CULTURE- PATRIMOINE- CITADELLE D’ALGER
La "Citadelle d'Alger", un des plus beaux monuments
historiques de la capitale, construit au XVIe siècle, est l'une des étapes
"incontournables" pour les visiteurs algériens et étrangers de la
Casbah d'Alger.
Après plusieurs opérations de
restauration, qui ont touché nombre de ses monuments, la citadelle, connue
également sous le nom de "Dar Soltane", a
bénéficié de nombreuses études et opérations de restauration "toujours en
cours".
Avec une superficie d'un hectare, ce
monument historique et archéologique de l'époque ottomane, offre au visiteur une
opportunité de redécouvrir une période importante de l'histoire de l'Algérie.
Construite entre 1516 et 1592, par Aroudj Barberousse, comme forteresse militaire, la
citadelle deviendra, sous le règne du Dey Ali Khodja,
haut siège du pouvoir politique en 1817. Une année plus tard, avec la
succession au pouvoir du Dey Hussein, la citadelle fut à nouveau transformée en
siège administratif à partir de 1818.
En charge des travaux de réhabilitation
et de restauration, la wilaya d'Alger œuvre à réhabiliter l'ensemble des
monuments archéologiques et sites historiques, localisés sur le territoire du
secteur sauvegardé de la Casbah d'Alger, classée patrimoine mondial par
l'Unesco en 1992. Plusieurs projets de restauration au niveau de "La
Citadelle" ont déjà été livrés et les sites restaurés, sont
"actuellement ouverts" au public, à l'instar de "la mosquée du
Dey" et "Dar El Baroud" (La poudrière).
Destination préférée de touristes
notamment étrangers, la citadelle d'Alger attire par son architecture
"singulière" et sa vue "féerique" qui surplombe la mer.
Les visiteurs de ce site historique sont
accompagnés par des guides touristiques qui leur font suivre des itinéraires
mettant en valeur l'Algérie à travers son patrimoine et son histoire.
Parallèlement aux travaux de
restauration de "La Citadelle", les services de la wilaya d'Alger
déploient aussi de "grands efforts" pour restaurer d'autres monuments
adjacents au site et situés dans le secteur sauvegardé de la Casbah d'Alger.
Toutes les études, effectuées dans le
cadre de la mise en œuvre du plan de restauration de la Casbah ont été
réalisées par des bureaux d'études algériens avec des architectes accrédités
par le ministère de la Culture et des Arts ainsi que des spécialistes du
patrimoine
Ainsi, des maisons historiques, à savoir
celles de la moudjahida Djamila Bouhired
et du défunt artiste Mahiéddine Bachtarzi
ainsi que le mausolée de Sidi Abderrahmane Ethaalibi,
ont été restaurés.
D'autres monuments sont actuellement en
cours de restauration, avec un taux "notable" d'avancement des
travaux au niveau du "Palais Hassan Pacha", situé dans la basse
Casbah.
Les projets en cours de travaux
concernent également la restauration de quatre mosquées:
"Djamâa Essafir",
"Djamâa Sidi Abdellah", "Djamâa Sidi Benali" et "Djamâa
Sidi Mohamed Cherif
Le secteur sauvegardé de la Casbah
couvre une superficie de 105 hectares et comprend 1816 bâtisses, ajoutant que
"80% d'entre elles sont des propriétés privées dont 35% appartenant à des propriétaires
inconnus".
La loi 98-04 sur le patrimoine stipulant
que "l'Etat ne peut pas intervenir directement dans les bâtiments
privés", on estime que "ce problème juridique est le principal défi
auquel est confrontée la restauration des propriétés privées de la
Casbah".
Concernant le budget alloué à la
restauration de la Casbah, il est de 24 milliards de dinars du budget de
l'Etat, en plus de 5 milliards de dinars du budget de la wilaya qui ont été
consacrés pour la mise en œuvre du plan permanent de conservation et de
valorisation du secteur sauvegardé de la Casbah d'Alger, adopté en 2012.
C’est la
wilaya d'Alger supervise l'opération de restauration de la Casbah, suite à la
décision de transfert du dossier de la Casbah de la tutelle du ministère de la
Culture et des Arts aux services de la wilaya d'Alger fin 2016.