CULTURE- OPINIONS ET POINTS DE VUE- BOUALEM
SANSAL/ARRESTATION/COMMENTAIRE APS, 22.11.2024
© Aps :
« L'agitation comique d'une partie de la classe politique et
intellectuelle française sur le cas de Boualem Sansal est une preuve
supplémentaire de l'existence d'un courant "haineux" contre
l'Algérie. Un lobby qui ne rate pas une occasion pour remettre en cause la
souveraineté algérienne.
L'arrestation de Boualem Sansal, pseudo intellectuel,
vénéré par l'extrême-droite française, a réveillé les professionnels de
l'indignation. Tout le bottin anti-algérien et accessoirement pro-sioniste de Paris, s'est levé comme un seul homme: Eric Zemmour, Mohamed Sifaoui, Marine Le Pen, Xavier Driencourt, Valérie
Pécresse, Jack Lang, Nicolas Dupont Aignan et évidemment Tahar Bendjelloun, son ami marocain qui récupère d'une sciatique
à force de baise main à Mohamed VI. Tous montent au créneau pour ce
révisionniste qui s'est pris les pieds dans le tapis.
Il faut dire que ce lobby haineux a eu une mauvaise
semaine. Il faut les comprendre. D'abord, un de leurs protégés, Kamel Daoud, a
été pris la main dans le sac, exploitant les douleurs d'une victime du
terrorisme en Algérie pour rafler "le Goncourt". Ensuite, leur ami
génocidaire Netanyahu s'est vu délivrer un mandat d'arrêt international par la
Cour pénale internationale (CPI). Enfin, l'autre écrivain de Gallimard, Sansal,
se voit arrêter en plein délire révisionniste. Au passage, le même Sansal avait
été accusé par l'écrivain Wassini Larredj
de lui avoir volé son titre et la trame du Roman "2084 la fin du
Monde". Comme quoi dans la confrérie du plagiat et du détournement
littéraire, la France de l'édition a bien choisi ses poulains algériens.
"Le gouvernement français doit exiger sa
libération immédiate", lancera le naturalisé par décret, Eric Zemmour en faveur de son "ami", Boualem
Sansal. Le Président Macron qui revient d'un voyage bronzé du Brésil, où il
avait traité les Haïtiens de "cons" (la Routine quoi !), se dit
"très préoccupé".
La France Macronito-Sioniste
qui s'offusque de l'arrestation de Sansal (à l'aéroport d'Alger), n'a toujours
pas déclaré au monde si elle a la souveraineté nécessaire de pouvoir arrêter
Benjamin Netanyahu, si jamais il se pointerait à l'aéroport Charles De Gaulle !
Puisque Paris parle de Droit et de Droits de l'Homme, se conformer au droit
international dans le cas de Netanyahu serait déjà un bon début.
La France de Macron n'est pas à une contradiction
prés. Le même Macron qui parle de "crimes contre l'Humanité" en
Algérie concernant la colonisation française, qui admet la reconnaissance
historique d'assassinat d'Etat dans le cas de Ali Boumendjel,
Maurice Audin ou de Larbi Ben M'hidi,
poussant la contrition jusqu'à envoyer son ambassadeur avec une gerbe de fleurs
sur la tombe de notre martyr, prend la défense d'un négationniste, qui remet en
cause l'existence, l'indépendance, l'Histoire, la souveraineté et les
frontières de l'Algérie !
La France qui légifère à tour de bras sur les lois mémorielles,
surtout quand il s'agit du révisionnisme anti-juif (Loi Gayssot), ne
devrait-elle pas, plutôt, condamner Sansal pour sa tentative de nier
l'existence même de la Nation algérienne. Ca
serait un bon sujet d'étude et de négociation pour Benjamin Stora !
En définitive, à chaque poussée de fièvre
anti-algérienne, Paris charge Alger de tous les maux alors que l'Algérie agit,
toujours, selon le principe de cohérence. Accuser l'Algérie d'empêcher la
liberté d'expression, alors que les Français détiennent toujours Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram,
plateforme mondiale de l'expression, est la confirmation de cette sinistre comédie
dont seul Sansal est le pantin utile ».