POPULATION -INFOS ‘ DIVERSES-POPULATION/ INFOS’ DIVERSES
2024
-Le nombre de naissances a reculé de 6,6 % en
France en 2023, passant sous la barre symbolique des 700 000 pour la première
fois depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. L’infertilité, elle, touche
pour sa part 3,3 millions de Français
-Le nombre d’entrées irrégulières dans l’Union européenne a augmenté en 2023
de 17% par rapport à l’année précédente, atteignant le niveau le plus élevé
depuis 2016, a annoncé mardi 16 janvier 2024, l’Agence européenne de surveillance
des frontières, Frontex. Frontex, basé à Varsovie, a indiqué qu’il s’agissait
d’une «hausse significative du nombre d’entrées
irrégulières aux frontières en 2023, le plus élevé depuis 2016», précisant que
ce nombre s’était élevé à 380.000, dont 41% via la Méditerranée centrale. Ces
données annuelles confirment «une tendance à la hausse
constante au cours des trois dernières années», constate l’agence dans un
communiqué. Deux autres routes de migrations les plus fréquentées en 2023
passaient par les Balkans occidentaux (26%) et la Méditerranée orientale (16%)
-Mme Kaouter Krikou la ministre de la Solidarité nationale, de la
Famille et de la Condition de la femme qui s’exprimait,, jeudi 15 février 2024,
devant la Commission de la santé, des
affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’Assemblée
populaire nationale , a précisé que ces 34.000 enfants aux besoins spécifiques
« sont pris en charge dans des centres psychopédagogiques pour enfants atteints
d’un handicap mental, des écoles pour enfants malentendants, des écoles pour
enfants malvoyants ainsi que des centres pour enfants souffrant d’un handicap
moteur»
- Environ 1,4 milliard d’enfants dans le monde n’ont aucune forme de
protection sociale, ce qui les rend vulnérables, selon l’Organisation
internationale du travail (OIT), l'ONG Save the Children
et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF). Selon de nouvelles
données publiées mercredi 14 j&nvier 2024 par les
deux agences onusiennes et l'ONG internationale, dans le monde, «1,4 milliard
d’enfants âgés de 0 à 15 ans n’ont aucune forme de protection sociale, ce qui
les rend vulnérables aux maladies, à la mauvaise nutrition et à la pauvreté». Dans les pays à faible revenu, moins d’un enfant
sur 10 a accès aux allocations familiales, ce qui met en évidence une disparité
importante par rapport à la couverture dont bénéficient les enfants des pays à
revenu élevé. «A l’échelle mondiale, 333 millions
d’enfants vivent dans l’extrême pauvreté, luttant pour survivre avec moins de
2,15 dollars par jour, et près d’un milliard d’enfants vivent dans une pauvreté
multidimensionnelle», a déclaré Natalia Winder Rossi,
directrice mondiale de la politique sociale et de la protection sociale à
l’UNICEF.
-Environ 16% des enfants de 11 à 15 ans ont dit avoir été
harcelés en ligne en 2022, un chiffre en hausse sur quatre ans, selon une étude
publiée mercredi 27 mars 2024 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). »
Ce rapport est un signal d’alarme qui nous invite tous à lutter contre le
harcèlement et la violence, où et quand ils se produisent », a alerté le
directeur de l’OMS pour l’Europe, Hans Kluge, cité dans un communiqué. La
précédente étude Hbsc (‘Health
Behaviour in School-aged Children’), basée sur des données de 2018, faisait état de
13% de cyber-harcelés dans cette tranche d’âge. Le
harcèlement physique est resté stable: 11% disent
avoir été harcelés à l’école l’an dernier, contre 10% des enfants interrogés il
y a quatre ans, selon le rapport publié
- E n 2023, l’Algérie comptait un
taux de 1,6% de divorce pour 1.000 unions. Cette tendance la place au 53e rang
mondial. 40.000 cas de divorce est la moyenne enregistrée chaque année
-Le nombre de personnes réfugiées dans le monde a augmenté
de 7 %, pour atteindre 43,4 millions au cours de l’année. Ce chiffre comprend
31,6 millions de réfugiés et de personnes se trouvant dans une situation
analogue à celle des réfugiés et 5,8 millions d’autres personnes ayant besoin
d’une protection internationale, dans le cadre du mandat du HCR, ainsi que 6
millions de réfugiés palestiniens, relevant du mandat de l’UNRWA (l’Office de
secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le
Proche-Orient). Les Sahraouis, qui sont arrivés du Sahara occidental en 1975 et
en 1976, ont été considérés d’emblée comme des réfugiés de bonne foi. Les
autorités estiment à 165.000 le nombre de réfugiés vivant dans des camps.» Prise en charge des enfants sahraouis, palestiniens et
syriens Selon un rapport de l’UNICEF, 40.050 enfants, âgés de 3 à 16 ans,
étaient inscrits dans 89 écoles et centres de soins dans les camps de réfugiés
sahraouis. Parmi eux, plus de 5.000 enfants de moins de 5 ans suivaient un
enseignement pré-primaire et 320 enfants handicapés étaient inscrits dans des
centres d’éducation spécialisée. En outre, 7.000 adolescents sont inscrits en
