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Revue "Novembre" , n°1, Avril.Mai 1964

Date de création: 18-03-2025 14:40
Dernière mise à jour: 18-03-2025 14:40
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COMMUNICATION- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH- REVUE « NOVEMBRE », N°1, AVRIL.MAI 1964

NOVEMBRE, Revue culturelle algérienne, éditée par la Commission Culture du Fln,  n°1 , avril-mai 1964, 109 pages (langue française), 2 Nf.

Il faut, de temps en temps, se replonger dans le passé , certes pour pouvoir évaluer le chemin parcouru, mais surtout pour voir si la société a évolué ou a régressé, a changé ou a stagné, à .....

Rien de tel que de faire re-vivre certaines réalisations culturelles.

Nous avons donc eu la chance de feuilleter une réalisation  médiatique nationale des années 60, en l’occurrence une revue culturelle (1er et .....dernier ( ?) numéro, je crois savoir).

Le titre : Novembre, « le mot le plus prestigieux du vocabulaire de la Révolution algérienne » écrivait alors  le président A. Ben Bella qui avait signé la présentation. Novembre, « un titre qui est à la fois un symbole, une exigence et un programme d’action »

Dans la revue, dirigée par Mohamed Boudia, on y retrouve les signatures les plus lumineuses de l’époque,  au bas de  textes , de dessins et d’ illustrations et de poèmes :D.Amrani, Georges Arnaud, Baya, M. Bourboune, André Breton, Assia Djebbar, Malek Haddad, Bachir Hadj Ali, A.Benzine, Kaki, Jean Pellegri, Jean Sénac, Vercors , Negroni, Anna Gréki....et bien d’autres.

On retrouve, entre autres un long texte signé Mourad Bourboune et Michel Habart : « Vérités et mensonges du 5 juillet 1830 ». Tout y est dit ! Car, un texte qui « bouleverse toutes les idées reçues et les affirmations des « historiens », un texte qui rend à la lumière à ce qui était à l’ombre » (Mourad Bourboune)

Avis : M.a.g.n.i.f.i.q.u.e. Bien sûr, pas mal d’autres revues culturelles ont été éditées mais, hélas, elles aussi, n’ont pas duré. Défaut de publics ? Eparpillement des élites ? Problèmes de gestion ? Goûts changeants des consommateurs ? Ou, tout simplement une « absence » de besoin de culture « autre » ?

Citations : « La liberté commence avec le dernier homme libéré » (Mourad Bourboune, 31 octobre 1963), « Le bon journaliste va voir, revient et écrit, en possession de son sujet.Le mauvais revient, croyant le connaître ; c’est toute la différence.L’imbécile porteur d’un vaste bagage reste assis, dispensé d’aller voir, il sait tout : on le lui a appris à l’école » (Georges Arnaud, écrivain et journaliste)