AGRICULTURE -INFOS DIVERSES- INFOS DIVERSES 2024
- L’Algérie
compte , en 2023, 19.196.088 palmiers, dont 16.390.521
en phase productive tandis que la production nationale de dattes est d’environ
11 millions de quintaux au cours des années 2021 et 2022, avec l’objectif
d’atteindre les 15 millions de quintaux dans les prochaines années.
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L’ALGÉRIE SE POSITIONNE, en 2023, À LA 4e PLACE À L’ÉCHELLE MONDIALE EN
MATIÈRE DE PRODUCTION D’OLIVES DE TABLE. Selon les statistiques du ministère en
charge du secteur, l’oléiculture représente 45% de la surface totale de
l’arboriculture fruitière et occupe, de ce fait, la 1re place au plan national.Faisant partie des
principales filières agricoles de notre pays, en termes de quantité et de
qualité, l’oléiculture présente des capacités de production réparties sur
l’ensemble du territoire. Le soutien technique et financier assuré par l’Etat
ces dernières années a encouragé les producteurs à élargir les surfaces de
production dans de nombreuses régions du pays pour inclure la majorité des
wilayas, soit une surface totale de 500.000 ha, l’équivalent de 70 millions
d’oliviers. Les pouvoirs publics en charge du secteur ont lancé, récemment, un
programme visant la plantation d’une superficie additive de 400.000 ha devant
porter la superficie totale dédiée à cette filière à 900.000 ha à la fin 2024.
S’agissant de la production d’huile d’olive, le ministère de l’Agriculture et
du Développement rural affirme que l’Algérie a réalisé une autosuffisance en la
matière avec une production de plus de 100 millions de litres/an,
- Concernant l’assainissement du foncier agricole dans le cadre
du programme de possession de propriété de foncier agricole, au titre de la loi
d’août 1983, l’Office a identifié 241 840 hectares.
Soixante-trois
mille quatre cent quatre vingt et un (63 481)
hectares (ha). Telle est la superficie des terres agricoles disponibles à
travers le territoire national et qui seront progressivement octroyées par voie
de concession.
C’est ce
qu’a indiqué ce 9 janvier 2024 le directeur de l’organisation foncière et de la
mise en valeur des terres au ministère de l’Agriculture et du Développement
rural (MADR), Tefiani Wahid, sur les ondes de la
Radio nationale.
Parmi ces
terres recensées par l’Office national des terres agricoles (ONTA), dans le
cadre du suivi des assiettes foncières disponibles, 13 380 ha sont en
surplus n’ayant pas été encore distribués, alors que 50 100 autres ha ont
fait l’objet de récupération. Sur ce denier chiffre,
2463 ha sont non exploités et 34 787 ha exploités illégalement, tandis que
12 850 ha sont en cours de recensement.
-ATTEIGNANT 18 MILLIONS DE QUINTAUX, LA
PRODUCTION DES AGRUMES, réalisée durant la présente campagne de récolte
2023-2024 (sur 80 000 hectares) , a connu une
augmentation considérable cette année par rapport à l’année passée, qui a
enregistré 16, 5 million de qx, selon le président de
la Chambre nationale de l’agriculture, Mohamed Yazid Hambli.
La dynamique de la filière boostée par une
consommation importante de l’ordre de 36 kg par an et par habitant (kg/an/hab) ne se reflète ni sur les prix de vente ni sur les
gains des agriculteurs.
-L’Algérie exporte,
annuellement, une moyenne de 5.000 tonnes de produits halieutiques, a déclaré (fécrier 2024) ,à Oran un
responsable au ministère de la Pêche et des Productions halieutiques.
- Durant le mois de
Ramadan, on gaspille, en Algérie, plus de 100 millions de baguettes de pain. Le
chiffre annuel est de 900 millions de baguettes, donc 320 millions de dollars.
Et, chaque Algérien jette en moyenne 20 baguettes de pain par an.
