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Habitat/rapport Cnese 2024

Date de création: 16-08-2024 16:57
Dernière mise à jour: 16-08-2024 16:57
Lu: 51 fois


HABITAT- ETUDES ET ANALYSES- HABITAT/RAPPORT CNESE 2024

L’Algérie a réussi, durant les dernières années, grâce à sa politique adoptée dans le domaine de l’habitat, à éradiquer la majorité des bidonvilles et permis aux citoyens de bénéficier de logements décents et de concrétiser le droit à une vie décente. C’est ce qu’a confirmé le dernier rapport du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) sur le développement social et humain en Algérie. En effet, selon ce document, le programme de résorption de l’habitat précaire a donné lieu à l’éradication de près de 45.000 unités sur la période 2019-2023.

Dans le cadre de sa politique judicieuse, le président de la République a, fait du logement l’une des priorités de son programme présidentiel, mais s’est également engagé à lutter contre l’habitat précaire et à éradiquer les bidonvilles, à travers la prise de mesures nécessaires, à même d’empêcher leur réapparition. Le logement, faut-il le rappeler, a de tout temps constitué une des priorités du programme présidentiel qui stipule que «le logement est la base de la justice sociale», insistant, à chaque fois que l’occasion se présente, sur le droit du citoyen à un logement décent. Ainsi, la politique de l’État relative au logement conserve son caractère social, conformément aux principes énoncés dans la Déclaration du 1er Novembre 1954. Les pouvoirs publics veillent à garantir l’accès à un logement décent pour toutes les catégories sociales, notamment les plus vulnérables. Des efforts particuliers ont été déployés dans ce cadre, pour reloger les occupants des habitations précaires et les familles résidant dans des immeubles menacés d’effondrement ou dans des logements surpeuplés. C’est ce qu’a relevé, d’ailleurs, le rapport qui met en avant la dynamique qu’a connu la politique nationale du logement durant la période 2019-2023. Une dynamique qui a permis, selon le même document, de répondre aux besoins croissants de la population, à travers les différents programmes de construction et de réhabilitation mis en œuvre dans le but de fournir des logements décents et abordables à tous les citoyens, tout en éradiquant les bidonvilles et la création d’un marché immobilier dynamique, notamment en milieu rural, vial’auto-construction. Le dynamisme du secteur de l’Habitat a permis aussi, selon le même rapport, de faire passer le parc immobilier national à plus de 10,5 millions d’unités, en 2022, soit 2,9 millions de plus, comparativement au nombre enregistré il y a dix ans. La diversification de l’offre de logements (LPL, LPA, AADL, LPP, Logement rural et Autoconstruction), qui a permis de répondre aux différentes catégories socioprofessionnelles, selon leurs revenus, a également été évoquée dans le rapport du CNESE. Ainsi, a précisé le rapport, 215.790 unités ont été réalisées dans le cadre de la formule de Logement public locatif (LPL), dont 404.888 unités ont été attribuées. Concernant le Logement promotionnel aidé (LPA), destiné aux demandeurs aux revenus moyens, ce sont 61.364 unités qui ont été réalisées, dont 56.275 unités ont été attribuées. Pour ce qui est de la formule Location-vente «AADL», celle-ci a enregistré, entre 2019 et 2023, un nombre de 372.541 unités réalisées et 427.850 unités attribuées, dont 123.850 unités, en 2023. Quant au Logement promotionnel public (LPP), destiné aux ménages aux revenus de 6 à 12 fois le SNMG, elle a enregistré 23.687 unités réalisées et 9.166 unités attribuées. Le logement rural, visant à fixer la population dans les zones rurales par l’accès à un logement décent moyennant une participation, a enregistré, pour sa part, quelque 294.056 unités réalisées et 229.309 unités attribuées, dont 63.309, en 2023. S’agissant de l’autoconstruction, le nombre de logements financés a atteint 37.947 unités réalisées et 119.343 unités attribuées, durant cette période. Ces efforts ont permis de faire baisser le taux d’occupation par logement, entre 2019 et 2023, passant de 4,46 occupants par logement, en 2019, à 4,25, en 2023. Ce taux est appelé à diminuer, pour se fixer à 4,18 d’ici fin 2024, selon le rapport. En effet, le taux d’occupation des logements est un indicateur de bienêtre ; il résulte des efforts consentis par l’État pour répondre aux besoins des citoyens en matière de logement. L’Algérie, faut-il le souligner, est déterminée à poursuivre la mise en œuvre des différents projets et programmes de logement. C’est, en effet, l’engagement du président de la République qui a affirmé, à maintes occasions, que la réalisation des programmes de logement, toutes for mules confondues, ne s’arrêtera pas, dont la formule location-vente AADL, qui a attiré un très grand nombre de souscripteurs, et à travers laquelle l’État a progressivement réussi à répondre aux demandes de plusieurs milliers de familles algériennes. La réalisation des programmes de logements sociaux s’est également poursuivie et les opérations de distribution n’ont jamais cessé.