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Cyberattaque Maroc 2024/Réaction Algérie

Date de création: 26-12-2024 17:59
Dernière mise à jour: 26-12-2024 17:59
Lu: 23 fois


COMMUNICATION- OPINIONS ET POINTS DE VUE- CYBERATTAQUE MAROC 2024/ REACTION ALGERIE

 

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DÉNONCE PUBLIQUEMENT LA CYBERATTAQUE DU MAKHZEN :VÉRITÉ SUR UN COMPLOT

 

 ©BRAHIM TAKHEROUBTE/EL MOUDJAHID, JEUDI 26 DECEMBRE 2024

 

 

Les faits sont irréfutables. Après quelques jours d’investigations minutieuses, les services algériens de cybersécurité ont révélé les dessous d’une manœuvre insidieuse. Notre voisin de l'Ouest, éternellement figé dans l’angoisse de voir s'effriter sa vision expansionniste, s’accroche désespérément à des réflexes de manipulation.

Cette semaine, dans une énième tentative d’exister sur la scène géopolitique, la fanfare royale a cru bon d’orchestrer une cyber-offensive aux accents burlesques. Le fameux hashtag «Manich Radi» («Je ne suis pas satisfait», NDLR) n’a rien d’un acte isolé sur les réseaux sociaux. Il porte l’empreinte d’une entreprise méthodiquement planifiée commandée depuis le Maroc. La traçabilité parle d’elle-même. Pris la main sur le clavier, le Makhzen est désormais démasqué. L’on comprend maintenant les propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a choisi de dénoncer cette nouvelle forme de belligérance avec la gravité qu’elle exige. «Nous protégerons ce pays dont le peuple a le sang des chouhada dans les veines», a-t-il appuyé, dans son commentaire, avant de porter l’estocade : «Il se leurre, celui qui croit que l’Algérie est une proie dont on peut s’emparer avec un +hashtag+ !» Des mots lourds de sens qui résonnent comme un avertissement clair. Car, plus qu’une simple attaque virtuelle, cette campagne est un acte délibéré d’agression numérique, un coup de poignard digital destiné à déstabiliser toute une nation. Le Président Tebboune s’est félicité de l’élan patriotique qui a suivi cette attaque : «Dieu merci, nous percevons la flamme patriotique intense qui anime les jeunes. Nous devons donc être à la hauteur de leurs attentes (…) Quelques heures après sa diffusion, «l’attaque marocaine» a fait pschitt, face à la déferlante des utilisateurs des réseaux sociaux en Algérie. Le contre hashtag, «Je suis avec mon pays», a été très largement répercuté et a suscité une incroyable adhésion des Algériens, qui ont exprimé, à travers lui, leur amour envers leur patrie. À quelque chose malheur est bon. Cette mobilisation numérique a non seulement permis de contrer la propagande adverse, mais a également renforcé le sentiment d’appartenance à une communauté nationale. Elle a en effet fédéré tous les segments de la société. Des jeunes et des moins jeunes, des étudiants, des intellectuels, des artistes ont tous exprimé leur attachement indéfectible à leur pays. Jamais depuis la guerre des sables, à l’automne 1963, l’Algérie n’a subi autant d’attaques répétées et violentes que sous la présidence de Tebboune. À Alger, on a vite compris l’agacement du Makhzen, irrité de voir l’élection d’un Président qui refuse les injonctions susurrées à l’oreille. Les hérauts de Sa Majesté ont eu tout faux. Abdelmadjid Tebboune a fait vaciller un échafaudage d’illusions : celui où Alger n’aurait d’autre choix que d’acquiescer ou de plier. Il refuse la complaisance et l’abdication. En réalité, ce n’est pas la première fois que le Maroc s’attaque à l’Algérie et ce ne sera certainement pas la dernière. Après l’intox, les fake news, la narco guerre, voilà qu’il transpose «le conflit» sur le terrain numérique, une guerre de quatrième génération. Armés de «hashtags», les porte-flingues virtuels du royaume se sont déchaînés sur l’Algérie dans l’espoir de semer le doute au sein de la société. Mais à bien lire ce «hashtag», on y trouve un message intéressant qui traduit la vacuité stratégique du Makhzen dans sa guerre contre l’Algérie. Le message s’adresse aux Algériens. On ne parle plus de la séparation entre le peuple et son armée, entre le peuple et son État, mais de l’Algérien comme un bloc entier. On s’adresse à un peuple dans un pays où l’on vient d’achever la distribution de plus d’un million de logements gratuitement, d’un pays, le seul en Afrique, à accorder une allocation chômage à ses jeunes, d’un pays qui vient de rehausser les salaires des enseignants et du corps médical, d’un pays qui réceptionnera cinq stations de dessalement, une prouesse mondiale, d’un pays où le lait, le pain et l’électricité sont subventionnés par l’État. C’est ce pays que le Makhzen veut soulever par un hashtag… N’est-ce pas que c’est là une tentative désespérée de masquer l’essentiel, un aveu implicite d'impuissance. Incapable de s’adapter aux changements qui bouleversent le monde, l’État narcotique est en train de vaciller comme un bateau ivre sans capitaine. Une terrible crise sociale mine en silence le pays de Mohammed VI et la colère du peuple enfle. Le Maroc vit dans un vide politique dangereux, doublé d'une forte répression des voix dissidentes et d'une fronde sociale persistante. Souhaitant un «retour sur investissement», le Makhzen ne voit rien après quatre années de normalisation avec l’entité sioniste. Le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation organise des manifestations monstres dans diverses villes marocaines. Le chaos est aux portes du royaume, il va bien falloir solder les comptes !