DEFENSE-OPINIONS ET POINTS DE
VUE- « LES NOUVELLES GUERRES »/CHRONIQUE
AHCENE DJABALLAH BELKACEM, 13 SEP 2025
LES « NOUVELLES GUERRES » (Raïna Raïkoum, Le Quotidien
d’Oran, samedi 13 septembre 2025)
Actuellement, dans plusieurs parties du monde, que ce soit au niveau du Sud
Global ou du Nord Global, les guerres et les conflits armés font rage,
s’éternisant et saignant les Etats et, surtout, des
populations qui se voient engagées.......plus de force que de gré.
Globalement, tout cela pour la conquête de nouvelles terres, très riches en matériaux rares et précieux, absolument nécessaires
aux croissances économiques et industrielles. Ajoutez-y l’affairisme, le
suprémacisme et le racisme, le fanatisme religieux et les nationalismes
exacerbés et la coupe sera bien pleine.
Bien sûr, l’être humain n‘ayant pas changé quant à ses habitudes
prédatrices et bellicistes et la soif de pouvoir n’ayant jamais diminué, malgré
les défaites et les catastrophes, ce sont surtout les armées qui s’affrontent
sur le terrain, utilisant des moyens de plus en plus sophistiqués et de plus en
plus ravageurs......les plus lâches s’en prenant au maillon faible, les
populations civiles, femmes et enfants y compris, toujours
désarmées. L’exemple le plus tragique de ces dernières années est bien celui,
toujours actuel, de la Palestine occupée et de
Gaza martyrisée par l’occupation et les bombardements sionistes.
Mais, ce n’est là que l’aspect le plus visible de la 3ème guerre
mondiale actuelle qui a déjà commencé.....depuis pas
mal de temps. De manière éparpillée et étalée certes, mais bel et bien là. On
voit même un grand pays, puissant militairement,
transformer, tout récemment, son ministère de la Défense en
ministère de la Guerre. C’est tout dit !
S’y préparer ? Se protéger ? Là est toute la problématique
de la nouvelle politique de défense et de protection des
nations. Certaines s’y sont déjà préparées, d’autres pas encore.
Comment ? Beaucoup d’armement certes, mais surtout par la mise en œuvre,
en aval, de « nouvelles guerres »
(déjà entreprises par certaines grandes puissances , de leurs alliés et des
Etats malfaisants). Le tout dans la discrétion -c’est une simple observation et
non une règle - sinon le secret le plus total, car si on peut se permettre
d’évoquer publiquement ses ambitions et les grandes lignes en matière de défense
ou de guerre , on ne diffuse jamais, mais alors
jamais, les plans et programmes de mise en œuvre. Ceci, afin de ne pas dévoiler
ses intentions. Moins on en parle publiquement (et même en cercles de proches)
et mieux ça vaut pour l’efficacité à venir et, surtout, pour éviter que les
autres n’élaborent des contre-attaques. Tout en ne tombant pas dans les pièges
des « réponses à tout prix » aux contenus des réseaux sociaux et même
des médias classiques, pour une bonne partie garnis de
« taupes », d’usines à « trolls », d’aigris, de
revanchards, de rancuniers, d’opposants, quand ce ne sont pas des
« zinzins » manipulant l’Ia. Toute une Armée numérique, avec ses
réguliers et ses « harkis » :
-On a, tout d’abord, la mobilisation (volontaire, cela va de soi !)
des capacités intellectuelles et économiques des diasporas, tout
particulièrement lorsqu’elles sont importantes quantitativement et
qualitativement.
- Il y a, ensuite, les actions en matière de développement des capacités
numériques nationales, générales ou spécialisées, toutes facilitant la maîtrise
des données et des moyens.
-Il y a, enfin, la stratégie et les programmes de communication d’Etat (à
différencier de l’information gouvernementale laquelle s’effectue normalement , bien sûr, dans des cadres étudiés et
organisés)