SPORTS- JEUX- JEUX PARALYMPIQUES
COMME ce fut le cas pour les Jeux olympiques,
Paris accueille également les Jeux paralympiques (JP), du 28 août au 8 septembre. 2024
Organisés pour la première fois en
France, les Jeux paralympiques de Paris 2024 compteront 22 sports, pour 23
disciplines (le para cyclisme en comprenant deux: para
cyclisme sur piste et para cyclisme sur route).
Les 4.400 athlètes vont concourir dans
549 épreuves. Toutes les compétitions bénéficieront d’écrins exceptionnels, à
l’image des Invalides pour le para tir à l’arc, de la Tour Eiffel pour le
cécifoot, du Champ-de-Mars pour le para judo et le rugby fauteuil, ou encore du
Parc du château de Versailles pour la para équitation.
Quant au para badminton et à la para haltérophilie, ils seront accueillis dans
l’Arena Porte de la Chapelle. Après la clôture des Jeux olympiques, la flamme
sera de retour pour les Jeux paralympiques en août 2024. Elle sera allumée à Stoke Mandeville en GrandeBretagne,
le berceau historique de l’histoire paralympique:
c'est là qu'ont été organisés en 1952 les premiers Jeux internationaux de Stoke Mandeville, l'ancêtre des Jeux actuels. Puis la
flamme traversera la Manche pour rejoindre Paris et la cérémonie d'ouverture
des Jeux paralympiques ! Plus de 1,75 million de billets pour assister à une
épreuve des Jeux paralympiques ont été vendus, ont annoncé les organisateurs, à
quelques jours du début de l'évènement. «On est ravi
de la dynamique qui s'est installée» notamment depuis le début des Jeux
olympiques fin juillet, a assuré Michaël Aloïsio,
directeur général délégué de Paris 2024, au cours d'une conférence de presse.
Depuis le début des JO, 700.000 ventes ont ainsi été réalisées. Les
organisateurs n'ont pas donné d'objectif de billets vendus au total pour la
compétition. Quelque 800.000 sont encore disponibles, à partir de 15 euros. Une
dizaine de sports affichent presque complets, avec plus de 90% de taux de
remplissage, notamment sur «les sites iconiques», a
observé M. Aloïsio, citant Versailles avec le para
équitation, le Grand Palais pour le para escrime et le para taekwondo ou encore
le pied de la Tour Eiffel pour le cécifoot. Plus de 500.000 billets ont été
acquis pour le para athlétisme, le premier sport dans ces Jeux. Le public
attendu est majoritairement français (92%) et familial, avec cependant la
rentrée scolaire entre les deux semaines de
compétition.......................................
-Cest une
compétition multisports comparable aux Jeux olympiques, mais réservée aux
athlètes ayant un handicap physique, visuel ou mental. Ces Jeux sont organisés
tous les quatre ans, en alternance entre les éditions d'été et d'hiver, comme
leurs homologues olympiques, et rassemblent des sportifs de haut niveau dans
diverses disciplines. Les 9es Jeux de Stoke
Mandeville se sont tenus à Rome en 1960, une semaine après les Jeux olympiques
d'été de la même année, et sont désormais considérés comme les premiers Jeux
paralympiques. Les premiers Jeux paralympiques d'hiver se sont déroulés à
Örnsköldsvik, en Suède, en 1976. Parallèlement, Yves Nayme
a organisé à Saint-Étienne (France) plusieurs éditions de compétitions
internationales pour les personnes handicapées physiques, notamment les Jeux
européens de 1966, les Jeux mondiaux de 1970 et 1975, ainsi que les
Championnats du monde de 1990. Il est également à l'origine des Jeux d’hiver à
Courchevel en 1972. Depuis les Jeux paralympiques d’Arnhem en 1980, les personnes
atteintes de paralysie cérébrale y participent. À partir des Jeux paralympiques
d'été de Séoul en 1988, les Jeux paralympiques se tiennent dans la même ville
que les Jeux olympiques et se déroulent après ceux-ci. Les premiers Jeux
paralympiques africains devaient avoir lieu à Rabat, au Maroc, en janvier 2020,
mais ont été reportés pour des raisons logistiques. De plus, les Jeux
paralympiques d'été de 2020 à Tokyo ont été reportés à 2021, tout comme les
Jeux olympiques, en raison de la pandémie de Covid-19, une situation inédite
dans l'histoire des JP. Le Mouvement paralympique vise à permettre aux athlètes
ayant un handicap physique ou mental, visible ou non, de se dépasser et
d'atteindre des performances comparables à celles des athlètes olympiques. Les
Jeux paralympiques regroupent des athlètes ayant divers handicaps physiques ou
visuels, tels que la tétraplégie, la paraplégie, les séquelles neurologiques,
l'amputation, l'infirmité motrice cérébrale, les grands handicaps comme la
myopathie, ainsi que la cécité et la malvoyance. Afin d'assurer une compétition
équitable, les athlètes sont classés en catégories en fonction de leur
handicap, pour qu'ils concourent avec des adversaires ayant des capacités
fonctionnelles similaires. Par exemple, en athlétisme, il existe des courses
spécifiques pour les personnes aveugles, pour celles ayant une déficience
visuelle, pour les amputés utilisant des prothèses, et pour les athlètes en
fauteuil roulant..............................
