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Algérie.Mali/réponse Mae Algérie, Onu, 29 septembre 2025

Date de création: 30-09-2025 19:00
Dernière mise à jour: 30-09-2025 19:00
Lu: 16 fois


RELATIONS INTERNATIONALES- MALI-ALGÉRIE.MALI/RÉPONSE MAE ALGERIE, AG. ONU 29.9.2025

 Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a répondu , depuis New York, aux récurrentes attaques, calomnies et accusations d’infondées des putschistes de Bamako contre l’Algérie. Dans une allocution prononcée lors du débat général de la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU dans son segment de haut niveau, Attaf a d’emblée fait remarquer que « pour la deuxième année consécutive, un des putschistes maliens ose, depuis cette tribune, s’en prendre à l’Algérie ». Il a enchaîné en considérant que « les sommets de la bassesse, de la vulgarité et de la grossièreté atteints par ce faux poète, mais vrai putschiste, ne sont rien d’autre que logorrhée de soudard. Son bavardage de caniveau ne mérite que mépris et n’inspire que dégoût ». Le ministre des Affaires étrangères se dit avoir aimé voir le régime de Bamako exceller dans le travail pour redresser la situation au Mali dans divers domaines et améliorer les conditions de vie des Maliens. « Au lieu d’exceller dans l’art d’accuser les autres d’avoir échoué et de détourner l’attention de ses propres échecs, nous aurions souhaité et espéré encore que ce soldat grossier et ses semblables brillent dans d’autres arts plus nobles, plus honorables et plus utiles pour le Mali, tels que rétablir la sécurité et la stabilité du pays, œuvrer à l’amélioration du niveau de vie de leur peuple et de doter le Mali d’une gouvernance à la hauteur de son histoire, d’une efficacité élevée et d’une intégrité irréprochable, caractérisée par la loyauté et la fidélité », a-t-il souligné, estimant que « la République du Mali mérite mieux que tous ces putschistes comploteurs ». Attaf a poursuivi en affirmant que « l’Algérie est pleinement consciente que ce pays frère ne peut être réduit à une clique qui ne voit d’avenir pour son pays qu’à travers le prisme de son emprise sur le pouvoir et de la domination de son peuple ». Les propos du ministre d’Etat sont une réaction aux insultes contre l’Algérie, proférée par Abdoulaye Maïga, un des putschistes maliens à la tribune de l’ONU. A. Attaf a cependant précisé que « la main de l’Algérie reste tendue » et que « son réservoir de patience pour renforcer les liens qui l’unissent à ses frères maliens ne tarira jamais ». Des liens qui, a-t-il soutenu, « ne peuvent être ébranlés par de tels facteurs conjoncturels, aussi négatifs soient-ils, et malgré la bassesse de ceux qui les orchestrent ». Le ministre a ensuite renouvelé l’engagement de l’Algérie en faveur de règlement pacifique des conflits en Afrique. « L’Algérie renouvelle son engagement à contribuer, en tant qu’acteur clé, à l’action africaine commune », a-t-il souligné. Pour A. Attaf, la réalité africaine impose « la prise en charge des crises qui n’épargnent aucune région du continent » et qui exposent « plus que jamais » l’Afrique au fléau du terrorisme. Il a également appelé à saisir les opportunités qu’offre la Zone de libre-échange continentale. Il a également souligné la nécessité de mettre un terme à des décennies de marginalisation dont souffre notre continent dans les différents centres de décision, à commencer par le Conseil de sécurité de l’ONU, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international et l’Organisation mondiale du Commerce. A. Attaf a par ailleurs évoqué la crise libyenne en dénonçant les ingérences étrangères qui maintiennent le statu quo depuis 14 ans. « Si la question était entre les mains des Libyens, ils auraient réussi à régler leurs différends et à ouvrir la voie vers la fin de cette crise depuis longtemps », a-t-il relevé, estimant qu’ « il est grand temps de mettre un terme définitif aux ingérences étrangères », afin d’ « ouvrir la voie à un règlement consensuel fondé sur la tenue d’élections présidentielles et parlementaires, au cours desquelles les Libyens choisiront leurs représentants parmi ceux qui croient et s’engagent en faveur d’un projet national libyen fédérateur ».