Une stagnation des
prix définit les branches de l’extraction du minerai de fer ainsi que la
pierre, argile et sable en 2023. Une croissance similaire en 2023 a été relevée
pour l’extraction du sel à celle de 2022, soit +2,6%.
L’indice des prix à la production industrielle
du secteur public national hors Hydrocarbures a
connu une croissance modérée de 0,1% en 2023 alors que celui des industries
manufacturières a été de 1,4%. Une baisse par rapport à l’année d’avant,
caractérisée par des croissances beaucoup plus élevées, respectivement de 13,3%
et de 8,9%, selon l’Office national des statistiques (ONS).
A l’exception du secteur des industries
textiles qui a atteint une croissance de 10,8% en 2023, après celle de 9,9% en
2022 et des industries chimiques avec un taux de 7,4%, le reste des secteurs
d’activité a largement contribué à cette tendance, dont les plus importantes
sont une baisse de -10,5% pour les mines et carrières, 0,8% pour les ISMMEE,
-0,5% pour les industries agro-alimentaires et -9,2% pour les industries
diverses. L’ONS a relevé une baisse du secteur de l’énergie en 2023, comme en
2022 avec les taux de -0,8% et -0,9%.
Pour le secteur des mines et carrières,
et après les variations positives inscrites dès l’année 2019, et
particulièrement le taux vertigineux prononcé en 2022 (+95,9%), une baisse de
10,5% caractérise le secteur en 2023.
Celui des ISMMEE, et après deux
croissances similaires constatées en 2021 et 2022 avec +14,4% et +13,6%), une
importante baisse du rythme de croissance caractérise l’année 2023 avec un taux
de +0,8% seulement. D’autre part, et après une hausse notable relevée en 2022
au niveau des industries chimiques (18,6%), les prix ont sensiblement diminué
en 2023, en affichant une variation +7,4%.
La baisse a touché aussi le secteur des
industries agro-alimentaires avec une baisse de 0,5% en 2023, et cela après
deux variations positives de 6,1% et 4,6% relevées respectivement en 2021 et
2022. Une baisse de 9,2% marque les industries diverses en 2023, et cela après
des variations modérées, voire des stagnations, relevées entre 2017 et 2022.
Par contre, une nouvelle hausse des prix
marque les industries des textiles avec un taux qui passe de +9,9% en 2022 à
+10,8% en 2023. Le secteur de l’énergie représenté par la seule branche «Energie électrique» se caractérise par une tendance
baissière depuis 2021, et cela, en affichant des taux de croissance
respectivement de -5,7%, -0,9% et -0,8%.
Énergie
: tendance baissière depuis 2021
Une baisse
considérable caractérise les prix à la production industrielle dans le secteur
des mines et carrières en 2023, et cela après un taux prononcé relevé en 2O22.
En effet, la variation relevée passe de +95,9 % à -10,5%, respectivement.
Cette tendance baissière se traduit principalement
par la baisse des prix de l’extraction du minerai de phosphate qui s’élève à un
taux de -12,2% en 2023 contre une hausse de 130,0% en 2022 et de l’extraction
des minerais et matières minérales dont la variation passe de -0,7% en 2022 à -
4,3% en 2023.
Une stagnation des prix définit les
branches de l’extraction du minerai de fer ainsi que la pierre, argile et sable
en 2023. Une croissance similaire en 2023 a été relevée pour l’extraction du
sel à celle de 2022, soit +2,6%.
Par ailleurs, une nette décélération du
rythme de hausse caractérise les prix à la production industrielle dans le
secteur des ISMMEE, en inscrivant un taux de croissance qui passe de +13,6% en
2022 à +0,8% en 2023. Ce rythme de croissance émane de plusieurs branches du
secteur.
En effet, cette baisse du rythme de
hausse est nettement observable au niveau de la branche sidérurgie et la
transformation de la fonte et acier qui passe d’un taux de +17,7 % en 2022 à
+7,1% en 2023. Après des stagnations relevées entre 2019 et 2021, les prix de
la production et la transformation des métaux non ferreux atteignent une
croissance vertigineuse de 44,4 % en 2022, pour reculer sensiblement à +18,6%
en 2023.
Une baisse de 11,8% caractérise la
fabrication des biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques, et
ce, après une hausse plus prononcée de +14,0 % relevée en 2022. Une baisse de
0,4% caractérise aussi les prix à la production des matériaux de construction,
céramique et verre en 2023 contre une hausse de 1,2% relevée en 2022.
Une évolution de +2,5% est observée pour
l’industrie du verre en 2023, après celle de +3,2% en 2022. Une baisse de 3,0%
gagne la fabrication des produits en ciment et matériaux de construction divers
en 2023, et cela, après une croissance de +4,9% relevée en 2022. Une stagnation
des prix gagne le reste des branches en 2023, soit le même rythme de croissance
relevé en 2022.
Enfin, et après un relèvement
remarquable de 6,3% enregistré en 2022, les prix au niveau des industries du
bois, liège et papier notent une décélération du rythme de hausse en 2023. Le
taux relevé est de +4,3%. Deux branches ont fortement contribué à cette
évolution.
Il s’agit principalement de l’industrie
du liège dont le taux passe de +15,6% en 2022 à +9,0% en 2023 et de la
fabrication et transformation du papier, +14,9% en 2022 à +8,7% en 2023.
Par ailleurs, la variation inscrite au
niveau de l’industrie de l’ameublement se situe à +1,9% e 2023, après celle de
+0,7% observée en 2022. Pour la menuiserie générale et biens intermédiaires en
bois, une évolution de faible ampleur (+0,9%) marque l’année 2023, selon l’ONS.