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Diplomatie algérienne 2024/ Conférence de presse A. Attaf, 25.3. 2024

Date de création: 29-03-2024 18:20
Dernière mise à jour: 29-03-2024 18:20
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RELATIONS INTERNATIONALES- GOUVERNEMENT- DIPLOMATIE ALGÉRIENNE 2024/ CONFÉRENCE DE PRESSE A. ATTAF, 25.3.2024

© Synthèse Horizons/ Assia Boucetta, mercredi 27  mars 2024

L’Algérie  a une fois de plus prouvé son engagement indéfectible en faveur de la paix et de la justice après l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution pour un «cessez-le-feu immédiat» à Ghaza pendant le mois de Ramadhan. Cet accomplissement remarquable n’aurait pas été possible «sans l’implication et le dévouement des Etats membres du Groupe des dix, en particulier la République du Mozambique en tant que coordinatrice du groupe», a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, mardi 26 mars  à Alger, lors d’une conférence de presse. L’Algérie a insisté également, a ajouté Ahmed Attaf, «sur le rôle des autres Etats membres permanents qui ont récemment assumé pleinement leurs responsabilités envers Ghaza, en premier lieu, la Palestine en deuxième lieu, et envers la communauté internationale qui a été ébranlée, troublée et attristée par les scènes de meurtre, de destruction et de sévices infligés à nos frères palestiniens». L’Algérie compte dans les prochaines étapes, selon le ministre, «continuer ses efforts dans ce cadre selon les priorités définies avec précision et clarté par le président de la République». Dans cette perspective, il a annoncé que «la prochaine étape se concentrera principalement sur le suivi de la mise en œuvre de cette résolution et sur les efforts visant à réaliser un arrêt immédiat de l’agression israélienne contre Ghaza, ainsi que sur la garantie de l’acheminement de l’aide humanitaire au peuple palestinien sans aucune restriction ou condition». Par conséquent, a-t-il révélé, «il est primordial de proposer des formulations et des mécanismes permettant à l’ONU de surveiller la mise en œuvre de ce qui a été approuvé par le Conseil de sécurité, en particulier en veillant à ce que l’occupation israélienne respecte ses obligations et ses engagements et se conforme aux mesures et décisions prises par la communauté internationale». D’un autre côté et dans le cadre du renforcement de la perspective politique pour résoudre la question palestinienne, «l’adhésion pleine et entière de l’Etat de Palestine à l’ONU est aujourd’hui posée avec force et urgence comme la voie optimale qui consolidera la solution des deux Etats, face au déni et au rejet de cette solution par l’occupation israélienne et les colonies», a-t-il souligné, rappelant que «ce sont là les priorités et les objectifs pour lesquels l’Algérie continuera à plaider et à travailler au sein du Conseil de sécurité». Et ce, a précisé le ministre, «selon l’approche solide définie par le président de la République qui insiste sur le maintien de la souveraineté et des choix de l’Algérie, la fidélité de l’Algérie à sa doctrine diplomatique qui fait de la défense des causes justes une pierre angulaire fondamentale, sans dévier de sa constance face aux changements et aux circonstances passagères, l’ambition de l’Algérie d’être une force de proposition et d’initiative au sein du Conseil de sécurité». D’autant plus, a-t-il estimé, que «sa politique de non-alignement lui confère une certaine flexibilité et une capacité d’adaptation pour servir de lien entre les différents acteurs internationaux». «De par l’engagement de l’Algérie envers la responsabilité qui lui incombe et la confiance placée en elle par ses pairs au sein de l’ONU, elle s’efforcera de mériter cette confiance avec fermeté, dévouement et fidélité», a-t-il soutenu, avant d’expliquer que l’action de l’Algérie concernant le conflit arabo-israélien s’inscrit dans un cadre de directives, d’orientations et d’instructions rigoureuses, établies par le président de la République. Des orientations qu’il a résumées en deux principaux niveaux, à savoir le niveau général, qui concerne la question palestinienne dans son ensemble et le niveau spécifique, lié de manière étroite à la tragédie actuelle dans la bande de Ghaza. En ce qui concerne le niveau général, celui-ci porte, a-t-il insisté, «sur le présent et l’avenir de la question palestinienne où il est question de relancer la solution politique après plus de 25 ans d’obstacles et de négligence». Attaf a, ainsi, exposé une série de mesures clés visant à raviver le processus de paix au Moyen-Orient et à garantir une solution juste et durable à cette question, soulignant l’importance de la légitimité internationale comme pierre angulaire de ces efforts. Il a, dans ce sillage, exposé un plan d’action ambitieux de six points. Il s’agit de «promouvoir la légitimité internationale en tant que principe et comme base pour raviver le processus de paix au MoyenOrient et parvenir à une solution juste, durable et définitive à la question palestinienne», a déclaré Attaf. Il est question de «mettre l’accent sur la nécessité de l’établissement de l’Etat palestinien indépendant et souverain sur les frontières de 1967 avec El Qods comme capitale». Attaf a également insisté sur «l’importance de maintenir la pression sur Israël pour qu’il respecte la légitimité internationale et pour rendre compte de ses actions conformément aux mesures et décisions de la communauté internationale». Il a souligné, aussi, l’urgence de «l’adhésion complète de l’Etat de Palestine à l’Organisation des Nations unies» et a plaidé en faveur de «la réconciliation nationale et de la réunification palestinienne pour revitaliser le projet national palestinien». Sur le plan spécifique de la situation à Ghaza, Attaf a présenté une série de priorités cruciales. «Premièrement, travailler à activer un cessezle-feu immédiat, permanent et sans conditions dans la bande de Ghaza. Deuxièmement, fournir la protection nécessaire au peuple palestinien, conformément aux chartes et aux résolutions internationales pertinentes», a-t-il détaillé. Le ministre a également mis en lumière l’importance de surmonter les obstacles à l’aide humanitaire pour les Palestiniens à Ghaza et de s’opposer aux déplacements forcés des populations. Il a exprimé, dès lors, «le soutien de l’Algérie aux poursuites contre l’occupation israélienne devant les instances judiciaires internationales», appelant à «la résistance contre la fragmentation du traitement de l’agression israélienne contre Ghaza». «Nous refusons la fragmentation du traitement de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza et nous nous engageons à garantir le respect de l’indépendance de la décision palestinienne et de la volonté palestinienne dans la détermination du futur de l’Etat palestinien», a affirmé Attaf. Une déclaration qui reflète un engagement fort en faveur de la paix et de la justice au Moyen-Orient, ainsi qu’une détermination à faire progresser les droits et les aspirations du peuple palestinien.