COMMUNICATION- PUBLICITE- PUBLICITÉ/ CHRONIQUE BELKACEM AHCENE
DJABALLAH, S 3 MARS 2024
PUB’: LA VRAIE, LA BONNE, LA
BELLE (Samedi 3 mars 2024) (« Le Quotidien d’Oran » et
« Le Provincial » (Annaba)
La publicité commerciale n’est pas simplement un moyen
de faire connaître, de faire vendre et de pousser à
consommer (ou à produire) . Si ce n’était que cela, on se
contenterait de ce que fait la simple “réclame” et/ou l’austère annonce. Avec , uniquement, du texte! La publicité commerciale
est, aujourd’hui, incontournable en marketing soit pour conquérir
de nouveaux territoires ou consommateurs , soit pour booster
afin de récupérer en situation de manque . A l’international
y compris.
Ces dernières années, on a vu, tout particulièrement
au niveau de l’audio-visuel (à la télévision bien plus qu’à la radio et bien
moins sur les réseaux sociaux ), une créativité
certaine qui a capté l’attention du citoyen-téléspectateur-consommateur, avec
un pic durant le mois de Ramadhan. Durant un peu plus d’un mois, on a “une société au ventre plus gros que les yeux
et la bourse”. On dépense sans compter et ,
hélas, sans se soucier de la qualité des produits présentés. Du bon, du très bon , mais aussi du mauvais et de l’arnaque.
Côté presse écrite, jusqu’ici, on s’est polarisé sur
ce qu’il est convenu d’appeler la “publicité institutionnelle”, l’économie
nationale, dans bien de ses secteurs aux produits destinés à la consommation,
ayant connu une certaine contraction; contraction qui
a vu les budgets publicitaires diminuer ou disparaître.
Jusqu’ici, disais-je! Car,
depuis peu, une dynamique commerciale, destinée aussi bien à l’intérieur qu’à
l’extérieur du pays, est en train de (re-) conquérir les espaces perdus durant
presque deux décennies. Ceci est amplement
visible non dans les annonces toujours austères
de la com’ institutionnelle (qui reste à améliorer grandement qualitativement )
et dans les annonces télévisuelles soumises à l’éphémère et à un
certain “plagiat”, mais bel et bien dans ……………le paysage urbain. Au
niveau des grands panneaux d’affichage lumineux (ou non) et, surtout, dans les
transports.
La divine surprise est venue ,
non des espaces publicitaires des stades qui , mis à part les rencontres
internationales, végètent avec des panneaux peu nombreux , poussifs et
illisibles, du Métro d’Alger qui, durant des années , est resté vide de
publicité (marché ignoré ? tarifs trop élevés? prospection inexistante? ) ,
alors que les espaces étaient nombreux et les publics divers et fournis.
Il a vu ses machines agrémentées de magnifiques publicités commerciales (Air
Algérie et ses nouvelles destinations).En attendant
que les panneaux muraux,et l’intérieur des wagons,
soient occupés, les citoyens-consommateurs voyagent désormais dans un
environnement qui …..”chante”, générant certes des “envies” et des rêves
d’évasion mais surtout de l’espoir et de l’optimisme. Pourvu que ça dure….et que la pratique s’étende, entre autres, aux
façades aveugles des grands bâtiments et immeubles et, surtout, à l’intérieur
des grandes structures publiques (gares, aérogares et stations diverses,
mobiliers urbains…..) et s’améliore…..en faisant
appel bien plus à nos artistes et autres créatifs de l’utile, de
l’attractif et du beau.