ENVIRONNEMENT- INFOS’ DIVERSES- ENVIRONNEMENT/INFOS’
DIVERSES 2024 (I/II)
-Contrairement
à ce que l’on a toujours cru, l’Algérie a , effectiveemnt, 2148 km de côtes et non pas 1622 km
-L'Algérie
enregistre la production de 12 millions de tonnes de déchets chaque année, mais
seulement 9,83% d’entre eux sont valorisés
-L’entreprise publique chargée de la gestion du Jardin d’essais
du Hamma (Alger), a annoncé dans un communiqué, avoir enregistré une affluence
record de 2 398 473 visiteurs en 2023, tant au niveau du jardin botanique que
du jardin zoologique.Il s’agit de 1 751 372 visiteurs
adultes, 386 556 enfants et 260 545 visiteurs dans le cadre de groupes, a
précisé l’entreprise dans son bilan d’activités pour l’année 2023.Concernant
les manifestations et spectacles de loisirs et de divertissement, l’entreprise
a fait état de l’organisation de 36 journées dédiées aux ateliers de dessin et
de coloriage, avec la participation de 259 760 enfants, de 46 journées
consacrées aux spectacles de divertissement avec la participation de 337 020
enfants, d’un salon botanique, organisé du 28 novembre au 1er décembre 2023 (10
406 visiteurs), et d’une journée de sensibilisation sur «le chardonneret élégant»
organisée le 20 décembre 2023, avec 2351 visiteurs, ainsi que des jeux de
loisirs et de société animés du 22 au 27 décembre 2023 (52 956 visiteurs), des
jeux électroniques du 24 au 26 décembre 2023 (27 839 visiteurs), une foire des
artisans du 21 décembre au 13 janvier 2024 (131 557 visiteurs), ainsi qu’une
exposition artisanale (10 944 visiteurs).Selon le même bilan, le centre
d’éducation et de documentation du jardin, a accueilli 9854 enfants ayant
bénéficié d’ateliers et de communications de sensibilisation, tandis que
le nombre d’adhérents ayant bénéficié d’une formation dans les ateliers du
centre est de 245 adhérents.Quant à la bibliothèque,
elle a reçu près de 542 étudiants en 2023, ajoute le bilan.
--- L'Algérie compte 2.375 zones humides, dont 50 sites
Ramsar de grande importance, composées de 2.056 d'origine naturelle et 319
d'origine artificielle. Sur la superficie totale des 50 sites Ramsar
cartographiés, plus de 50% est couverte d’habitats naturels secs (forêts,
végétation arbustive/herbacée, prairies naturelles, végétation clairsemée,
sables, dunes... ), selon l'Atlas des zones humides
algériennes classées Ramsar édité en 2020 par la Direction générale des forêts
(DGF).
-Chaque année, les quantités de
déchets ménagers augmentent de 2 à 5% durant le Ramadhan, par rapport aux
autres mois de l’année. Alors que la part du gaspillage s’élevait à 19% des
déchets organiques, produits pendant ce mois , sur le
total des détritus produits par le citoyen algérien, la majeure partie est constituée d’emballages
en plastique. La part des déchets plastiques est estimée à 15% de la totalité
des déchets collectés. Ce type de déchets engendre des difficultés dans la
collecte et le transport dans les camions
-L e
monde a encore connu des températures «remarquables»
en avril 2024, marqué par un nouveau record mensuel de chaleur sur terre comme
à la surface des océans, selon le dernier bilan de l'observatoire européen Copenicus publié hier. Le phénomène climatique naturel El
Nino «a continué de s'affaiblir», laissant entrevoir
un possible répit plus tard dans l'année, mais sans rien changer à la tendance
de fond d'un réchauffement alimenté par la combustion massive du pétrole, du
charbon et du gaz fossile. Depuis juin de l'an dernier, tous les mois ont battu
leur propre record mensuel de chaleur. Avril 2024 ne fait pas exception à la
règle avec une température moyenne de 15,03 C, soit 1,58 C plus élevée qu'un
mois d'avril normal dans le climat de l'ère préindustrielle (1850-1900).
-Plus de 12.000 clubs ont été
créés à travers le pays, dont plus de 2.500 ont déjà été équipés en moyens
nécessaires, a annoncé, jeudi 6 mai 2024 depuis Bouira, la ministre de
l’Environnement et des Energies renouvelables
- LE NOMBRE DE VICTIMES DE PIQURES DE SCORPION S’ÉLÈVE À
46.908 EN 2023 CONTRE 43.252 EN 2022, SOIT UNE AUGMENTATION DE 8,45%. C’est ce
que révèle le récent rapport annuel (juillet 2024) sur la situation
épidémiologique de l’envenimation scorpionique de
l’Institut national de santé publique (INSP). S elon
un rapport annuel, 24 décès par piqure scorpionique
ont été déclarés en 2023 et la wilaya d’El Bayadh est
en tête du classement avec 4 décès. Le document indique aussi que 85,71% des
personnes piquées résident en milieu rural et plus de la moitié des cas sont
survenus à l’intérieur des habitations (52,38%). «Le
risque de piqûre par un scorpion est plus élevé en soirée, de 18h à 6h du matin
et le sexe masculin représente plus de 60% des victimes», lit-on également.
