COMMUNICATION- DOCUMENTS ET
TEXTES RÉGLEMENTAIRES- PROPAGANDE/ COMMUNIQUÉ ANIRA, 22 JUIN 2025
L'Autorité nationale
indépendante de régulation de l'audiovisuel (ANIRA) a vigoureusement dénoncé,
dimanche 22 juin 2025 dans un communiqué, la recrudescence du discours
médiatique trompeur, «empreint de surenchère
suspecte», visant à impliquer l'Algérie dans des analyses infondées, appelant
les médias nationaux à ne pas se laisser entraîner par «ces campagnes de
désinformation et illusions propagandistes». L'ANIRA a indiqué suivre «avec une vive inquiétude et un profond mécontentement, la
montée du discours médiatique trompeur, empreint de surenchère suspecte,
notamment à travers plusieurs sites électroniques». Elle a, dans ce cadre,
précisé que «des données fallacieuses et des contenus
trompeurs circulent au sujet des contextes régional et international,
impliquant l'Algérie dans des analyses et spéculations sans fondement, à
travers un discours s'inscrivant clairement dans les outils des guerres de
quatrième et cinquième génération, reposant sur des suppositions sans aucune
base ni source fiable». Partant de ses prérogatives légales, l'ANIRA a
vigoureusement condamné «ce type d'intimidation artificielle et malveillante»,
appelant à ne pas se laisser entraîner par «ces contenus tendancieux, dépourvus
des normes professionnelles les plus élémentaires, qui propagent des discours
menaçant la tranquillité publique et troublant l'opinion nationale à travers
une propagande ciblée au service d'agendas étrangers bien connus pour
instrumentaliser la rumeur afin de saper le moral, éroder la confiance dans les
institutions de l'Etat et semer la confusion parmi les citoyens». Elle a
rappelé que «ce contenu, dépourvu des règles les plus élémentaires
d'investigation et de vérification, constitue une violation flagrante du décret
exécutif 24-250 fixant les dispositions du cahier des charges générales
imposables aux services de communication audiovisuelle, notamment l'article 5
qui stipule que le service de communication audiovisuelle est tenu de respecter
plusieurs principes, dont la souveraineté nationale, l'unité nationale, l'unité
du territoire national, la sécurité et la défense nationales, l'ordre public,
ainsi que les intérêts économiques et la politique extérieure de l'Etat algérien».
Face à cela, l'ANIRA a affirmé qu'elle appliquerait «les
dispositions de l'article 34 de la loi 23-20 régissant l'activité
audiovisuelle, en cas de non-respect des clauses des cahiers des charges
générales et spécifiques, en exposant les opérateurs de communication
audiovisuelle à des poursuites administratives, conformément aux dispositions
du chapitre VIII de ladite loi». «En sa qualité d'autorité légalement habilitée
à protéger l'espace audiovisuel contre toute dérive», l'ANIRA a appelé
l'ensemble des établissements audiovisuels à «faire preuve de responsabilité et
de grande vigilance, et à respecter l'objectivité et le professionnalisme dans
le traitement de ces sujets sensibles, tout en veillant à une sélection
rigoureuse d'analystes politiques reconnus pour leur compétence et leur
objectivité, et à s'abstenir d'inviter des intervenants non qualifiés,
dépourvus d'expérience ou en versant dans l'analyse émotionnelle et trompeuse».
L'Autorité a également affirmé qu'elle «n'hésitera pas
à prendre les mesures juridiques et réglementaires nécessaires contre tout
établissement coupable de diffuser sciemment des discours alarmistes, et ce, en
vue de préserver l'unité nationale, de respecter l'opinion publique et de
garantir la crédibilité des médias nationaux». Elle a tenu à rappeler que «l'Algérie est forte de ses institutions et de son peuple
et ne se laissera pas intimider par les campagnes de désinformation ni les
illusions propagandistes», ajoutant que «les médias nationaux resteront un
partenaire actif dans la défense des constantes nationales