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Tahar Zbiri

Date de création: 02-11-2024 19:11
Dernière mise à jour: 02-11-2024 19:11
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HISTOIRE- PERSONNALITES- TAHAR ZBIRI

 

Dans l’histoire de l’Algérie, certaines figures émergent comme des symboles de courage et de détermination. Parmi elles, le moudjahid Tahar Zbiri, ancien colonel de l’Armée de Libération Nationale (ALN), incarne fortement l’esprit de résistance face à l’oppression coloniale française. La nation algérienne pleure la perte d'un grand moudjahid et leader de la Révolution du 1er novembre 1954, le colonel Tahar Zbiri, décédé  mercredi 30 octobre 2024 à Alger, à l'âge de 95 ans . Né en 1929 à Sedrata (Souk Ahras), Tahar Zbiri incarne l’audace, le courage et la détermination qui a marqué la lutte pour l'indépendance d’une Algérie libre et souveraine. Et ce n’est pas pour rien que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné, dans son message de condoléances, la perte significative qu'endure l'Algérie à la veille de la célébration du 70e anniversaire de la Révolution algérienne. «L'Algérie vient de perdre, à la veille de la célébration du 70e anniversaire de la guerre de Libération, l'un des grands chefs de la glorieuse Révolution qui se sont sacrifiés corps et âme pour notre indépendance», a-t-il écrit. Le message de condoléances du Président Tebboune reflète la reconnaissance et la gratitude de la nation algérienne envers les héros de la Révolution, qui ont fait face à l'oppression coloniale avec courage et détermination. Tahar Zbiri, par son engagement indéfectible et son sacrifice, demeure un symbole de la lutte pour l'indépendance et la dignité nationales. Figure emblématique de la lutte anticoloniale, Tahar Zbiri, symbole de la bravoure algérienne, a été un moudjahid de la première heure, faisant face à l'oppression coloniale et à l’acharnement des militaires français, et défendant la liberté et la souveraineté de son pays. Dès son jeune âge, il s’est engagé dans la lutte pour l’indépendance, rejoignant l’ALN, où il a gravi les échelons, grâce à son intelligence tactique et à son dévouement inébranlable. Son parcours exemplaire est marqué par des batailles décisives qui ont contribué à forger l’identité nationale algérienne. Arrêté et condamné à mort en 1955, il s'est échappé de prison aux côtés du chef historique Mostefa Ben Boulaïd durant la même année, un acte courageux qui a marqué l'histoire de la Révolution, rien ne pouvait l’arrêter pour poursuivre son combat pour éliminer le maximum de soldats français connus pour commettre des atrocités contre le peuple algérien. Désigné chef du 3e bataillon à la base de l'Est, puis chef de la Wilaya historique I en 1960, Tahar Zbiri a joué un rôle crucial dans l'organisation et la direction des forces de résistance. Après l'indépendance, en 1963, il est nommé chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, et il a occupé divers postes, dont celui de membre du Conseil de la nation, nommé sénateur du tiers présidentiel le 9 janvier 2016, contribuant ainsi à la construction et à la consolidation de l'État algérien postindépendance. Son héritage et sa contribution à l'écriture de l'histoire de la glorieuse Révolution resteront gravés dans la mémoire collective de l'Algérie. Ses Mémoires, intitulées « Mémoires du dernier chef historique des Aurès : 1929 – 1962 », témoignent de son engagement indéfectible pour la liberté et l'indépendance de son peuple.