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Cheval Barbe/Filière barbe , Algérie

Date de création: 21-10-2025 17:56
Dernière mise à jour: 21-10-2025 17:56
Lu: 14 fois


AGRICULTURE- INFORMATIONS PRATIQUES- CHEVAL BARBE /FILIÈRE BARBE ALGÉRIE

L’Organisation Mondiale du Barbe,l'OMCB a été fondée le 21 juin 1987, lors d'un congrès mondial à Alger, en marge du 3e Salon du cheval, afin de formaliser la race et de coordonner les efforts d'élevage au niveau international. Sa mission principale est d'établir et de faire respecter un standard de la race, de gérer le stud-book international, et d'encourager la connaissance ainsi que l'élevage de ce cheval rustique et polyvalent. De nombreux cadres de la région de Tiaret participent activement à cette organisation, notamment Ahmed Bouakaz, Hallouz Feghoul, l’actuelle directrice de l’ONDEEC, Mme Belmorsli Faiza, le Dr Tewfik Ouared, Ahmed Bouakaz junior, reconnu pour son expertise en stud-book, et le Dr Bellalia Ammar.

La Société des Courses Hippiques et du Pari Mutuel est l'unique représentante de ce secteur à Tiaret. Historiquement, cette agence a été un pilier de l'activité équestre locale, gérée par une équipe de 56 employés dévoués. Cependant, selon l'ancien manager, le Dr Bellalia Ammar, qui a dirigé l'agence de 1999 à 2003, l'effectif a drastiquement diminué, pour ne compter aujourd'hui que sept employés. Cette réduction soulève des questions sur la gestion et l'avenir de cette institution. Malgré ces défis, le potentiel de l'agence demeure considérable. Si elle est correctement administrée et soutenue, elle pourrait devenir un moteur de croissance pour l'économie locale. L'agence gère également l'hippodrome de Tiaret, un site vibrant où l'excitation des courses prend vie. Chaque semaine, des événements palpitants sont organisés, avec des courses qui se tiennent deux fois par semaine. La jumenterie de Chaouchaoua, avec son riche passé et son avenir incertain, représente un défi passionnant pour l'élevage équin en Algérie. Avec des efforts concertés et une gestion proactive, elle pourrait non seulement retrouver sa splendeur d'antan, mais également devenir un modèle de développement pour l'ensemble du secteur équestre algérien.

L’Office National de Développement de l'Élevage Équin et Camelin (ONDEEC) a été créé le 21 juin 1981 à Alger. Il a pour missions principales la préservation des races et la promotion de l'élevage équin et camelin. Son siège est à Tiaret, où il compte 68 employés à travers 20 stations de monte dans le pays. Cependant, l'ONDEEC rencontre des difficultés financières qui affectent ses activités depuis 2017, impactant ainsi le développement de la filière.

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Située à cinq kilomètres de Tiaret, la jumenterie de Chaouchaoua joue un rôle crucial dans l'amélioration de l'élevage du cheval algérien. Créée en 1877 par le ministère français de la Guerre, elle avait pour mission de fournir l'armée coloniale en chevaux, principalement des Barbes et des pur-sangs arabes importés de Syrie, réputées pour leur endurance et leur rusticité. Certaines lignées de Pur-sangs nés à Chaouchaoua, devenu Haras national après l'indépendance de l'Algérie en 1962, se sont illustrées sur les hippodromes internationaux. Cependant, avec la mécanisation, le besoin en chevaux a diminué, et le hippisme est aujourd'hui en déclin en Algérie. Le haras national n'abrite plus que 250 chevaux, dont plus de la moitié sont des Pur-sangs arabes, et il peine à s'autofinancer, dépendant de la vente de fourrage et de céréales cultivées sur place. L’actuel directeur, Tafiani, constate avec amertume que maintenir l'élevage de chevaux relève du miracle. Depuis les années 90, le haras souffre de la concurrence d'éleveurs privés et du goût croissant pour les races importées. Ahmed Bouakkaz, ancien responsable de l'Office national de développement équin et camelin, met en garde contre la perte de la souche algérienne des pur-sangs arabes. Malgré une tradition équestre riche, l'Algérie ne compterait plus qu’enivrons 30.000 chevaux. Au fil des années, le haras a considérablement amélioré ses installations, portant son effectif à 65 poulinières et environ 200 animaux. Des annexes ont étéaménagées pour accueillir les poulinières vides et les jeunes chevaux. Cependant, les essais de croisement avec des Pursangs anglais ont été abandonnés au profit des étalons syriens et arabes-barbes. Après l’indépendance, le haras a été chargé de la préservation des races orientales et de l'amélioration du comportement, de la santé et de la fécondité des chevaux. Actuellement, Chaouchaoua enregistre en moyenne 35 nouvelles naissances par an. Le haras, niché sur un terrain argilo-silico-calcaire et entouré d'une végétation luxuriante, se dresse comme une oasis verdoyante, attirant tant les habitants de Tiaret que les touristes. L'accès se fait par une cour carrée, flanquée des bâtiments administratifs et des logements des employés. À l'intérieur, les boxes, bien agencés et d'une simplicité efficace, s'alignent en quatre corps de bâtiments. Ces installations spacieuses et aérées garantissent une hygiène optimale. Les paddocks, délimités par des lisses blanches, offrent aux poulinières la possibilité de sortir avec leurs jeunes. Les étalons, en revanche, bénéficient d'une cour dédiée, ombragée par des trembles argentés, où se trouvent trois magnifiques étalons syriens récemment importés d'Égypte. Ces derniers se sont distingués par leur qualité de tenue et leurs performances exceptionnelles sur les hippodromes. Après l’indépendance, le haras a été chargé de la préservation des races orientales et de l'amélioration du comportement, de la santé et de la fécondité des chevaux. Placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, il tire 40% de ses ressources des ventes de chevaux et 60% de la production agricole, malgré une réduction de sa superficie, passée de 1.500 à moins de 700 hectares. Les aléas climatiques et la hausse des coûts aggravent cette situation. Le haras fait face à la concurrence croissante des éleveurs privés et à la dégradation de ses infrastructures, menacées par des coupes anarchiques d’arbres et une urbanisation excessive. Aujourd'hui, il se spécialise dans l’élevage du cheval Barbe, réputé pour sa robustesse et son endurance, tout en abritant d'autres races, comme l'Arabe Barbe et l'Anglais