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Avenir professionnel des étudiants/Enquête Ags 2024

Date de création: 20-09-2024 19:24
Dernière mise à jour: 20-09-2024 19:24
Lu: 48 fois


TRAVAIL- ENQUETES ET REPORTAGES- AVENIR PROFESSIONNEL DES ETUDIANTS/ENQUÊTE AGS 2024

Récente étude menée auprès de 782 étudiants en sciences économiques, gestion-finances et marketing, du 15 juillet au 31 août 2024. Cette enquête, menée par Nazim Sini, économiste et chef d'entreprise, en coordination avec son cabinet de conseil AGS (Alger) , visait à mieux comprendre les aspirations professionnelles des futurs diplômés

Celui-ci a été mené sur un échantillon de 782 étudiants, choisis selon différents critères tels que la filière, l'âge et le cursus académique. L'enquête a ciblé principalement des étudiants issus des filières commerciales, de gestion-finance, et des sciences économiques. Le questionnaire, composé de questions fermées et semi-ouvertes, a été transmis par mail, via les réseaux sociaux et WhatsApp, garantissant l’anonymat des réponses et permettant une seule réponse par question. La marge d’erreur du sondage est ainsi estimée à 2%. Le questionnaire comprenait une série de questions permettant de mieux comprendre le profil des étudiants et leurs aspirations. Le questionnaire envoyé aux étudiants visait à cerner leurs aspirations professionnelles de manière détaillée. Les questions portaient principalement sur leurs projets après la fin des études, leur intérêt pour une première expérience dans le secteur public ou privé, ainsi que sur le type d'entreprise qui les attire le plus. Les sondés devaient également préciser les critères qu'ils jugent essentiels pour accepter un emploi, les secteurs d'activité qui les intéressent, et comment ils envisagent leur évolution professionnelle. L'enquête s'est intéressée, enfin, à leur confiance quant à la possibilité de trouver un emploi rapidement après l'obtention de leur diplôme. Les étudiants sondés étaient répartis principalement entre trois grandes villes : Alger (66%), Oran (22%) et Constantine (12%). Concernant les tranches d’âge, la majorité des sondés étaient âgés entre 20 et 22 ans (36%), suivis par ceux ayant 22 ans ou plus (42%), et enfin les plus jeunes âgés entre 18 et 20 ans (22%). Les étudiants interrogés provenaient majoritairement des filières liées au marketing (42,1%), suivies des sciences économiques (26,3%), de la finance (18,9%) et du commerce (12,6%). Concernant leur année d’études, 37,6% des sondés étaient en dernière année, 24,2% en quatrième année, 14% en troisième année, 12,7% en deuxième année, et enfin, 11,5% en première année.

L 'avenir professionnel, une question qui taraude tous les étudiants. Mais quels sont leurs véritables aspirations ? Quelles sont les entreprises qui les attirent le plus ? Et surtout, où se voientils dans quelques années ? Ladite enquête menée auprès d'étudiants en économie et commerce a levé un coin du voile sur ces interrogations. Ainsi, lorsqu'il s'agit de leur avenir, 35,5% des sondés envisagent de rechercher un emploi en CDI, tandis que 11,8% souhaitent poursuivre leurs études en Algérie. Seuls 21,3% expriment leur intention de partir à l'étranger, tandis que 14,8% préfèrent se lancer dans l’entrepreneuriat. Enfin, 16,6% des étudiants indiquent qu'ils prendront un temps de réflexion avant d’en décider. S’agissant de leur préférence pour un premier emploi, 51,9% des étudiants sondés veulent se diriger vers le secteur privé, alors que 33,3% sont indifférents quant au choix entre le public et le privé. Seulement 14,8% affichent une préférence pour le secteur public. Quant au type d’entreprise qui attire le plus les étudiants, près de la moitié (47,1%) montrent un fort intérêt pour les multinationales étrangères, suivis par 23,5% qui penchent vers les PME familiales, et 17,6% qui préfèrent les start-up. Fait marquant, seuls 2,9% des étudiants sont attirés par la Fonction publique. Le critère le plus important pour accepter un emploi varie également selon les objectifs de chaque étudiant. Pour 44,1% d’entre eux, les conditions de travail sont déterminantes, loin devant le salaire proposé (23,5%) et les perspectives d’évolution (17,6%). La réputation de l’entreprise (8,8%) et le secteur d’activité (5,9%) sont des critères moins prioritaires pour eux. Lorsqu'il s'agit de choisir un secteur d’activité, les services aux entreprises arrivent en tête avec 31,8% des préférences des sondés, suivis des technologies (20,5%), de l’industrie pharmaceutique (13,6%) et du secteur pétrolier (13,6%). Le secteur bancaire et celui des assurances intéressent également une part des étudiants (9,1%). En termes de projections de carrière, plus de la moitié des étudiants (55,6%) envisagent de changer un ou deux fois d’entreprise durant leur carrière, privilégiant ainsi la diversité d’expériences. Cependant, une minorité de 8,9% aspire à rester dans une même entreprise tout au long de leur vie professionnelle, tandis que 22,2% ne savent pas encore comment ils se projettent sur le long terme. Concernant leur recherche d’emploi à la fin de leurs études, 49,7% des étudiants se disent confiants, bien que conscients des difficultés potentielles. En revanche, 31,4% se montrent optimistes quant à leur capacité à trouver rapidement un emploi, alors que 18,9% expriment des inquiétudes quant à cette perspective. Pour Sini, cela ne fait aucun doute, «nos étudiants souhaitent dans leur immense majorité, rester en Algérie pour poursuivre leur carrière professionnelle. Ce qui vient déconstruire l’idée d’un exode massif de nos jeunes étudiants dont le seul objectif serait un départ à l’étranger». Et, poursuit-il, «contrairement aux idées reçues, la création d’entreprise n’est pas la principale aspiration des étudiants. Beaucoup d’entre eux aspirent à occuper un emploi stable après leurs études». En somme, si le salaire demeure un élément incontournable, les conditions de travail, notamment l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle ainsi que les opportunités d'épanouissement professionnel, prennent de plus en plus d'importance dans le choix de carrière des futurs diplômés. Ces derniers semblent ainsi privilégier un emploi qui ait du sens et qui leur permette de s'épanouir.