ECONOMIE-
ETUDES ETANALYSES- PAUVRETÉ EN AFRIQUE/RAPPORT CEA.ONU 2025
Le Rapport économique sur l’Afrique 2025 a été rendu
public, à l’occasion de la 57e session de la Conférence des ministres de la
Commission économique pour l’Afrique (CEA, organisme relevant des Nations
unies), incluant la Conférence des ministres, qui s’est déroulée à Addis-Abeba,
capitale de l’Éthiopie, du 12 au 18 mars. Entre autres aspects traités par ce
rapport exhaustif centré sur les perspectives de développement de la Zone de
libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et
intitulé «Faire progresser la mise en œuvre de
l’accord portant création de la Zone de libre- échange continentale
africaine : proposition d’actions stratégiques transformatrices», figure
le taux de pauvreté en Afrique, comparativement aux autres continents. Ainsi,
le rapport révèle que «dans le monde, l’extrême
pauvreté prédomine en Afrique (55 %)», avec un nombre de 468 millions
d’Africains extrêmement pauvres, précisant que «parmi les 28 pays dont le taux
d’extrême pauvreté est supérieur à 30% au niveau mondial, 23 se trouvent en
Afrique, d’où l’ampleur du défi». Cependant, le rapport affirme que «les pays à revenu intermédiaire – l’Algérie, Maurice, la
Tunisie et les Seychelles – comptent moins de 1% de pauvres». Cette
statistique, émanant d’un organisme rigoureux relevant des Nations unies, vient
confirmer que le caractère social de l’État algérien n’est pas un vain mot ou
un simple slogan galvaudé. Les couches les plus défavorisées bénéficient d’une
assistance multiforme (allocations d’aide, allocations chômage, prise en charge
des soins, programme de logements sociaux… ) de l’État
afin de réduire leurs souffrances et leur permettre une vie digne. À supposer
que la population algérienne soit de 46 millions d’habitants, le nombre de pauvres
serait, selon le rapport, de moins de 460.000. Une personne pauvre est toujours
un pauvre de trop, mais force est de reconnaître que ce nombre est raisonnable,
sachant que dans des pays réputés comme riches (États-Unis, Royaume-Uni,
Allemagne, France, Japon… ), le nombre de personnes
vivant en dessous du seuil de pauvreté, selon des rapports établis par des
organismes locaux, se comptent par millions. D’autre part, et à titre de
comparaison avec d’autre pays africains, le rapport révèle que «Cabo Verde (le Cap-Vert, ndlr), l’Égypte, le Gabon, le
Maroc, la Mauritanie et le Sénégal ont un taux de pauvreté de 10 %». La
comparaison est édifiante, puisque, dans le lot des pays cités, deux se
trouvent dans la même zone géographique que l’Algérie, à savoir l’Afrique du
Nord. Le plus intéressant dans le rapport est que les pays à revenu
intermédiaire susmentionnés «sont en bonne voie pour
atteindre l’Objectif de développement durable n°1 (pas de pauvreté) d’ici à
2030». Autrement dit, l’Algérie est parmi les rares pays africains en mesure de
vaincre totalement la pauvreté, en la réduisant au taux de 0%, d’ici 2030. Même
si le rapport ne cite pas les données qui motivent cette prédiction, on peut
raisonnablement supposer qu’elles sont inspirées de la politique industrielle2025-2030
visant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), adoptée par
l’Algérie, ainsi que du programme économique qui vise à augmenter les revenus,
à lutter contre le chômage et à éliminer les zones d’ombres, ces dernières
constituant, en général, des poches de pauvreté. Les données contenues dans le
rapport confirment ainsi que l’Algérie est sur la bonne voie sur le plan
socio-économique, avec pour objectif d’améliorer le bien-être du citoyen et
d’annihiler la précarité sociale.
Cette
statistique, émanant d’un organisme r relevant des Nations unies.
À titre de
comparaison avec d’autre pays africains, le rapport révèle que «Cabo Verde (le Cap-Vert, ndlr), l’Égypte, le Gabon, le
Maroc, la Mauritanie et le Sénégal ont un taux de pauvreté de 10%.»