SANTE- MALADIE- SCLÉROSE EN PLAQUES
(ALGÉRIE)
Le laboratoire pharmaceutique Roche-Algérie a organisé,
vendredi 31 mai 2024 à Alger, sa 5ème session de formation de l'année, «Roche
Media Training», au profit des journalistes spécialisés dans l'information
médicale.
Cette période interactive, qui a porté sur la
sclérose en plaques (SEP), s'est déroulée en présence de trois éminents
professeurs en médecine: Abou Bakr Fekraoui, Zoheir Boukara et Nassima Hecham.
Elle touche 2,5 millions de personnes dans le
monde.
À Alger, ce sont 17 000 cas qui ont été
dénombrés lors d'un recensement effectué en 1984, qui a montré une prévalence
de 10 cas sur 100 000 habitants, par cette première étude épidémiologique
réalisée sur le terrain. Blida, la ville la plus touchée, se prévalait, en
2016, de 39,7 cas sur 100 000 résidents.
Par comparaison, la Tunisie montre une
prévalence de 20,1 cas sur 100 000 pour la même période. Cette maladie, dont 4
000 à 8 000 cas sont enregistrés en Algérie, touche, selon le ministère de la
Santé, des sujets âgés de 20 à 40 ans, avec un prévisionniste de femmes 2/1.
À terme, elle peut entraîner un handicap «sévère» et sa prise en charge nécessite un traitement
charnière multidisciplinaire continu. Des exemples de cas clinique ont été
présentés, montrant des malades qui doivent nécessairement opter pour la marche
qui n'est alors possible qu'avec l'aide d'un déambulatoire et devant s'exercer
avec un quadriceps, un plateau Freeman, un ballon Klein...par exemple.
D'autres exercices sont également nécessaires comme
tenir en équilibre les yeux fermés, le transfert au lit et du lit vers un
fauteuil roulant...enfin «faire maintenant ce dont auront besoin les patients
plus tard», reste le leitmotiv du personnel soignant national.