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Environnement/Infos' diverses 2024 (II/II)

Date de création: 07-01-2025 13:12
Dernière mise à jour: 07-01-2025 13:12
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ENVIRONNEMENT- INFOS’ DIVERSES- ENVIRONNEMENT/INFOS’ DIVERSES 2024 (II/II)

-L es triops, un genre de crustacés d’eau douce, connu sous l’appellation de crevettes têtards, ont fait leur réapparition dans plusieurs zones de la wilaya de Bechar, a révélé, récemment (octobre 2024) , Redouane Tahri, chercheur et réalisateur de documentaires sur la faune et la flore du Sahara. A la suite du bouleversement climatique qu’a connu la région de Bechar début septembre dernier, la réapparition des triops - considérés par les scientifiques comme de véritables «fossiles vivants» - a été constatée (filmés et photographiés), dans le cadre de recherches sur la faune et la flore du Sahara, dans plusieurs Gueltas (étangs) des régions de Lahmar (35 km nord de Bechar) et Abadla (88 km au sud de Bechar), a expliqué le chercheur. «Ces crustacés d’eau douce à trois yeux sont restés pratiquement inchangés depuis leur apparition sur Terre à la période du dévonien, il y a plus de 400 millions d’années», a-t-il expliqué, signalant que les triops sont «un genre de crustacés d’eau douce faisant partie de l’ordre des Notostracés, de la classe des branchiopodes». Tahri a indiqué, en outre, que la réapparition de cette espèce aquatique, après plusieurs décennies d’absence, est due au fait que ses œufs sont capables de survivre longtemps dans des environnements arides et semi-arides tels que celui de Bechar où les fortes températures estivales peuvent faire disparaître la plupart des autres, sauf les triops dont les œufs éclosent dès que tombent des pluies torrentielles. Pour le chercheur, «des recherches scientifiques sont nécessaires pour déterminer l’espèce de ces triops qui est réapparue dans la région de la Saoura et le pourquoi de la résistance de leurs œufs à un climat saharien aride, surtout en saison estivale». En plus des triops, Tahri a aussi remarqué, déjà en 2016, puis en septembre 2024, la réapparition «extraordinaire» de l’artémie, une espèce de crustacés originaire des lacs salés, lagunes et marais salants, mais vivant dans des eaux douces dans plusieurs flaques d’eaux situées en zones montagneuses de la région de Bechar.

-L’Algérie est connue pour son désert et sa chaleur suffocante l’été, jusqu’à 50 °C. Pour autant une partie du pays peut aussi être concernée par du froid : il n’est pas rare qu’il gèle en Algérie l’hiver, mais le grand froid est plutôt rare. Pour autant, ce n’est pas impossible !

Le 4 janvier 1945, la ville de Batna en Algérie a enregistré un record de froid avec une température de -20 °C, un phénomène rare dans cette région d'altitude située au nord-est du pays, dans les montagnes de l'Aurès. Plusieurs facteurs ont contribué à ce record de froid exceptionnel :

1. Localisation géographique et altitude : Batna se trouve à environ 1 058 mètres d'altitude, dans une cuvette entourée de montagnes. Ce relief en « bassin » favorise l'accumulation d'air froid, particulièrement la nuit, en bloquant le mouvement de cet air dense et glacé.


2. Climat semi-aride : Bien que la région soit semi-aride et que les étés soient extrêmement chauds avec des températures atteignant fréquemment 40 à 45 °C, l'absence de couverture nuageuse en hiver accentue le refroidissement nocturne. Les nuits claires favorisent le rayonnement thermique, permettant à la chaleur accumulée pendant la journée de se dissiper rapidement.


3. Conditions météorologiques exceptionnelles : La situation météo spécifique de janvier 1945 reste peu documentée, mais on peut supposer qu'un courant d'air polaire a probablement traversé la région, ce qui a pu accentuer la baisse des températures. Cette situation a été suffisamment marquée pour que l'institut de météorologie et de physique du globe de l'Algérie valide cette mesure exceptionnelle.

