TELECOMMUNICATIIONS- POSTE- TIMBRES ANNIVERSAIRE 70ème
ANNIVERSAIRE REVOLUTION (2024)
À l’occasion du 70 ème anniversaire du déclenchement de la révolution
algérienne, l’Algérie rend hommage à ses héros en émettant 7 timbres
commémoratifs : les timbres-poste des » martyrs de novembre « .Ces timbres
portent les portraits de 7 figures emblématiques de la lutte pour
l’indépendance, témoins de l’histoire de l’Algérie.Les
timbres des martyrs de novembre ont été présentés lors de la récente conférence
historique organisée par le ministère des Moudjahidiens
et Ayants Droit.La cérémonie a eu lieu en présence de
Karim Bibi Triki, le ministre des Postes et des
Télécommunications, qui a souligné l’importance de ces timbres pour préserver
la mémoire de la Révolution et aider à documenter l’histoire de notre
pays. Et Laïd Rebigua, le
ministre des Moudjahidiens et Ayants Droit, qui a
affirmé que cela relève d’une priorité de premier plan, visant à transmettre
l’amour de la patrie et les valeurs de l’indépendance aux futures
générations.
7 timbres postaux
pour honorer les martyrs de novembre 1954 : un hommage national
Les nouveaux timbres postaux émis à
l’occasion du 70 ème anniversaire du déclenchement de la révolution rendent
hommage aux destins héroïques des hommes et femmes ayant sacrifié leur vie pour
leur patrie. Portraits des 7 figures emblématiques.
Ben Abdelmalek Ramdane : Le
martyr Ben Abdelmalek Ramdane est né en 1928 à
Constantine. Membre du groupe 22, Ben Abdelmalek a été à la tête de
différentes opérations d’insurrection lors des premières attaques du
1 er novembre 1954.
De plus, il a été nommé adjoint du
commandant Larbi Ben M’Hidi. Ainsi, Ben
Abdelmalek Ramdane a été le premier martyr à
se sacrifier pour la cause nationale, à seulement 4 jours du déclenchement de
la révolution.
Badji Mokhtar :
Ne le 17 avril 1919 à Annaba, suite à
des discriminations solaires de la part de ses enseignants français, Badji
Mokhtar s’est engagé dans la résistance et a rejoint le mouvement
national en 1947.
Par ailleurs, il est devenu responsable
de la section de l’organisation locale et a participé activement aux
préparatifs de la révolution, prenant part aux premières intrusions militaires.
Le 18 novembre 1954, il rend l’âme, devenant symbole de la résistance
armée.
Chaïb Dzaïr : Née le 6 février 1938 à Bouchegouf,
wilaya de Guelma, Dzaïr est la première femme
martyre de la guerre de l’indépendance.
En effet, Dzaïr
a grandi dans une famille profondément attachée à la patrie. À seulement 16
ans, elle s’engage dans la révolution en transmettant les messages vitaux et en
soignant les combattants.Lors
d’une embuscade contre les troupes coloniales, elle tombe sous les balles de
l’ennemi le 18 novembre 1954. Son souvenir est honoré en tant que symbole de la
résistance féminine algérienne.
Belkacem Grine :
Né le 29 mai 1927 dans les montagnes de
l’Aurès, Belkacem Grine est connu pour sa bravoure et rébellion dès
son jeune âge. Il a rejoint le mouvement en 1954 avec un esprit stratégique et
déterminé. Cependant, les troupes coloniales le pourchassaient sans relâche, et
finissent par le tuer le 29 novembre 1954 lors d’un affrontement à Batna. Dès
lors, il devient une figure emblématique du sacrifice dans la lutte
pour l’indépendance.
Ziane Achour : Né
en 1919 dans la wilaya de Biskra, Ziane Achour était
membre du parti du peuple et de l’organisation spéciale. Dès les années 1940,
il s’est engagé dans la lutte contre le colonialisme français. Mustapha
Ben Boulaid l’a nommé comme responsable de la
zone du désert, à la tête de plusieurs réseaux de résistance. Après
plusieurs jours de combats, il tombe sous les balles de l’ennemi le 7 novembre
1956.
Abderrahmane Mira :
Natif de l’an 1922 à Béjaïa,
Abderrahmane Mira était l’un des membres les plus actifs de la résistance.
Il est devenu chef militaire après avoir intégré l’organisation spéciale en
1947.
De plus, il participe à la bataille de
Sidi Ali Bounab en 1954, et devient responsable
militaire de la région après la mort du colonel Amirouche Aït Hamouda. Il est pris pour cible et perd la vie en novembre
1959.
Hocine Rouibah : Hocine Rouibah est
né le 22 juin 1922 dans la wilaya de Jijel. Très jeune, il développe une
conscience politique et une détermination à lutter contre l’ennemi colonial.
En 1945, il devient responsable d’une
cellule locale. Dans la même année, il se fait arrêter et emprisonné dans la
caserne militaire de Jijel. Puis transféré au centre de détention de Mansoura à
Constantine. Après sa libération, il rejoint le mouvement pour le
Triomphe des Libertés Démocratiques. Il a mené de multiples actions
décisives avant son martyre le 8 novembre 1960.