TELECOMMUNICATIONS- POSTE- DEVELOPPEMENT
SECTEUR POSTE ET TELECOMMUNICATIONS 2024
Le secteur de la Poste et des
Télécommunications a renforcé, depuis 2020, ses performances en améliorant la
qualité des services, leur accessibilité et les infrastructures numériques, en
vue de consacrer le principe du service public à l'ensemble des citoyens, selon
un rapport du ministère. «La promotion de la qualité des services, leur
rapprochement du citoyen avec l'amélioration des conditions d'accueil et
d'écoute permanente de ses attentes et leur prise en charge efficace sont les
objectifs majeurs que le secteur s'est attelé à atteindre à travers la feuille
de route découlant du Plan d'action du gouvernement en vue de mettre en œuvre
les engagements de Monsieur le président de la République», indique le
ministère de la Poste et des Télécommunications dans ce rapport ( août 2024) L'approche adoptée pour la réalisation de ces
objectifs repose sur deux composantes, à savoir la mise en place d'une
infrastructure moderne des télécommunications et le développement d'un réseau
postal de proximité via des structures réparties sur l'ensemble du territoire
national à même de répondre aux besoins des habitants de façon équitable,
notamment dans les zones reculées à faible densité de population, ajoute la
même source. Cette stratégie a permis, entre 2020 et juin 2024, d'augmenter de
manière substantielle le nombre de bureaux de poste, passant de 3 999 à 4 305,
ainsi que les bureaux itinérants, essentiels pour desservir les zones reculées,
qui sont passés de 39 à 89. Le parc de guichets automatiques de billets (GAB) a
connu, quant à lui, une hausse de 42 %, passant de 1 407 guichets en 2020 à 1
995 guichets à la fin du premier semestre de 2024, relève le ministère, qui
prévoit de renforcer ce parc par 1 000 nouveaux GAB pendant l'année en cours.
Ces efforts ont permis, aussi, la création de 62 espaces multiservices à
travers le pays. Au volet des télécommunications, l'accent a été mis sur
l'amélioration de l'accès à l'internet fixe et mobile. Le nombre de foyers
connectés à l'internet fixe est passé de 3,5 millions en 2020 à 5,7 millions en
2024, avec une prévision d'atteindre 6 millions d'ici la fin de l'année. Le
déploiement du réseau très haut débit en fibre optique (FTTH) à travers
l'ensemble du territoire national a permis de raccorder 1,3 million de foyers,
contre 53 000 en 2020. «Ces indicateurs quantitatifs
se sont accompagnés d'une amélioration qualitative du débit, puisque la vitesse
minimale a été multipliée par 5, passant de 2 à 10 Mbps. D'autre part, les
investissements réalisés ont également permis d'introduire des vitesses plus
élevées pour les abonnés, jusqu'à 1 Gbps, avec des
prix plus bas pour les vitesses plus élevées», affirme
le ministère. En ce qui concerne l'internet mobile, la couverture 4G a dépassé
85 % de la population, portant le nombre d'abonnés à 48 millions actuellement,
contre 37 millions il y a quatre ans. Cette démarche a permis de doubler le
volume moyen de consommation quotidienne des données par les utilisateurs
d'internet mobile, en passant aujourd'hui de 3.7 Gbps
en 2020 à 10 Gbps. «Une
attention particulière a été accordée à la prise en charge des besoins des
habitants des zones à faible densité de population, en particulier à travers le
programme de 1 400 zones à densité inférieur à 200 habitants, lancé dernièrement,
dans le cadre du service universel des communications électroniques. Elle
représente un mécanisme à travers lequel l'Etat consacre le principe du service
public à l'ensemble des citoyens sur un pied d'égalité»,
indique le ministère. Le secteur s'est engagé, par ailleurs, à généraliser le
paiement électronique. Le nombre de cartes Edahabia
en circulation a plus que doublé, atteignant 13,4 millions en 2024, contre 6
millions en 2020. Le nombre d'opérations de paiement électronique a également
explosé, passant de 5 millions en 2020 à plus de 55 millions en 2023, avec une
prévision de 80 millions d'ici la fin 2024, estime la même source.