RELATIONS
INTERNATIONALES- PALESTINE- ALGERIE.PALESTINE/RÉSOLUTION CS.ONU NOVEMBRE 2025
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Aps, 18/11/2025
« L'État
national a pleinement recouvré ses forces et demeure souverain dans l’ensemble
de ses décisions, guidé exclusivement par l’intérêt national et public. Un État
national fort ne peut se laisser dicter sa conduite par les caprices, les impulsions
ou les velléités de quiconque. Les tragédies des années 1990 font partie
définitivement du passé, après que le peuple algérien, digne, a payé un lourd
tribut face aux complots qui avaient vainement ciblé l’État national dans ses
fondements. La politique extérieure de l’État algérien trouve ses fondements et
ses mécanismes de définition dans la Constitution de la Nation. C’est elle qui
fait de la politique extérieure un domaine réservé du président de la
République, en sa qualité d’unique et seul artisan de la décision politique
extérieure, au nom de la Nation algérienne. C’est elle également qui définit
l'appareil diplomatique de l’État, chargé d’exécuter rigoureusement cette
politique. Nul ne saurait s’élever au-dessus de la Constitution et nulle source
ne peut définir notre politique étrangère en dehors de sa source
constitutionnelle. Certaines parties internes se sont aujourd’hui élevées contre
la diplomatie algérienne, critiquant la position que notre pays a adoptée face
à la dernière résolution du Conseil de sécurité des Nations unies relative à la
question palestinienne en général et à la situation humanitaire et sécuritaire
dans la bande de Ghaza en particulier. Une telle
sortie qui manque, dans sa forme comme dans son contenu, des bases objectives
les plus élémentaires -pour ne pas dire du minimum de connaissance et de
compréhension des mécanismes de l’action diplomatique- révèle, devant l’opinion
publique nationale pleinement consciente de la constance du soutien algérien au
peuple palestinien et à sa juste cause, la véritable nature des arrière-pensées
et des desseins de ces parties. Nous sommes, sans aucun doute, face à une
tentative exécrable d’instrumentaliser la politique extérieure du pays au
service de calculs politiciens étriqués. Nous sommes également face à une
manœuvre désespérée visant à exploiter une question qui relève des priorités
fondamentales de la politique extérieure de notre pays, dans l’espoir d’en
tirer des gains qui n’ont aucun lien, de près ou de loin, avec l’intérêt national.
Les parties derrière de telles sorties doivent comprendre pleinement que les
agendas politiques et partisans n’ont aucune place dans la politique extérieure
et que l’État national fort ne permettra jamais que sa décision souveraine en
matière de politique extérieure soit transformée en outil de marchandages
politiques ou partisans, étroits dans leur portée comme dans leur vision ».