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Election présidentielle 7 septembre 2024/Vote

Date de création: 01-09-2024 16:13
Dernière mise à jour: 01-09-2024 16:13
Lu: 43 fois


VIE POLITIQUE- OPINIONS ET POINS DE VUE- ELECTION PRESIDENTIELLE 7 SEPTEMBRE 2024/VOTE

PRÉSIDENTIELLE : JE VOTE ! (Chronique « Raïna Raïkoum », de Belkacem Ahcene-Djaballah, Le Quotidien d’Oran, samedi 31 août  2024)

 

 

-Il  est facile de composer des phrases, de poster des photos et des images, mais il est beaucoup plus difficile de construire un raisonnement , une conviction politique. Dans l'urne, le bulletin de vote est le produit d'une conviction politique informée ( Belkacem Mostefaoui . Entretien   ©  El Watan, lundi 31 mars 2014)…….

 

Tout est résumé  dans ces deux phrases concernant l’acte de voter, que ce soit pour un projet ou  programme ou pour un homme…..généralement les deux confondus. Ailleurs ou ici, en pays de démocratie républicaine (et sociale) toujours pourvus d’institutions de surveillance et de contrôle des opérationsc’est, généralement, la même démarche individuelle .Et,  ceci dit en dehors de toutes les dérives possibles, visibles un peu partout à travers le monde; dérives enseignées tout particulièrement par les “démocratiesoccidentales ….Marcel-Edmond Naegelen, le gouverneur général socialiste de l’Algérie colonisée ( avec les élections truquées en 1948 puis en 1951  ) n’étant qu’un vieil exemple parmi les plus comiques. Un cas de “contre-école”!

Il y a donc, au départ, chez l’électeurune intime conviction en principe difficile à changer, mais quand même restant quelque peu ouverte. Ouverte à tous les vents rencontrés entre le moment l’on sort de chez soi et l’on arrive au bureau de vote. Un rien et c’est le basculement. C’est dire qu’une campagne électorale , en dehors de la partie gérée par les institutions de surveillance, dure jusqu’à l’arrivée , bulletins en mains ,dans l’isoloir. Chez nous bien plus que chez les autres, d’autant qu’à ce moment-çi, notre citoyen-électeur se retrouve seul maître à bord. Enfin, pour lui, le pouvoir de faire ou de défaire !

Cependant , globalement, la conviction politique de base reste la même, forgée généralement par la connaissance des enjeux et l’information,  par l’expérience , parfois sinon souvent  par  les problèmes personnels  et  les rapports de groupes, etc….….Mais, l’ élément essentiel et de base , ce sont tous les discours tenus par les candidats et leurs soutiens (pour ces derniers, du bon et du mauvaiscomme d’habitude, car certains en font “trop” et mal alors que d’autres pas assez) , durant la campagne officielle. Autre élément essentiel, la manière dont les contenus sont rapportés par les médias, traditionnels ou sociaux, publics ou privés. Durant cette campagne , on en a vu du bon et du moins bon , pour ne pas dire du mauvais. Pour ma part, ce sont les médias publics qui ont le plus respecté les règles édictées par l’Anie, sans pour autant diminuer du rôle joué par les médias privés.La recherche en sciences politiques et de la communication , il faut l’espérer , va certainement faire le tri.

Bref , globalement, par rapport aux élections présidentielles des années 2000 tout particulièrement (l’ère Bouteflika avec son fameux “cadre” et ses nombreux et inénarrables laudateurs ) , on a eu une campagne globalement sereine , facilitée , peut-être, par le nombre restreint de candidats et, surtout, par la clarté des programmes présentés : “”L’Algérie d’abord et avant tout!”. Nous a manqué , peut-être, un débat ?

 Voilà qui facilite les choix. Et, voici qui pousse à aller , sans hésitation, le 7 septembre , voter. Pour qui ? Secret d’isoloir oblige , n’est-ce pas !