HYDRAULIQUE-
INFOS’ DIVERSES-HYDRAULIQUE/INFOS’ DIVERSES 2024
- L’Algérie dispose de
200 systèmes épuratoires (classiques, lagunaires et expérimentaux) avec une
capacité installée globale de 17 millions équivalent habitant (EH), soit un
volume global d’eaux usées à traiter de 1.016 hectomètres cube par an. Sur les
200 stations d’épuration répartis au niveau national, 73 fonctionnent en
sous-charge et 15 sont à l’arrêt. Nous comptons à notre actif, 91 stations à
boues activées, 101 lagunes et 8 procédés alternatifs d’épurations (tels les
filtres plantés). Le taux moyen national de l’épuration est estimé à 53%, avec
une capacité d’épuration actuelle installée de 900 millions de m3/an. Ces eaux
épurées sont réutilisées de façon directe, soit 4,5 millions de m3 (1,5 million
de m3 dans le périmètre de M’leta à
Oran, 2 millions de m3 dans le périmètre de Hennaya à Tlemcen, et 1 million de m3 dans le
périmètre de Corso à Boumerdès). Les eaux épurées réutilisées indirectement
sont estimées à 19,3 millions de m3 . À
l’issue des projets réalisation en cours, la capacité totale d’épuration
passera à 1,4 milliard de m3/an, pour une production de 700 millions de m3/an,
c’est-à-dire l’équivalent de 14 barrages de moyenne capacité (Selon xSONIA MEDJDOUB LEULMI, CHERCHEURE À L’ECOLE NATIONALE
SUPÉRIEURE D’HYDRAULIQUE, 21 mars 2023)
-LE
SECTEUR ALGÉRIEN DES BOISSONS EST L’UNE DES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES LES PLUS
DYNAMIQUES DE LA FILIÈRE AGROALIMENTAIRE. Avec un chiffre d’affaires annuel de
260 milliards de dinars, il génère chaque année au Trésor public pas moins de
54 milliards de dinars de fiscalité. C ouvrant 98% des besoins nationaux de
consommation, l’industrie des boissons ne cesse de progresser et de s’imposer
dans l’économie nationale, avec une moyenne de production de 4,57 milliards de
litres.
-2024 :
63 marques
commerciales d’eaux dites minérales existent sur le marché algérien
-Bien
que l’Algérie ait été exposée ces dernières années à des pressions hydriques en
raison du manque de précipitations dû au changement climatique, ses ressources
en eau renouvelables sont estimées à 13,2 milliards de mètres3 par an, pour une
population de 46,6 millions d’habitants en 2024, soit une consommation annuelle
de 280 mètres3 par personne et par an.
- La
capacité de stockage des barrages en Algérie est passée de 908,8 millions m3
(13 barrages), en 1962, à plus de 8.6 mds m3, aujourd'hui, avec plus de 80
barrages, dont 75 seulement sont réellement exploités. Il existe 116 stations
de traitement des eaux de surface, à fin 2021, avec une capacité de 5.858.700
m3 /jour. Le volume d’approvisionnement national en eau potable a atteint 3.6
mds m3 en 2021, dont un taux de 50% issu des nappes phréatiques, 33% des eaux
de surface et 17% du dessalement de l’eau de mer. Le secteur a, en outre,
adopté une stratégie nationale de raccordement des installations de stockage,
sous forme de systèmes régionaux, à l’instar du «système
Mao» et du «système de Beni Haroun», 16 installations et grands transferts ont
été créés pour la mobilisation des eaux de surface. Concernant les eaux
souterraines, l’Algérie compte actuellement 281.000 puits exploités, avec une
capacité de plus de 6,6 mds m3 , et 27.200 puits
réalisés ont été financés par le Trésor public. Parmi les réalisations du
secteur, il y a également lieu de citer les projets de déminéralisation de
l’eau de mer au niveau de 34 stations réalisées et exploitées à ce jour, d’une
capacité de production de 52,6 millions m3 /an, en vue de renforcer
l’approvisionnement en eau potable au profit de 1.166.715 habitants. L’Algérie
étant un pays semi-aride, voire aride, avec sa centaine de barrages (110), ne
mobilise que 45.109 m3 . Les sédiments y déposés sont
évalués à 20.106 m3/an de volume perdu. Les barrages figurent parmi les projets
ayant nécessité des financements considérables durant ces 60 dernières années.