tant qu’internes dans des écoles secondaires et tertiaires, en dehors des
camps, entièrement pris en charge par le gouvernement algérien. Les effectifs
scolaires globaux indiquent une parité presque parfaite entre les sexes,
-Les statistiques rendues poubliques par l’ONU
font état de la présence de l’Algérie dans le tableau des pays les plus peuplés
au monde. Ainsi, le rapport onnusien note que
l’Algérie fait partie des 35 pays les plus peuplés de la planète. En 2050,
selon les projections du même rapport, nous serons 59,4 millions d’habitants,
et en 2100, l’Algérie comptera 64,49 millions d’habitants. Rappelons que dans
ce graphique, l'Algérie atteindra le seuil des 65 millions d'habitants en 2085,
mais pendant une petite période, avant de reprendre sa courbe descendante
-Entre
le 1ᵉʳ janvier et la mi-août 2024, l’archipel des Canaries a
accueilli plus de 22 304 migrants, contre 9864 personnes recensées l’an
dernier, soit une spectaculaire augmentation de 126 %. La majorité de ses
migrants choisissent la route menant vers les Iles Canaries, située au large
des côtes nord-ouest de l’Afrique.Par ailleurs, selon
l’organisation non gouvernementale Caminando Fronteras, plus de 5 000 migrants ont péri en mer, pendant
les cinq premiers mois de l’année en coEN
2023,
-En 2023, L’HEXAGONE comptait 3,5 millions de personnes nées en Afrique,
selon l’Insee (septembre 2024), soit 48% du nombre total de personnes d’origine
étrangère vivant en France. Plus de la moitié viennent du Maghreb. L’Afrique
est le premier continent d’origine des immigrés en France. C’est ce que
révèlent les dernières études de l’Insee sur l’immigration, publiées ce jeudi
par l’institut national de statistiques. En 2023, la France comptait ainsi 3,5
millions d’immigrés d’origine africaine (personnes nées étrangères à l’étranger
et vivant en France, selon la définition de l’Insee), soit 48% de ceux présents
dans l’Hexagone, contre 2,4 millions originaires d’Europe et 1 million d’Asie.
Seulement 500 000 personnes, soit 6% des immigrés, sont nées en Amérique ou en
Océanie. Les immigrés africains, dans lesquels l’Insee compte également ceux
qui ont acquis la nationalité française, sont aussi les plus récemment arrivés
sur le sol français. La moitié d’entre eux sont arrivés après 2005 contre 2004
pour l’Europe.urs, soit une moyenne de 33 décès par
jour.
-
Selon
le rapport Bruegel, un groupe de réflexion belge, en l'absence d'immigration
nette, le nombre de personnes en âge de travailler – entre 20 et 64 ans – en
Europe diminuera d'environ un cinquième, passant de 264 millions actuellement à
207 millions en 2050. Conséquence de cette réalité démographique : il y aura
moins de personnes ayant un emploi et payant des impôts et plus de personnes
bénéficiant d'une pension et nécessitant davantage de soins de santé. La
poursuite de l'immigration au rythme actuel ne suffira pas à compenser le
déclin de la population en âge de travailler, selon l'étude. L'immigration est
donc une solution, mais pas la seule. Aussi, des réformes des systèmes de
retraite et de santé doivent y contribuer. La survie de la protection sociale
et la viabilité des finances publiques des pays membres en dépendent.
-Selon
la presse (El Khabar, samedi 21 septembre 2024), on enregitre entre 500 à 600 suicides par an en Algérie
(800 000 dans le monde)
- Avec
12 palais, 1.100 domestiques, environ 600 grosses voitures et une fortune estimée,
en 2015, à 6 milliards d'euros, par le magazine américain Forbes, le roi du
Maroc, Mohammed VI, fait partie des cinq monarques les plus riches de la
planète. L’ONG Oxfam avait brossé, en 2019, un tableau implacable des écarts de
richesse qualifiant le Maroc de pays le plus inégalitaire d'Afrique du Nord. À
ce propos, l’Indice de développement humain pour 2023/2024, du Programme des
Nations unies pour le développement (PNUD), a classé le Maroc à la 120e place
mondiale sur 193 pays, et ce derrière la Tunisie voisine, classée à la 101e
place, l'Égypte (105e) et même derrière la Palestine occupée, classée 111e . Un constat alarmant, et le moins que l'on puisse dire,
c'est que l'ensemble des voyants sont au rouge. Dans ce même ordre d’idées, un
classement pour l'année 2024, publié par le site d’information financière
américain «Insider Monkey»,
met en exergue le fait que le Maroc est classé 17e pays le plus endetté auprès
du FMI, avec un encours actuel de 1,34 milliard de dollars. Pis, dans son
rapport rendu public, cette année, l’Organisation de coopération et de
développement économique (OCDE) a révélé que le taux de chômage chez les jeunes
a enregistré un record historique, atteignant les 38,5% en 2023. De plus, le
pays traverse, ces cinq dernières années, une sècheresse impactant lourdement
le secteur agricole, qui participe à hauteur de 13% au Produit intérieur brut
(PIB)
-Durant les années 1980, l’Algérie a connu un boom dans les naissances, ce
qui a alimenté «le marché matrimonial» plus tard.
