunesse, ainsi que par une nouvelle loi électorale encourageant la participation des femmes et des jeunes à la vie politique et aux élections. S. Boukadoum a souligné le rôle central de l’Algérie dans la stabilité régionale, la lutte contre le terrorisme et la gestion des migrations, ainsi que son rôle stratégique de médiateur en Afrique du Nord et au Sahel. Il a réitéré la position constante de l’Algérie sur la question du Sahara occidental et sur la cause palestinienne. Interrogé sur les relations entre l’Algérie et la Russie, l’ambassadeur a rappelé le non-alignement historique de l’Algérie, qui lui permet de maintenir de bonnes relations avec différentes puissances internationales. « Nous sommes un pays non aligné. Cela fait partie de notre ADN. Nous ne suivons aucune idéologie. Nous ne sommes pas et ne serons jamais alignés », a-t-il précisé.