L’Indice de cette
année met l’accent sur l’importance des institutions de financement du
développement en tant que véhicule de l’aide internationale.
Une fois de plus, Publish
What You Fund
(« Publiez ce que vous financez »), la campagne mondiale pour la
transparence de l’aide et du développement, estime que le portefeuille
souverain de la Banque africaine de développement est le plus transparent de
tous. Ce portefeuille est en tête parmi 50 institutions de développement
mondiales, avec une note inégalée de 98,8, selon l’Indice de transparence de
l’aide 2024 publié ce jour.
En 2022, le portefeuille souverain de la
Banque a gagné quatre places dans ce classement, en prenant la tête. Il est
ainsi devenu une référence pour la publication de données de grande qualité.
Pour la deuxième fois d’affilée, le résultat obtenu souligne les efforts
continus de la Banque et la priorité qu’elle accorde à la publication de
données de bonne qualité.
L’Indice de transparence de l’aide suit
la transparence des plus grandes organisations d’aide internationales depuis 12
ans. L’Indice 2024 évalue six portefeuilles souverains (du secteur public) et
six portefeuilles non souverains (du secteur privé) d’institutions de
financement du développement (IFD).
Les portefeuilles souverains
d’institutions de financement du développement occupent trois des cinq
premières places du classement, la Banque africaine de développement arrivant
en tête, suivie par la Banque interaméricaine de développement à la deuxième
place et l’Association internationale pour le développement de la Banque
mondiale à la quatrième place.
«Cette reconnaissance de Publish What You Fund me fait vraiment très plaisir. Elle témoigne une fois
de plus de l’engagement du conseil d’administration, de la direction et du
personnel de la Banque à constamment améliorer la divulgation des montants de
l’aide par la fourniture de données cohérentes, de grande qualité et facilement
accessibles», a déclaré le président de la Banque
africaine de développement, Akinwumi Adesina, dont les propos ont été rapportés par le site
Ecofin.
A. Adesina a
ajouté que «cette première place du classement est
d’autant plus significative au vu des nouvelles normes d’évaluation plus
strictes, et des nouvelles exigences en matière de transparence pour les
institutions de financement du développement. Que notre portefeuille souverain
soit considéré deux fois de suite comme le plus transparent de toutes les
organisations de développement du monde entier est tout simplement fabuleux.
Je félicite Publish
What You Fund pour son
travail bien nécessaire, et même vital, visant à rendre plus transparents et
plus efficaces les efforts d’aide et de développement».
Selon le rapport, le portefeuille souverain de la Banque africaine de
développement, qui occupe la première place de l’Indice 2024, a démontré son
engagement à publier de très bonnes données, de grande qualité, concernant ses
activités.
Le rapport cite, à titre d’exemple, les
données publiées au sujet du projet Zambie – Programme sanitaire de Lusaka –
infrastructure durable résistante au changement climatique. Le rapport salue la
Banque pour la publication détaillée des objectifs du projet, de documents
relatifs à l’appréciation préalable de son impact, d’études environnementales
et de rapports d’évaluation – un total de plus de 29 documents publiés en
français et en anglais.
«Nous félicitons la Banque
africaine de développement, qui garde la tête du classement de l’Indice de
transparence de l’aide avec son portefeuille souverain. Il s’agit là d’un
résultat couronnant une attention constante apportée à la transparence, d’un
engagement significatif envers le processus de l’Indice de transparence de
l’aide et d’un engagement proactif auprès de la communauté de l’IITA», a expliqué Gary Forster, le PDG de Publish What You Fund, cité par l’agence Ecofin.
L’Indice de cette année met l’accent sur
l’importance des institutions de financement du développement en tant que
véhicule de l’aide internationale. «Le programme de
réforme en cours des banques multilatérales de développement promet d’augmenter
les ressources, d’autoriser des investissements à plus haut risque, de
rationaliser les méthodes de travail et d’améliorer la coordination entre les
banques.
Dans la plupart des cas, la croissance
des banques proviendra d’emprunts accrus sur les marchés des capitaux plutôt
que du recours aux aides financières», précise le
rapport.