-Les feux de forêt coûtent, à eux seuls, en moyenne
2,5 milliards de dinars pour 35 000 ha de forêts incendiées. En 2021
et 2022, les dégâts matériels en habitation et en agriculture étaient estimés à
plus de 16 milliards de dinars, selon un rapport de la Banque mondiale, établi
en collaboration avec le gouvernement algérien sur les forêts algériennes,
rendu public en novembre dernier. Ce rapport a suggéré des pistes
d’amélioration dans le monde de gestion en dépit des efforts accomplis,
notamment en matière de la gestion et de lutte contre les feux de forêt. Il se
penche sérieusement sur ce problème.L’Algérie,
qui compte une superficie forestière estimée à 4,1 millions d’hectares,
enregistre chaque année quelque 20 000 hectares de terre ravagés par les
flammes, a rappelé le rapport.
-Un expert en agriculture Laâla Boukhalfa estime (fin mars
2024) que l'«Algérien consomme moins de protéines
animales par rapport à la norme internationale qui est de 72 kilogrammes par an
par personne». Ainsi, poursuit-t-il, «l'Algérien
consomme en moyenne 15 kg de viande par an». Malheureusement, dit-il, pour «les produits de mer, l'Algérien consomme en moyenne
seulement 2,53 kg par an». Au total, la consommation en protéines animales est
seulement de 32,53 kg, soit pratiquement 50% de la norme internationale.
Heureusement, l'«Algérien compense le déficit par les
protéines végétales», a-t-il précisé. La production des produits de mer
n'excède pas les 90.000 tonnes par an. Avec les nouveaux investissements
engagés suite aux aides accordées par l'État, l'Algérie compte augmenter sa
production à 120.000 tonnes en 2025/2026.
- l’Algérie se classe au 7ème rang
des producteurs mondiaux d’huile d’oilive. En 2022,
elle a exporté 600 000 litres
-Pêche, fin 2024 : 57 navires de pêche sont en
activité dans 65 barrages ensemencés à l'échelle national, précise-t-il. La diversité des espèces exploitées est
impressionnante. On y trouve principalement différentes variétés de carpes
(argentée, à grande bouche, commune), mais aussi le carassin, le barbot et même
l'ablette, surnommée la sardine d'eau douce. Des poissons carnassiers comme le
sandre et le black-bass sont également présents. geants. La production nationale de la pêche
continentale a atteint en 2023 près de 1 600 tonnes.
-La filière
des dattes en Algérie a récemment connu une dynamique positive, se traduisant
par une augmentation significative de la production, tant en volume qu'en
qualité. Entre 2021 et 2023, la production de dattes a dépassé 11,5 millions de
quintaux, consolidant ainsi la place de ce produit sur les marchés
internationaux. Durant cette même période, les exportations de dattes fraîches
ont atteint environ 78 millions de kg, tandis que les dattes sèches ont
enregistré des exportations de 5 millions de kg. Ce secteur représente un atout
essentiel pour la valeur ajoutée du pays et constitue un élément clé dans la
promotion de l'économie nationale, agissant également comme un ambassadeur des
produits algériens sur la scène internationale. L'Algérie possède plus de 19
millions de palmiers dattiers, faisant d'elle l'un des principaux producteurs
mondiaux, notamment avec la variété «Deglet
Nour». La municipalité de Tolga, dans la wilaya de
Biskra, abrite plus de 500.000 palmiers.
-L e classement du Conseil oléicole
international qui a placé l’Algérie au 4e rang en termes de production d’huiles
de table et au 7e rang mondial concernant les superficies d’oliveraies. Les
chiffres fournis par Messaoudi montrent que les
oliviers représentent les arbres fruitiers les plus fréquents en Algérie. Ils
occupent 45% des superficies cultivées sur le territoire national avec, selon
l’estimation actuelle, 442 900 hectares, répartis sur 49 wilayas, contre 160000
ha au début du millénaire, une aire appelée à s’étendre à un million d’hectares
d’ici 2030.
