VIE POLITIQUE- OPINIONS ET POINS DE VUE-
ELECTION PRESIDENTIELLE 7 SEPTEMBRE 2024/VOTE
PRÉSIDENTIELLE : JE VOTE !
(Chronique « Raïna
Raïkoum »,
de Belkacem Ahcene-Djaballah, Le Quotidien d’Oran, samedi
31 août 2024)
-Il est facile de composer
des phrases, de poster des photos et des images, mais il est
beaucoup plus difficile de construire un raisonnement , une conviction
politique. Dans l'urne, le bulletin de vote est le produit d'une conviction politique informée ( Belkacem
Mostefaoui . Entretien © El Watan, lundi 31 mars 2014)…….
Tout est résumé dans ces deux phrases concernant l’acte de voter, que ce soit pour un projet ou programme ou pour un homme…..généralement
les deux confondus. Ailleurs
ou ici, en
pays de démocratie républicaine
(et sociale) toujours pourvus d’institutions de
surveillance et de contrôle des opérations,
c’est, généralement, la même démarche individuelle .Et,
ceci dit en dehors de toutes les dérives possibles, visibles un peu partout à travers le monde; dérives
enseignées tout particulièrement
par les “démocraties” occidentales
….Marcel-Edmond Naegelen, le gouverneur
général socialiste de l’Algérie colonisée ( avec les élections truquées en 1948 puis en
1951 ) n’étant qu’un vieil exemple parmi
les plus comiques. Un cas de “contre-école”!
Il y a donc, au départ, chez l’électeur,
une intime conviction en
principe difficile à changer, mais quand même restant
quelque peu ouverte.
Ouverte à tous les vents rencontrés
entre le moment où l’on
sort de chez soi et l’on
arrive au bureau de vote. Un rien et c’est le basculement. C’est dire qu’une campagne électorale , en dehors de la partie gérée par les institutions
de surveillance, dure jusqu’à l’arrivée
, bulletins en mains ,dans l’isoloir.
Chez nous bien plus que chez les autres, d’autant qu’à ce
moment-çi, notre citoyen-électeur se retrouve seul maître à bord. Enfin, pour lui, le pouvoir de faire ou de défaire !
Cependant , globalement, la conviction politique de base reste la même, forgée généralement par la connaissance des enjeux et l’information,
par l’expérience , parfois sinon souvent par les
problèmes personnels
et les rapports de groupes, etc….….Mais, l’ élément essentiel et de base , ce sont tous les discours
tenus par les candidats et leurs soutiens (pour ces derniers, du bon et du mauvais…comme d’habitude,
car certains en font “trop”
et mal alors que d’autres
pas assez) , durant la campagne officielle. Autre élément essentiel,
la manière dont les contenus
sont rapportés par les médias, traditionnels ou sociaux, publics ou privés. Durant cette campagne , on en a vu du bon et du moins bon , pour ne pas dire du mauvais.
Pour ma part, ce sont les médias publics qui ont le plus respecté les règles édictées par l’Anie, sans pour autant diminuer du rôle joué par les médias privés.La
recherche en sciences politiques et de la
communication , il faut l’espérer , va certainement faire le tri.
Bref , globalement, par rapport aux élections
présidentielles des années
2000 tout particulièrement (l’ère
Bouteflika avec son fameux “cadre” et ses nombreux et inénarrables laudateurs ) , on a eu une campagne
globalement sereine , facilitée , peut-être, par le nombre restreint de candidats et, surtout, par la clarté
des programmes présentés :
“”L’Algérie d’abord et avant tout!”. Nous a manqué , peut-être, un débat ?
Voilà qui facilite les choix. Et, voici qui pousse à aller ,
sans hésitation, le 7 septembre
, voter. Pour qui ? Secret d’isoloir
oblige , n’est-ce pas !