 

Les archives météorologiques montrent que l’hiver de 1945 a été particulièrement rigoureux, avec des températures moyennes des matinées de janvier autour de -4,9 °C, soit bien en dessous des normales de la région. Aujourd'hui, ce record de -20 °C reste inégalé et constitue l'une des températures les plus basses enregistrées en Afrique, montrant que même des régions connues pour leur chaleur peuvent ponctuellement connaître des épisodes de froid extrême.

-L ’adaptation à la décarbonatation mondiale, d’après les experts de la Banque Mondiale, est nécessaire pour l’Algérie, mais pourrait représenter également une opportunité pour elle. Le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM) imposé par l’Union européenne, a expliqué (novembre 2024) l’expert en économie spécialisé de l’Algérie à la Banque Mondiale, Daniel Prinz, vise à taxer chaque tonne de carbone contenue dans les produits importés de la même manière qu’elle l’est dans l’Union européenne. «Il s’appliquera progressivement à partir de 2026 aux produits CBAM, comme le ciment, le fer, l’acier, les engrais, l’aluminium, l’électricité et l’hydrogène. Les produits CBAM dominent les exportations algériennes hors hydrocarbures. L’Algérie doit se préparer dès à présent pour se soumettre à cette taxe», indique-t-il. Cette taxe représente aussi une opportunité, affirme-t-il, car ce mécanisme pourrait inciter les industriels algériens à «verdir» leurs productions pour diminuer les coûts de CBAM de même qu’il pourrait encourager les pouvoirs publics à introduire une tarification explicite du carbone, et ce, afin que la fiscalité du carbone augmente les recettes fiscales de l’Algérie au lieu de celles de l’UE

- Novembre 2024 : 7 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés ont été produits 2023, pour une valeur de 226 milliards de DA • 1.104 acteurs dans le domaine de valorisation des déchets ménagers et 989 acteurs dans le domaine de valorisation des déchets inertes recensés • Le nombre d’entreprises de collecte des déchets spéciaux est passé de 75 entreprises entre 2009 à 2016 à 459 entreprises • 113 centres d’enfouissement technique des déchets ménagers et assimilés et 119 décharges contrôlées des déchets ménagers et assimilés ont été réalisés, en sus de 39 entrepôts de tri, 20 centres de tri et 26 stations de transformation de déchets • Réalisation de 6 stations d’engrais, 39 CET des déchets inertes, 34 stations pour le traitement du Lixiviat, dont 27 sont actuellement en service • Fermeture et réhabilitation de 1.700 décharges publiques dont celles de Oued Smar à Alger, et d’El Karma à Oran, outre la création de 47 entreprises publiques à caractère industriel et commercial pour la gestion des CET de wilaya. • Elaboration de 1.209 plans d’orientation communale sur un total de 1.541, soit 78 % • Adoption de 459 collecteurs et habilitation de 41 acteurs pour l’exportation des déchets spéciaux dangereux dont 8 acteurs agréés. • S’agissant des entreprises de traitement des déchets, il existe actuellement près de 200 entreprises du genre dont 98 activent dans le domaine du recyclage des déchets spéciaux et dangereux • Destruction de 917,7 tonnes de pesticides périmés, sur les 5.991 tonnes, soit l'équivalent de 15,37% de la quantité globale concernée.

-LA SUPERFICIE touchée par les feux de forêt en 2024 a atteint l'un des plus bas niveaux depuis l'indépendance, avec moins de 3.500 hectares, a indiqué le 25/11/2024,  à Alger, l'inspecteur général à la Direction générale des forêts (DGF) Abdelghani Boumessoud. L e responsable a indiqué que les incendies ont détruit 3.484 hectares, répartis sur 732 foyers, au cours de l'année 2024. Ce bilan concerne 35 wilayas sur les 40 couvertes par le dispositif de prévention et de lutte contre les incendies de forêt, mis en place exceptionnellement en mai cette année (au lieu de juin), a précisé le responsable sur les ondes de la Radio algérienne. Boumessoud a qualifié ce bilan de «très acceptable», rappelant que plus de 38.000 hectares ont été ravagés par les incendies durant 2023. Il s'agit de «l'un des bilans les plus favorables de l'Algérie indépendante», souligne-t-il.