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Timbres anniversaire 70ème année Révolution (2024)

Date de création: 08-11-2024 13:01
Dernière mise à jour: 08-11-2024 13:01
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TELECOMMUNICATIIONS- POSTE- TIMBRES  ANNIVERSAIRE 70ème ANNIVERSAIRE REVOLUTION (2024)

À l’occasion du 70 ème anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne, l’Algérie rend hommage à ses héros en émettant 7 timbres commémoratifs : les timbres-poste des  » martyrs de novembre « .Ces timbres portent les portraits de 7 figures emblématiques de la lutte pour l’indépendance, témoins de l’histoire de l’Algérie.Les timbres des martyrs de novembre ont été présentés lors de la récente conférence historique organisée par le ministère des Moudjahidiens et Ayants Droit.La cérémonie a eu lieu en présence de Karim Bibi Triki, le ministre des Postes et des Télécommunications, qui a souligné l’importance de ces timbres pour préserver la mémoire de la Révolution et aider à documenter l’histoire de notre pays. Et Laïd Rebigua, le ministre des Moudjahidiens et Ayants Droit, qui a affirmé que cela relève d’une priorité de premier plan, visant à transmettre l’amour de la patrie et les valeurs de l’indépendance aux futures générations.

7 timbres postaux pour honorer les martyrs de novembre 1954 : un hommage national

Les nouveaux timbres postaux émis à l’occasion du 70 ème anniversaire du déclenchement de la révolution rendent hommage aux destins héroïques des hommes et femmes ayant sacrifié leur vie pour leur patrie. Portraits des 7 figures emblématiques.

Ben Abdelmalek Ramdane : Le martyr Ben Abdelmalek Ramdane est né en 1928 à Constantine. Membre du groupe 22, Ben Abdelmalek a été à la tête de différentes opérations d’insurrection lors des premières attaques du 1 er novembre 1954.

De plus, il a été nommé adjoint du commandant Larbi Ben M’Hidi. Ainsi, Ben Abdelmalek Ramdane a été le premier martyr à se sacrifier pour la cause nationale, à seulement 4 jours du déclenchement de la révolution.

Badji Mokhtar : Ne le 17 avril 1919 à Annaba, suite à des discriminations solaires de la part de ses enseignants français, Badji Mokhtar s’est engagé dans la résistance et a rejoint le mouvement national en 1947.

Par ailleurs, il est devenu responsable de la section de l’organisation locale et a participé activement aux préparatifs de la révolution, prenant part aux premières intrusions militaires. Le 18 novembre 1954, il rend l’âme, devenant symbole de la résistance armée.

Chaïb Dzaïr : Née le 6 février 1938 à Bouchegouf, wilaya de Guelma, Dzaïr est la première femme martyre de la guerre de l’indépendance.

En effet, Dzaïr a grandi dans une famille profondément attachée à la patrie. À seulement 16 ans, elle s’engage dans la révolution en transmettant les messages vitaux et en soignant les combattants.Lors d’une embuscade contre les troupes coloniales, elle tombe sous les balles de l’ennemi le 18 novembre 1954. Son souvenir est honoré en tant que symbole de la résistance féminine algérienne. 

Belkacem Grine : Né le 29 mai 1927 dans les montagnes de l’Aurès, Belkacem Grine est connu pour sa bravoure et rébellion dès son jeune âge. Il a rejoint le mouvement en 1954 avec un esprit stratégique et déterminé. Cependant, les troupes coloniales le pourchassaient sans relâche, et finissent par le tuer le 29 novembre 1954 lors d’un affrontement à Batna. Dès lors, il devient une figure emblématique du sacrifice dans la lutte pour l’indépendance.

Ziane Achour : Né en 1919 dans la wilaya de Biskra, Ziane Achour était membre du parti du peuple et de l’organisation spéciale. Dès les années 1940, il s’est engagé dans la lutte contre le colonialisme français. Mustapha Ben Boulaid l’a nommé comme responsable de la zone du désert, à la tête de plusieurs réseaux de résistance. Après plusieurs jours de combats, il tombe sous les balles de l’ennemi le 7 novembre 1956.

Abderrahmane Mira : Natif de l’an 1922 à Béjaïa, Abderrahmane Mira était l’un des membres les plus actifs de la résistance. Il est devenu chef militaire après avoir intégré l’organisation spéciale en 1947.

De plus, il participe à la bataille de Sidi Ali Bounab en 1954, et devient responsable militaire de la région après la mort du colonel Amirouche Aït Hamouda. Il est pris pour cible et perd la vie en novembre 1959.

Hocine Rouibah :  Hocine Rouibah est né le 22 juin 1922 dans la wilaya de Jijel. Très jeune, il développe une conscience politique et une détermination à lutter contre l’ennemi colonial.

 

En 1945, il devient responsable d’une cellule locale. Dans la même année, il se fait arrêter et emprisonné dans la caserne militaire de Jijel. Puis transféré au centre de détention de Mansoura à Constantine. Après sa libération, il rejoint le mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques. Il a mené de multiples actions décisives avant son martyre le 8 novembre 1960.