Autres données, les cas les plus élevés sont enregistrés dans les wilayas de
M’sila (3.877), El Oued (3.753), Biskra (3.181) et Djelfa (3.021). Les
incidences les plus basses sont observées à Annaba (0,81 pour 100.000
habitants), Tizi Ouzou (1,55 pour 100.000 habitants) et Mascara (2,28 pour
100.000 habitants). Les enfants de moins de 14 ans sont les plus touchés par
les décès (55,54%). Ce pourcentage se retrouve chez les enfants de 1 à 4 ans,
mais s’agissant des adultes de 15 à 49 ans, il est moindre (36,36%) .
- L’Algérie est le 10èùe pays le llus vaste géographiqyeùent avcec 2 381 741
km2.......Russie : 1ère avec 17 098 242/ Canada, 2ème
avec 9 9 984 670....suivent la Chine (9 596 961) , les Etats Unis (9 525 067) , le Brésil
(8 515 767) , l’Australie (7 692 024) , l’Inde
(3 287 263) , l’Argentine (2 780 400) , le Kazaksthan (2 724 900)
- Près de 200 défenseurs de l’environnement ont été assassinés dans le monde
en 2023, a annoncé l’ONG Global Witness dans un
rapport publié hier. Environ 85% des 196 meurtres de défenseurs de
l’environnement et des droits sur les terres commis l’année dernière ont été
enregistrés en Amérique du Sud, et Global Witness en
recense 79 rien qu’en Colombie, le nombre le plus élevé depuis que l’ONG a
commencé à réaliser son rapport annuel en 2012.
-Les dernières inondations ayant
touchées plusieurs wilayas du Sud (septembre 2024) n’ont pas été sans
conséquences. Les dégâts auraient pu être plus lourds n’était l’intervention de
la Protection civile et des éléments de l’Armée nationale populaire. Les
catastrophes de ce type sont loin d’être rares en Algérie. Qu’il s’agisse de
tremblements de terre, d’incendies de forêt ou d’inondations, l’Algérie a eu sa
part de calamités au fil des ans et en a tiré de précieuses leçons. Selon les
estimations des autorités publiques, les dépenses annuelles engagées au cours
des 15 dernières années pour faire face aux inondations, aux séismes et aux
feux de forêt s’élèvent, en moyenne, à 255 millions de dollars (35,14 milliards
de dinars), dont environ 70% consacrés aux inondations..
Selon le diagnostic effectué par la Banque mondiale, les pertes dues aux
catastrophes pourraient représenter en moyenne 0,7% du PIB algérien par an. Le
changement climatique participe, en outre, de l’exacerbation de la fréquence et
de l’intensité des catastrophes. Le Pr Abdelouahab Bouchareb, de la Faculté d’architecture et d’urbanisme, à
l’université SalahBoubnider (Constantine-3), a estimé
que pour «défier la nature et ses caprices, des
attitudes anticipatrices sont exigées». L’universitaire a expliqué qu’avec «la
multiplication des risques environnementaux et les calamités naturelles, le
concept de résilience des territoires et des structures constitue aujourd’hui
un enjeu majeur dans la définition des plans de gestion urbaine».
Il a souligné que «la résilience commande un ensemble de mesures inclusives et préventives», à la fois réglementaires (juridiques et
normatives), opératoires (faisabilité, technicités et logistiques) et
prospectivistes (anticipation). «Une stratégie innovante s’appuie
essentiellement sur la mise en place d’un cadre transdisciplinaire, où tous les
savoirs relatifs aux risques, à leur temporalité et leur périodicité sont
regroupés dans une base de données, la désignation d’instances expertes en matière
d’élaboration de diagnostic, d’études d’impacts et de modes opératoires
appropriés, mise à profit des innovations technologiques et scientifiques pour
l’anticipation, la prévention et l’affrontement des aléas», a fait savoir
l’urbaniste pour qui «toutes ces conditions appellent un cadre de gouvernance
stricte par rapport aux risques, qui n’exclut pas une implication citoyenne
motivée». Le rebondissement post-crise Le Pr Bouchareb
a évoqué également «le rebondissement postcrise» qui «constitue le fondement de la résilience».
En effet, cette capacité, a-t-il expliqué «est appelée
à constituer une "culture", un réflexe quasi naturel». Il s’agit «d’un véritable management de la crise à partir de
dispositifs expérimentés» a-t-il ajouté. L’urbaniste a fait savoir qu’en
général, «le rebondissement s’appuie sur des actions
d’absorption des chocs, à travers des prises en charge psychologiques
permettant d’atténuer les traumatismes émotionnels». Il a identifié plusieurs
actions, telles que l’opérationnalisation des réseaux d’entraide, impliquant la
collaboration des institutions professionnelles, sociales et le tissu
associatif, ainsi que la mise en place d’un cadre de
«réinvention» et de valorisation de la collectivité, pour reconstruire,
en évitant de commettre les mêmes erreurs. De son côté, Faouzi Djoudi, expert spécialisé en études et construction génie
civil, a estimé qu’ «en matière de gestion et
d’anticipation des risques, le potentiel humain existe et demande juste des
adaptations, du professionnalisme et du perfectionnement».
- Le nombre de communes exposées aux risques d’inondation est passé de 450
en 2004 à 950 en 2024. Plus de 865 sites inondables sont identifiés en Algérie,
selon Abdelhamid Afra, délégué national aux risques
majeurs au ministère de l’Intérieur, à la télévision nationale (fin septembre
2024).