Concernant le volume de la production, il a fait
savoir que l’accroissement de cette superficie avait permis d’atteindre un
volume de 100 millions de litres/an d’huile d’olive. Le nombre total des
oliviers est estimé à plus de 65 millions dont 48 sont productifs, tandis que
le reste représente de nouvelles plantations ou des arbres non productifs
chaque année, période appelée « phénomène d’alternance » de la culture.
Ce nombre a permis d’atteindre une production de
plus de neuf millions de quintaux d’olives, dont trois millions pour l’huile de
table et plus de six millions, ont été destinés aux huileries, a précisé Messaoudi.
Il faut savoir que l’Algérie compte plus de 48
variétés d’olives
-Passant d’une valeur de 25,6 milliards de dollars en 2021, à plus
de 35 milliards de dollars, en 2024, la production agricole en Algérie, réalise
un bond inédit en un laps de temps très court, affectant le PIB à hauteur de
18%. C’est du moins ce qu’a affirmé le ministre de l’Agriculture, Youcef
Chirfa, lors d’une rencontre avec les cadres du secteur(début
novembre 2024
-Agrumes :
La superficie cultivée au niveau national était comprise entre 55.000 et 60.000
hectares. Actuellement (2024), nous sommes à 86.000 hectares. Entre 2019 et
2024, la superficie cultivée est passée de 25.000 à environ 36.000 hectares. Nous
travaillons dur pour augmenter ces superficies à un rythme de 4.000 à 5.000 hectares
par an. Dans le passé, nous plantions entre 120 et 250 arbres par hectare, mais
maintenant, grâce à l'utilisation de méthodes modernes, avec les cultures
intensives, nous pouvons planter entre 600 et 900 arbres par hectare pour les
mandarines, clémentines et leurs variétés et entre 250 à 300 pour les oranges
et leurs variétés. Il faut rappeler que l’orange dispose de 40 variétés, la
mandarine entre 15 et 17 variétés ; les pamplemousses, 6 variétés et enfin ;
les citrons avec 7 à 8 variétés. Soit en tout plus de 70 variétés d’agrumes
cultivées en Algérie. Actuellement,
notre pays cultive une grande variété d'agrumes, notamment 40 variétés
d'oranges, 6 variétés de pamplemousses et entre 7 et 8 variétés de citrons.
Cette diversité est cultivée dans 23 wilayas, impliquant plus de 20.000
agriculteurs. Concernant la production : celle-ci, et à la faveur de tous les
facteurs évoqués plus haut, s’est nettement améliorée. Elle est passée de 13
millions de quintaux en 2019 à 16 millions de quintaux durant la dernière
campagne. Pour cette année (2024), nous nous attendons à plus de 18 millions de
quintaux.
-La filière
oléicole en Algérie est en pleine expansion, avec une superficie dédiée qui
atteint environ 500 000 hectares, représentant 45 % des surfaces consacrées aux
arbres fruitiers dans le pays. Cela signifie qu'environ 600 000 hectares sont
réservés à d'autres cultures fruitières. Nous avons plus de 70 millions
d'oliviers, dont environ 48 millions sont en production. Dans notre pays, il y
a exactement 36 variétés d’oliviers qu’on retrouve à travers plusieurs régions
du pays, principalement celles situées près du littoral ; de Tlemcen jusqu’à Tarf en passant par l’Algérois et la Kabylie. Cependant,
les deux variétés les plus répandues, sont, « Chemlal
» (Surfine), très appréciée pour sa qualité d'huile, ainsi que la « Sigoise », qui s'adapte aussi bien au climat semi-aride
comme à l’instar des wilayas de Guelma et M’sila qui enregistrement de très bons rendement avec cette variété ; que pour le climat
du sud, comme Biskra et Ouargla. Il y a enfin les deux variétés « Arbequina » et « Arbozina » qui
s’adaptent beaucoup au climat du Sud et qui ont très bien réussi en Algérie
notamment dans les wilayas de Djelfa, Oued ouf, Laghouat, et dans la wilaya de
Saida.