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Bilan saison estivale 2025, Protection civile

Date de création: 02-09-2025 18:38
Dernière mise à jour: 02-09-2025 18:38
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ENVIRONNEMENT- ENQUÊTES ET REPORTAGES- BILAN SAISON ESTIVALE 2025, PROTECTION CIVILE

760 personnes sont mortes durant la période allant du 1er juin au 31 août, soit une moyenne de 253 victimes par mois, et ce alors que tout n’est pas encore définitif malheureusement lorsqu’on sait qu’on est encore à 20 jours de la rentrée scolaire. Les noyades sont derrière le décès de 224 personnes dont 159 dans les plages, dont 73 estivants ont péri dans des plages interdites à la baignade, et 65 dans les plans d’eau (barrages, retenues collinaires, mares d’eau, oueds, piscines… ), majoritairement des adolescents, voire des enfants. Sur 86 noyades déplorées dans les plages autorisées, 42 ont été constatées en dehors des horaires du service du dispositif de surveillance des plages. 22 noyades ont eu lieu alors que le fanion était rouge indiquant baignade interdite contre 11 décès lorsque le fanion était de couleur orange, c'est-à-dire baignade dangereuse, et autant de noyé quand le fanion était toutefois vert. Par wilayas, la triste palme est détenu par Mostaganem, avec 28 décès, suivie de Boumerdès (18), Oran et Skikda, avec 15 noyades chacune. Au final, les maîtres nageurs de la Protection civile  ont effectué 69.662 interventions ayant permis de sauver 48.748 personnes d’une mort certaine. La PC a enregistré par ailleurs 17 accidents causés par des embarcations de plaisance, essentiellement les Jet ski, à Alger Tipasa, Aïn Témouchent et Oran. Concernant les plans d’eau, on fait état de 22 drames sur 65 survenus dans les mares d’eau et 20 dans les bassins d’irrigation. Autre chiffre inquiétant, on compte 10 décès déplorés dans les piscines, devenues ces dernières années très tendance devant la forte affluence dans les plages. Pendant ce temps, l’hécatombe routière n’a pas fléchi, bien au contraire, si l’on se fie aux statistiques de la Protection civile, qui font état, durant ces trois mois de l’été, de 536 morts et 26.118 blessés causés par 19.369 sinistres. On avait une semaine marquée par le décès de 62 personnes, dont les 18 dans la tragique chute du bus dans l’oued El-Harrach. S’agissant des incendies de forêt, la situation reste en revanche relativement maîtrisée par rapport aux noyades et aux accidents de la circulation, quand bien même plusieurs foyers se sont déclenchés, ces derniers temps, à l’instar des monts de Chréa (Blida). «C’est vrai que des départs de feux ont été constatés dernièrement, mais, Dieu merci, les dégâts ne sont pas considérables, d’autant que nous n’avons déploré aucun décès. Ceci s’explique, en grande partie, par le plan de prévention et d’anticipation auquel ont participé tous les acteurs concernés, avec, par exemple, le renforcement de nos colonnes mobiles, mais aussi par le précieux concours du dispositif aérien qui a vu l’intervention salvatrice des bombardiers d’eau de la protection civile et de l’Armée nationale populaire», se félicite-t-on , tout en  saluant , au passage, l’implication du DGPC, le colonel Boughlef, dans les opérations de lutte contre les incendies, en étant au front avec les sapeurs- pompiers, comme ce fut le cas à Bordj Bou-Arréridj, Béjaïa ou encore récemment à Chréa. La situation établie depuis le 1 er mai, soit un mois avant l’ouverture de la saison estivale, indique 2.243 incendies ayant détruite plus de 3.370 hectares du couvert végétal, dont 862 ha de forêts et 955 ha de maquis, le reste étant partagé entre les broussailles, les récoles et autres palmiers et bottes de foin