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TÉLÉVISÉE/ GRILLE SPÉCIALE RAMADHAN 2024/ RAPPEL À L’ORDRE MINISTRE DE LA COMMUNICATION
Le contenu des programmes des chaînes de
télévision a été abordé, dimanche 17 mars 2024, , au
cours d’une réunion présidée par le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, au siège de son département
Lors de cette rencontre ayant regroupé les directeurs des chaînes
de télévision publiques et privées, le ministre a surtout mis l’accent sur «l'impératif de tenir compte des valeurs et des coutumes de
la société algérienne dans la grille des programmes diffusés durant le mois de
Ramadhan, tout en respectant les normes relatives aux plages horaires de
diffusion des spots publicitaires. M. Laâgab a en
effet relevé toute l’importance ainsi que l’impérieuse nécessité de «respecter la sacralité du mois de Ramadhan et les valeurs
de la société algérienne, lors de la diffusion des différents programmes», et
souligné que l'intervention de la tutelle est motivée par «les nombreux
dépassements» constatés par le commission de veille chargée de suivre les
programmes diffusés depuis le début du mois béni de Ramadhan. Clair, net et
précis, le ministre de la Communication a relevé que l’une des choses les plus
importantes, qui a été enregistrée à cet égard, est que
«certains feuilletons comportaient des scènes injustifiées qui ne
correspondent pas à l'esprit du mois béni de Ramadhan et aux coutumes de la
société algérienne». Le ministre a estimé, dans le même sillage, qu’il s’agit de
scènes qui «auraient pu être supprimées sans avoir un
impact sur le déroulement de la production dans son ensemble». Se montrant plus
explicite, Laâgab met en avant qu’il «ne s'agit pas
des sujets abordés par ces feuilletons, mais plutôt de la manière dont ils sont
traités, laquelle manière est dénuée de toute créativité».
Et d’ajouter que «la façon avec laquelle sont présentés ces feuilletons donne
l'impression parfois qu'ils encouragent les fléaux sociaux, telle que la
drogue, au lieu de sensibiliser à leurs dangers».
L’autre remarque importante signalée par le ministre est que
«certains producteurs ont modifié les scénarii ayant obtenu une
autorisation préalable du ministère de la Communication», ce qui est
complètement inacceptable, a-t-il mis en garde, imputant aux directeurs des
chaînes de télévision «la pleine responsabilité» en matière de contrôle du
contenu des programmes avant leur diffusion. S’exprimant, d’autre part, au
sujet du volet relatif à la publicité, le ministre de la Communication a, là
encore, fait part de certaines observations en rappelant à l’ordre les
concernés pour «non-respect, par la majorité des
chaînes de télévision, des normes internationales régissant cet aspect,
d’autant plus, est-il précisé, que celles-ci se sont transformées de chaînes
d’information à chaînes d’annonces». Et tout en faisant part de son fort
mécontentement à ce sujet, le ministre a notamment déclaré que «le temps de diffusion des spots publicitaires dépasse,
dans plusieurs chaînes, les 45 minutes non-stop ; ce qui suscite ainsi le
mécontentement des téléspectateurs qui préfèrent regarder les chaînes
nationales durant ce mois béni». M. Laâgab rappelle,
dans ce cadre, qu’il existe «des normes
internationales régissant le domaine de la publicité qu'il faut absolument
respecter, dans l’attente de la promulgation du cahier des charges et de
l’installation de l’autorité de régulation en la matière». Le ministre, qui a
assuré que «les Pouvoirs publics ne resteront pas
passifs face à cette situation à laquelle il importe de remédier dans les
meilleurs délais», a également mis en exergue que ces chaînes ont porté
préjudice, d’abord à elles-mêmes, puis au citoyen et aux médias nationaux dans
l’ensemble. En somme, cette réunion a constitué un rappel à l’ordre, dans le cadre
du souci constant et permanent d’améliorer et d’optimiser le contenu des
programmes de nos chaines de télévision.
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-Le ministère de la Communication a appelé, aussi ,
l'ensemble des producteurs et des
agences de production audiovisuelle à respecter le contenu des autorisations de
tournage délivrées par ses serviceset à se conformer
à leur engagement signé. Suite aux observations enregistrées autour de
différents programmes diffusés durant le mois de Ramadhan,
«le ministère rappelle à l'ensemble des producteurs et aux agences de
production audiovisuelle, titulaires d'autorisations de tournage accordées par
ses services, l'impératif de respecter le contenu de l'autorisation de tournage
octroyée et de se conformer à l'engagement signé après réception de ladite
autorisation», a averti le ministère dans son communiqué. Dans ce cadre, le
ministère a informé les producteurs et les agences de production qu'il «n'hésitera pas à prendre les procédures nécessaires pour
retirer les autorisations de tournage et/ou à les inscrire sur la liste des
producteurs et agences de production interdits d'obtenir une autorisation de
tournage à l'avenir».