- Les sourds et L 'histoire des Jeux paralympiques (JP)
remonte à 1948, lorsque Ludwig Guttmann, neurologue à l'hôpital de Stoke Mandeville près de Londres,
organisa les premiers Jeux mondiaux des chaises roulantes et des amputés (World
Wheelchair and Amputee
Games). Ces jeux, plus tard renommés Jeux de Stoke
Mandeville, visaient à réhabiliter les victimes et anciens combattants de la
Seconde Guerre mondiale devenus paraplégiques grâce à la pratique du sport.
Lors de cette première édition, deux équipes d’anciens combattants ont concouru
dans une seule épreuve, le tir à l’arc. Né le 3 juillet 1899 à Burg Tost, dans l'Empire allemand, Ludwig Guttmann,
neurochirurgien britannique d'origine allemande, est mort à Aylesbury, en Angleterre,
le 18 mars 1980............................
-
L e terme paralympique provenait à l'origine de la
combinaison des mots paraplégique et olympique. Avec la participation
d'athlètes ayant divers handicaps, ce terme est désormais interprété comme la combinaison
du préfixe grec para, signifiant à côté de ou parallèle, et du suffixe lympique des Jeux olympiques. Toutefois, l’adjectif correct
serait paraolympique, car lympique
n'est pas un vrai suffixe, mais une déformation du mot original.....................................
- L es personnes sourdes et malentendantes ne participent
pas aux Jeux paralympiques, ce qui peut sembler logique puisque les capacités
physiques des personnes légèrement sourdes sont peu altérées. Cependant, il est
difficile de comprendre pourquoi les personnes atteintes de surdité profonde,
qui peuvent avoir des troubles de l'équilibre, ne participent pas. Leur
exclusion semble en fait liée au fait qu'elles ont leur propre compétition, les
Deaflympics, qui sont historiquement la plus ancienne
compétition handisport internationale. Les athlètes ayant un handicap mental
faisaient auparavant partie des Jeux olympiques spéciaux jusqu'à leur
réintégration aux Jeux paralympiques d'été en 2012, après en avoir été exclus
en 2000. Des cas de tricherie ont été signalés dans les compétitions de ces
catégories....................................
- Dans le monde handisport,
l’Algérie est une nation qui impose le respect en raison de ces performances
qui ne cessent d’être améliorés par ses athlètes dont le premier souci est de
hisser haut le drapeau national dans les compétitions internationales notam- ment les Jeux paralympiques. La participation de
l'Algérie aux Jeux paralympiques débute aux Jeux d'été de 1992 à Barcelone en
Espagne. Depuis sa première apparition, le pays a participé à toutes les
éditions des Jeux paralympiques d'été, et à aucune des éditions d'hiver. Avec
un total de 85 médailles (27 médailles d'or, 22 médailles d'argent et 36
médailles de bronze), À travers l’his- toire, les athlètes du handisport
algérien ont remporté plus de mé- dailles olympiques
que leurs homologues qui ont pris part aux épreuves des Jeux olympiques. Ainsi,
participant aux 8 dernières éditions, l’Algérie compte 85 médailles aux Jeux
paralympiques dont 27 médailles d’or, 22 médailles d’argent et 36 médailles de
bronze. Un palmarès glorieux qui place l’Algérie à la 43e place dans le
classement des médailles paralympiques par nation et lui permet d’aspirer à
d’autres sacres lors des Paralympiques de Paris 2024. D’ailleurs, au sujet des
objectifs assignés à la participation algérienne aux Jeux paralympiques 2024,
Sid Ahmed Elasri, le chef de la délégation et
président de la Fédération algérienne han- disport
(FAH), s’est dit optimiste: «L’Algérie prendra part à
ces Jeux paralympiques avec 26 athlètes. On tentera d’abord de pré- server la
moisson de Tokyo (4 or, 4 argent et 4 bronze),
ensuite, on cherchera à l’améliorer. C’est une mission qui reste dans les
cordes de nos athlètes, à condition de rester performant le jour J». Autrement dit, les athlètes algériens tenteront de faire
mieux qu’à l’édition de Tokyo et titiller par la même occasion le record établie lors de celle d’Athènes (Grèce) en 2004
lorsque le sprinter Mohamed Allek (Paix à son âme) et
consorts ont décroché 6 mé- dailles d’or, 2 d’argent
et 5 en bronze. Soit la meilleure moisson qui a valu à l’Algérie une 25e place
au classement général, le meilleur de toutes ses participations.