800.000 naissances ont été enregistrées annuellement durant ces années-là,
avant la généralisation et l’accès facile aux moyens de contraception. Ces
enfants, 25 ans après, se marient et, par conséquent, le nombre de mariages
augmente. Depuis des années, le pays vit une transition démographique.
Enclenchée depuis 2014, la baisse de la nuptialité se poursuit, mais à un
rythme plus accéléré en 2020. Les bureaux d’état civil ont enregistré 285.000
unions au cours de l’année 2020, soit une baisse relative de plus de 10% par
rapport à l’année 2019. Un effet de récupération a été observé l’année suivante
avec un effectif global de 315.000 unions. Mais depuis l’année 2022, la baisse
se poursuit pour atteindre 278.664 en 2023. Cette baisse affecte également le
taux brut de nuptialité qui s’établit à 6,0‰ en 2023, soit le même niveau
atteint au début des années 2000. Sans omettre l’effet conjoncturel partiel
induit par la pandémie de la Covid-19. Cette baisse continue des unions
matrimoniales appuie, une fois de plus, l’hypothèse de l’impact de la
modification de la structure par âge de la population sur le recul du volume
des mariages. En effet, l’évolution de la population âgée de 20 à 34 ans, au
sein de laquelle se contractent 80% des mariages, selon le recensement général
de la population et de l’habitat de 2008, fait ressortir une régression du
volume de celle-ci avec une allure assez visible à compter de 2015, laquelle
population est passée de 10,997 millions à 9,861 millions entre 2015 et 2023.
En dépit du fait que le rythme de décroissance du nombre des mariages semble
plus soutenu que celui de la baisse de cette population, la corrélation entre
l’évolution du volume de la population âgée entre 20 et 34 ans et celle des
mariages semble clairement établie. Avec le maintien de la baisse du nombre de
ces habitants dans les années à venir, et en l’absence d’autres éléments qui
peuvent interférer dans ce phénomène, il est probable que la baisse du nombre
des mariages se poursuivra jusqu’à l’horizon 2025-2030. -Le nombre des divorces
enregistré par les services du ministère de la Justice fait ressortir un
chiffre de 93.402 ruptures d’union prononcées au cours de l’année 2023. Le taux
brut de divortialité, exprimé par le rapport entre le nombre de divorces et la
population moyenne de l’année, est passé de 1,52% à 2,02‰ entre 2019 et 2023.
D’autre part, le taux de divorce, qui est défini par le rapport entre le nombre
des divorces et celui des mariages contractés durant la même année, connaît une
augmentation plus franche au cours de la même période, passant de 20,9% à
33,5%. (Mme Amel Lakehal,
directrice des statistiques de la population et de l’emploi à l’Office national
des statistiques (ONS)/ Ons, Horizons, 26 septembre
2024)
- La population mondiale qui a atteint presque 8 milliards d’habitants en
2023 devrait connaître une hausse d’environ 2 milliards d’habitants pour
atteindre environ 9,7 milliards en 2050 selon les projections de l’ONU
-AU MOINS 85 000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière
intentionnelle dans le monde en 2023, selon des chiffres publiés, lundi, par
l’ONU. 60% d’entre elles ont été victimes de «leur
conjoint ou d’autres membres de leur famille», relève ce rapport de l’Office
viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation
new-yorkaise ONU femmes. Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un
phénomène «qui dépasse les frontières, touche toutes
les catégories sociales et groupes d’âge», les Caraïbes, l’Amérique centrale et
l’Afrique étant les régions les plus touchées devant l’Asie. Sur le continent
américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrés par le
partenaire, tandis que dans le reste du monde ce sont des membres de la famille
qui sont le plus souvent en cause. De nombreuses victimes ont signalé avant
leur mort des violences physiques ou psychologiques, d’après les données
disponibles dans certains pays.
-La population de l'Afrique devrait atteindre environ 2,5 milliards de
personnes d'ici 2050, avec un âge médian de 20 ans, indique un rapport (décembre
2024) de la Commission économique pour l'Afrique des Nations unies (CEA). Dans
25 ans, l'âge médian sera d'environ 20 ans sur le continent qui va conserver
son titre de "plus jeune" du monde, selon un rapport de la CEA,
- Selon le chef de l’Etat (25/12/2024), plus de 6,5 millions d’Algériens ont
été touchés par les réformes dans les zones d’ombre
-Selon le dernier rapport de la Fao
(décembre 2024), la situation alimentaire de la population algérienne est
relativement stable. Seuls 2,5% des Algériens seraient concernés par la famine,
un chiffre bien inférieur à la moyenne régionale.Les
défis en matière de sécurité alimentaire touchent également la Tunisie et le
Maroc, voisins de l’Algérie, mais dans une moindre mesure, avec respectivement
3,2% et 6,9% de leur population touchée par la famine