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2024
-Depuis 2021, les éditeurs de presse considèrent les
abonnements comme principales sources de revenus des médias. 2024 n’échappe pas
à cette tendance selon une étude du Reuters Institute sur les tendances des
médias en 2024.
En 2024, les éditeurs de presse comptent sur les
abonnements comme principale source de revenus. C’est ce que révèle une étude
du Reuters Institute publiée le 9 janvier sur les tendances du secteur des
médias en 2024.
Selon le sondage réalisé par l’étude, 80% des
participants, essentiellement des professionnels du secteur des médias, voient
les abonnements être comme principale source de revenus des médias en 2024.
Globalement, à quelques pourcentages près, les
tendances sont similaires à celles de 2023. Les abonnements
devancent notamment l’affichage publicitaire en ligne, ou display advertising, qui avec 72%, est annoncé comme 2e source de
revenus.
La publicité intégrée, comprenant essentiellement les
articles et autres contenus sponsorisés, avec 61% des votes des sondés, devrait
être la 3e source de revenus.
L’autre changement intéressant à noter est le progrès
du e-commerce qui est attendu comme 5e source de revenus en 2024 derrière
les évènements. En 2023, le e-commerce était annoncé comme 6e source de
revenus pour les médias.
-Canada : Le nombre
de journalistes a diminué de 23% au pays entre 2010 et 2020. Pendant ce temps,
le nombre de professionnels en publicité, en marketing et en relations
publiques a explosé de 345 % au cours des 25 dernières années, selon l'Institut
de la statistique du Québec. Pour chaque journaliste en fonction aujourd'hui au
Québec, on dénombre 10 professionnels en communication et marketing.
-Les quotidiens nationaux frnaçais bénéficient (2023)d’une
aide d’État de 27 millions d’euros, reversée à France Messagerie, la société
qui les distribue, tandis que les Messageries Lyonnaises de Presse (MLP), qui
ont en charge les magazines et toutes les autres publications ne perçoivent
rien. Par ailleurs, tous les titres, toutes les publications doivent payer une
contribution exceptionnelle de 8,3 millions d’euros, la péréquation, au profit
de la distribution des quotidiens nationaux.
-Selon le ministre de la
communication, en avril
2024, il existe en Algérie
environ 56 correspondants de 36 établissements médiatiques étrangers
représentant 18 pays.
-La Simpral imprime aujourd’hui 30 titres et la SIA plus
de 80, ce qui fait 400.000 exemplaires/jour au niveau des imprimeries du Centre
et de l'Ouest(13 juillet 2024/Le ministre de la Communication)
-Sénégal
2023 : 50 journaux (quotidiens, hebdos et mensuels), 150 sites d’informations
électroniques enregistrés, 300 stations de radio (privés, communuataires
et commerciales) et 35 chaînes de TV et TNT gratuites
-Une étude du Pew Research Center sur la période 2008- 2020 est édifiante sur
les évolutions de l’emploi dans les médias aux États-Unis. En 2008, les médias
– journaux, radios, réseaux TV hertziens et câble, publications en ligne –
totalisaient 114 000 emplois de journalistes, rédacteurs, photographes et
vidéastes. Plusieurs vagues de licenciements ont réduit l’ensemble à 85 000 en
2020. En 2008, le secteur de la presse représentait 62 % des effectifs
dans les médias, contre 36 % en 2020. Les créations de postes dans les
publications en ligne et dans la télévision hertzienne ont compensé en partie
la baisse du nombre d’emplois dans les quotidiens et les magazines. Passant de
71 000 employés en 2008 à 31 000 en 2020, cette baisse des emplois dans la
presse imprimée s’est également accélérée avec le changement de nature des
propriétaires.